samedi 26 décembre 2009

Rafale à rebours

Houlala! 10 jours sans écrire...il doit s'être passé beaucoup de choses depuis ce temps... Je ne sais plus, peut-être bien oui. Je me réveille un peu, après avoir dormi sur un film, fait un sauna et joué au ballon-balai.

Hier, 25 décembre, j'ai glissé en trois skis pendant la nuit, sous les arbres enneigés. Ma grand-mère nous a récité un conte qu'elle a appris lorsqu'elle avait six ans. Je me la suis coulé douce près d'un feu de camp. J'ai tout déballé et j'ai réussi à ne pas exploser.

Avant-hier, 24 décembre, j'ai aimé être en famille. J'ai senti le parfum de ma grand-mère, de mes tantes, de mon grand-père et vu le ventre plus rond de ma cousine. On a tout déballé. On a tout engouffré. On a tout bu. Première sortie de raquette en me rappelant que l'adolescence, ce n'est pas toujours le meilleur moment.

Avant-avant-hier...souper fondue chez des amis, fin de game de hockey. On termine les derniers cadeaux.

Avant-avant-avant-hier...rencontre avec le directeur, deadline, 5 à 7 où je suis restée embarrée dehors, vin blanc, fruits de mer coco.

Avant-avant-vous avez compris...soirée ciné avec de grosses lunettes.

A-A-A-..., journée au spa, sieste, 8-8-8.

...party entre amis, la tête dans l'cul.

...Nez Rouge jusqu'à 04h30. Au McDo, on assiste au changement de menu. Le déjeuner est un lever de soleil.

...festin pour la fête de la coloc, on pense à recharger sa batterie, rencontre avec le directeur.

...party staff, un raton dans le plafond, la 220 à 04h00 du matin.

...après, ou plutôt avant, c'est flou, déjà un souvenir lointain. L'année s'étire à sa fin...

mercredi 16 décembre 2009

Recettes pour survivre au poids des fêtes!

En vrac et en accéléré, des petites recettes à faire avant, après ou pendant les fêtes, question de bien manger et de s'alléger l'estomac.

- soupe asiatique aux crevettes (bouillon de poulet, jus de poisson, gingembre, coriandre, sauce piquante, sauce hoisin, légumes, crevettes)

- salade d'épinard à la truite et à la mangue (faire cuire la truite avec de la lime et de la coriandre, faire sauter une salsa mangue, échalottes, sauce soya et servir sur des épinards)

- des moules (à la bière, à la crème, ou au vin blanc, avec des poivrons, des tomates...)

- crème de zucchinis ou d'épinards, ou de poireaux

Entre deux dindes et quatre tourtières, Bon Appétit!!!

vendredi 11 décembre 2009

Ti-jean et son p'tit change!

Conte du temps des fêtes
Par Caroline Fontaine


C’est l’histoire de Ti-Jean.
Ti-Jean est un gentil p'tit gars. Ti-Jean a dix-sept ans.
Comme tous les jeunes de son temps, il consomme des gadgets et consume son temps devant les écrans, les petits et les grands.
Ti-Jean écoute de la musique dans un Ipod et se bouche les oreilles avec du hip-hop.
Ti-Jean met des vêtements trop grands qui coûtent trop cher et même ses casquettes où il se perd lui empêchent de voir devant.
Ti-Jean parle peu et marmonne beaucoup. Il paraît endormi, mais en dehors de tout ça, c’est un doux.
La veille du jour de l’an, il dormait sur le divan. Il dorait ses rêves de la belle Sophie, en soupirant. Ti-Jean voulait pas fêter dans la parenté, voulait pas faire comme on lui avait d’mander. Il voulait pas s’faire dire : Bonne année, mon grand. Succès dans tes éééééétuuuuuudeeeees…
Sa mère qui lui crispait les nerfs et son père qui encore l’exaspère sont partis…
sans lui!

Ses parents sont partis, l’ont laissé seul avec un restant de macaroni. Au début, Ti-Jean se disait qu’il pourra faire ce qu’il voulait de sa soirée, que ce serait plaisant de jouer aux jeux vidéo et d’écouter de la musique plus fort qu’à l’habitude.

Le temps passe et rien ne se passe.

Une petite fringale lui creuse l’estomac. Il se rend à la cuisine et met le restant de macaroni aux tomates dans le four micro-ondes. Il vient ti pas pour peser sur «start» qu’il entend un drôle de bruit dans la porte patio. Une sorte de …

Tic à tic à tac à tac à tic tic tac!

