mercredi 30 janvier 2008

Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux?

Paraît que la vie, c'est ce qui se passe quand on est occupé à faire autre chose. Les Beatles auraient dit cela. Je suis bien d'accord (Comment vouloir contredire les Beatles, anyway? )Mais j'ai réalisé hier que, trop souvent, cette chose qui nous occupe est l'attente. On attend d'être remis, on attend d'avoir le temps, on attend à après le souper, on attend à l'année prochaine, on attend d'avoir une job, on attend qu'il rappelle, on attend l'autobus. Et pendant ces moments, nous sommes tournés vers l'attente, incapables de faire autre chose, convaincus qu'une fois l'attente terminée, nous pourrons vivre enfin. C'est fou quand même, car c'est le sort de plusieurs qui en est ainsi. À plus grande échelle, on attend même que les choses se règlent d'elles-mêmes, que la guerre se termine, que la planète aille mieux, on attend tout ça pour être heureux.

Ne pensez pas que je déraille souvent comme ça. C'est que je suis allé au théâtre hier pour voir En attendant Godot. Cette pièce raconte de façon touchante l'histoire de Vladimir et d'Estragon, deux vieux compagnons de route, qui attendent Godot. Godot qu'ils connaissent à peine, Godot qui ne vient pas. Ils attendent et tuent le temps...pendant que ce dernier les tue aussi. En attendant. Cette pièce m'a simplement rappelé de cesser de m'engluer dans l'espoir de jours meilleurs et de vivre pleinement ce qui se passe, ici et maintenant. Je tenais à vous partager cette idée, pour ceux et celles qui n'ont pas encore pris de résolution cette année! ;)

lundi 28 janvier 2008

Domptage devant la bibliothèque

Il y en a des plus freak du contrôle que moi. Cet après-midi, je marchais pour me rendre à la bibliothèque de l'Université (déraillement oblige) quand j'ai vu un homme tenter d'apprendre à son chien (un genre de huskies) à se coucher...devant la bibliothèque! Le pire est que l'absurdité entière de la vie a fait que je n'ai même pas été surprise face à cette situation.

Une heure et demie plus tard (je déteste travailler dans une bibliothèque, pas le moyen d'y siroter un café), je suis sortie, 9 livres en plus (bouquins, s'entend!). Je suis passée au gym. Pour perdre ces livres en trop? Non. Pour évacuer le stress et maîtriser ma respiration en temps de crise (lire: jogging)? Oui.

samedi 26 janvier 2008

Pas sans mon café

Ce matin, papa y est allé d'une bonne blague.

C'est qu'il me semble que les pneus de ma voiture sont mous (ceux qui me connaissent savent à quel point je ne connais rien à (et je n'adore pas) la mécanique automobile. Il me dit donc: Ben, va mettre de l'air dedans!!!
- Mais là, je sais pas trop comment, où, combien... (suppliante pour qu'il le fasse à ma place)
- Ouin, ben, va falloir que tu te fasses un chum ben vite toé là!

Grrr!!! Pas drôle la blague. Oser me rappeler à quel point je suis seuuuuuuuule et pathétique, et même pas foutue de mettre de l'air dans ses pneus...

Surtout que je n'avais pas encore pris mon café.

(à noter qu'il est finalement allé mettre de l'air dans mes pneus...Pour se faire pardonner de la blague sans doute...)

Priceless...

- Quelques drinks et frites au Liverpool: 12$
- Entrée aux Marches (incluant 3 consommations gratuites. Eh oui! les vendredi avant minuit et demie, pour les filles): 3$
- Passer une soirée avec mes amies à oublier le déraillement: Priceless!

vendredi 25 janvier 2008

Le déraillement

Ça va être dur, Caroline, me dit mon directeur de recherche. Ça y est, j’ai déraillé, c’est sûr...

Eh oui! Quelques wagons de ma locomotive ont quitté les rails. Pas l’accident du siècle, mais disons juste assez pour être un peu découragée. C’est que j’ai perdu le contrôle et je déteste ça. Il me faudra travailler pas mal pour remettre tout ça sur la track.