Ti-Jean se retourne et qu’est-ce qu’il voit ti pas!? Un canard qui se pète la face dans la porte patio familiale. Le pauvre canard se heurte à la vitre, recule et se donne un autre élan, convaincu qu’il réussira, mais il se pète le bec à nouveau et ça fait (tac tic à tac!..) Ti-Jean va lui ouvrir. Le pauvre canard, les plumes enneigées, lui souri et lui dit en zézeillant : Z’aurais fini par réuchir tu zais! Dans la vie, faut toujours échayer de défoncher des portes. Bon ben j’zuis là pour t’aider mon Ti-Zean!

Ti-Jean est abasourdi. Il ne comprend pas en quoi un canard parlant pourrait l’aider. Il veut seulement la paix en cette veille de nouvel an. Il prend le canard et l’enferme dans la salle de bain (après lui avoir fait couler un bon bain chaud évidemment!).

Ti-Jean se dit que s’il appelait ses amis, ils pourraient le conseiller sur la technique à adopter pour se débarrasser de cette vilaine hallucination. Il vient ti pas pour peser sur le «talk» de son cellulaire qu’il entend un drôle de bruit venant du sous-sol. Il descend et réalise que le bruit provient du congélateur. Une sorte de …

Tic à tic à tac à tac à tic tic tac!

Ti-Jean ouvre la porte apeuré et qu’est-ce qu’il voit ti pas sortir de là : un ours polaire. Un ours immense comme ceux des annonces de Coca-cola. Le pauvre ours, un peu givré, lui souri en disant : J’aurais fini par en sortir tu sais! Dans la vie, faut toujours essayer de s’en sortir. Bon ben j’suis là pour t’aider mon Ti-Jean!

Ti-Jean est abasourdi. Il ne comprend pas comment un canard qui barbotte maintenant dans son bain et un ours polaire sortant du comptoir des surgelés pourraient l’aider. Ti-Jean veut la paix, s’installer devant la télévision et jouer aux jeux vidéo. Il installe l’ours, dans le salon (il n’y avait pas assez de place dans la salle de bain). L’ours se couche sur le ventre, la gueule ouverte, devant le foyer et semble attendre les ordres de Ti-Jean.

Ti-Jean s’installe donc sur le divan, prêt à ouvrir le téléviseur. Il vient ti pas pour peser sur le «power» de la manette qu’il entend un drôle de bruit venant de la salle de bain. Une sorte de …

Tic à tic à tac à tac à tic tic tac!

Ti-Jean se dit que c’est sans doute le canard qui a décidé de jouer au karaoké avec la douche téléphone. Il entre dans la salle de bain. Le canard flotte sur la mousse, silencieusement, mais toujours le même tac tic à tac! qui semble provenir de la toilette. Il soulève le couvercle des toilettes et qu’est-ce qu’il voit ti pas!? Une queue de castor qui flacotte de touts bords, touts côtés. Il se présente par le siège celui-là! Ti-Jean remonte ses manches et aide le pauvre à sortir de là. Le pauvre castor, de l’eau plein la bouche, lui souri en disant : J’aurais fini par réussir, tu sais! Dans la vie, faut parfois aller de reculons pour avancer. Bon ben j’suis là pour t’aider mon Ti-Jean!

Ti-Jean est abasourdi. Il ne comprend pas ce qu’un canard, un ours polaire et un castor pourraient faire pour l’aider. Le castor, voyant que Ti-Jean n’a rien à lui demander s’installe sous le sapin et commence à gruger le tronc.

Plus le temps passe, plus Ti-jean se rend compte que sa soirée n’est pas du tout ce qu’il aurait espérer. Le plan qu’il avait de se la couler douce se transforme rapidement en cauchemar zoologique. Il souhaiterait soudainement être avec ses parents, au party de sa tante (avec la voisine Sophie tout près). Il souhaiterait ne plus être seul. Même ses jeux vidéo ne le tentent plus. Une idée lui vient! Il pourrait prendre le dernier autobus jusque chez sa tante.

Ti-Jean, incertain de l’heure à laquelle l’autobus passera se décide à aller voir sur l’ordinateur. Il vient ti pas pour peser sur le «on» de l’ordi qu’il entend un drôle de bruit venant du garde robe. Une sorte de …

Tic à tic à tac à tac à tic tic tac!