Des formulations alambiquées (j’ai même eu droit à l’étymologie du mot, pas que je ne comprenais pas!), une intro qui en dit trop, une problématique qui ne va pas là du tout, un contexte mince. Disons que je m’y attendais! Mais la tâche à laquelle je dois m’atteler pour le moment est, disons, immense (pour un projet de mémoire, s’entend! Je lui ai dit, au directeur : Mais là, c’est un projet!! [il fait déjà 20 pages, pas terminé, quand même])

Donc, me voilà, de retour à la maison, avec 6-7 livres en plus (des bouquins, je veux dire, mais la pression supplémentaire aussi). Le massage que je me suis payé hier a perdu tout effet de bien-être. En attendant d’apprendre à être zen et à laisser aller les choses, je me sers une bière et me fait un nachos. Je vais voir les amies ce soir, ça fera du bien.

Y a de ces incontournables qui vous remontent!

jeudi 24 janvier 2008

Au hasard

Cet après-midi, en voiture, au hasard d'une lumière rouge, j'ai changé le cd dans mon lecteur. J'ai fait vite et glissé ma main dans la pile de cd pour en choisir un, au hasard.

La lumière devient verte. Play. Cat Stevens, au hasard. Hmmmm, faudrait bien que je déniche Harold et Maude... pour Harold, pour Maude et pour la trame sonore de M. Stevens.

CN n'a qu'à bien se tenir!

Ai croisé mon directeur de recherche tantôt.
Paraît que j'avance à la vitesse d'un train.
Vais savoir demain si j'ai déraillé.

mercredi 23 janvier 2008

Quelques heures plus tôt...dans le Pacifique!

Il faut croire que malgré mon exploration du comment-faire-un-blog-en-deux-temps-trois-mouvements, je ne maîtrise pas toute cette technologie. J'avais oublié de changer le fuseau horaire qui était fixé à l'heure du Pacifique. Désolée. Alala!
Voilà une première situation de rétablie. Un pas vers le succès, Youppi!

Je ne sais pas respirer

J’ai récemment réalisé que je ne sais pas respirer. Oui, oui, vous avez bien lu! Une action pourtant si simple qu’inspirer, laisser entre l’air, puis le faire ressortir m’est assez difficile. Surtout en période de stress, d’angoisse, de joie, de colère, de tristesse! Bref, un peu tout le temps.

Ce sont les cours de yoga qui m’ont permis de faire cette constatation. À tous les mercredi soirs (ou presque. Il ne s’agit encore que du début de ma résolution, va-t-elle tenir?), donc, je vais inspirer et expirer dans des postures pas toujours confortables. (Vous essaierez de prendre une grande puff d'air en faisant le «cobra»!) Le tout dans le but de relaxer et de rétablir l’énergie dans mon dedans. Mais je me concentre trop pour synchroniser ma respiration avec le mouvement que j’en oublie parfois que j’inspire tellement que mes poumons veulent éclater ou encore que j’ai tout expirer et qu’ils se collent l’un sur l’autre rendant la prochaine inspiration ardue.

Une chose aussi simple peut devenir tellement complexe quand on y pense. Allez, faites l’exercice! Inspirez, expirez, inspirez, expirez, mais n’oubliez pas de ne pas trop y penser. Cela pourrait résulter en un poumon foulé ou encore en hyperventilation éternelle. Bonne chance!

Première tentive de maîtrise

Voilà. Je me lance. Je bloggue, donc je suis, un peu plus.

J'ai tout essayé: modifié les polices, les couleurs, le titre, me décrire. Je tente de maîtriser ce nouveau médium qui me permettra d'étendre mes états d'âme et mes histoires rocambolesques sur la toile. Bon, ce ne sera peut-être si palpitant, mais j'essaie tout de même de vous vendre ma salade!

Il s'agit ici d'un blog sur mon incapacité de maîtriser quoi que ce soit. Je me débrouille dans pleins de choses, mais je ne maîtrise rien de particulier. Pour la control freak que je suis, ce n'est pas facile à admettre. Mais là! je fais une maîtrise, dont le but est justement de maîtriser une méthode de recherche et un sujet. Vais-jy y arriver?

Je vous ferai donc part, au cours de mes publications, de toutes ces petites choses qui m'échappent. De tout mon cheminement vers ce laisser-aller qui est sensé nous permettre de vivre pleinement le moment présent...ou pas.

Donc, me voilà! En noir sur blanc, en tentative de me maîtriser un peu plus.