Il ouvre la porte et sursaute à la vue d’un immense caribou, les bois emprisonnés dans les vêtements et les supports. Ti-Jean l’aide à démêler tout ça. Le caribou rassuré, lui souri en disant : J’aurais réussi tu sais. Dans la vie, même les bois les plus emmêlés finissent par se libérer. Bon ben, j’suis là pour t’aider mon Ti-Jean!

Ti-Jean est abasourdi. Le canard flotte toujours en silence dans le bain, l’ours s’est endormi devant le foyer et le castor est en train de construire un véritable village de bâtons de popsicle tirés à même le sapin. Ti-Jean repense à son idée d’aller prendre l’autobus. Il n’y a plus une seconde à perdre. Il met son manteau. Il fait le tour de ses poches et se rend compte qu’il n’a pas un sous. Prendre l’autobus lui coûterait 3,30$. Alors qu’il réfléchi à où il pourrait trouver ce petit change, un bruit sourd se fit entendre. Le caribou vient de défoncer le mur. Il a le derrière dans la chambre et la tête, au dessus du foyer, dans le salon.

Ti-Jean est hors de lui. Tout lui échappe. Le canard attiré par le bruit se sèche les plumes près du feu. Les animaux regardent Ti-Jean avec de grands yeux. Ils sont là pour l’aider, mais ne savent pas quoi faire. Ti-Jean dans un excès de découragement frappe du plus fort qu’il peut sur le mur du salon. Un cadre installé là, offert par son grand-père, vacille. Le cadre, un portrait de la reine d’Angleterre, continuer de vaciller sous le choc (et pour rendre la scène dramatique, c’est le dénouement après tout!) puis tombe sur le sol et se fracasse. À cet instant, quelque chose de magique se produit.

Les animaux se transforment en p’tit change sous les yeux de Ti-Jean. Le canard, qui était en fait un huard, devient une belle piasse dorée. L’ours polaire rapetisse en 2 piasse. Le castor en 5 sous, pis le caribou en trente sous. Vous me direz que ça faisait cinq sous de trop. Qu’il aurait pu se passer du castor, mais par chez nous, les trente sous en valent 25, allez savoir!

Ti-Jean, que plus rien ne pouvait surprendre, ramasse le p’tit change, chausse ses bottes puis met ses mitaines. Il descend dans la rue. La neige lui grafigne la figure. C’est la tempête, et il brave les rafales, décidé à aller rejoindre sa famille.

En attendant que l’autobus arrive, Ti-Jean regarde le p’tit change qu’il a dans ses mains.

Yen a qui disent que l’argent ne pousse pas dans les arbres, mais ce soir là, Ti-Jean a réalisé que la vraie richesse était dans la nature pis que le vrai plaisir, fallait le partager!

Joyeux temps des fêtes! xX

vendredi 4 décembre 2009

Calvaire - exposant 10

Voilà finalement, la brève explication de mon calvaire du mois d'octobre. J'ai eu des poux! Oui, comme un enfant qui revient de l'école en se grattant la tête un peu trop souvent...

Et là, la malédiction, et le calvaire, se poursuivent. Il y a un rat dans le logement d'en bas dans mon bloc. Coudonc, qu'ai-je fait au bon Dieu pour qu'il me punisse par l'envahissement de bestioles!? Dites-le moi et je ferai mon mea culpa, sincèrement.

mercredi 2 décembre 2009

L'art du bodysurfing

Ok. Je n'ai jamais fait de bodysurfing, mais!!!!...il y a des choses qui ne sont font pas pour quiconque maîtrise l'art du bodysurfing.

1. Être tout mou et trop saoûl. (ça ne tient pas bien, c'est comme pour la nage)
2. Se ramasser à plat ventre. (les gens ne savent pas où mettre les mains pour te tenir)
3. et surtout! Partir de l'arrière de la foule. (c'est non ça, les enfants! On ne vous voit pas arriver, car on regarde le show...en avant)

Dans le fond, le bodysurfing est une des choses les plus égoïste qui existe, car en réalité, il n'y a qu'une personne qui a réellement du fun!

lundi 30 novembre 2009

Flocons de lundi

Petits moments de ma journée, en rafale de neige:

Devant ma fenêtre, les flocons hésitent entre monter ou descendre, sur fond de brique rouge.

Je n'ai plus de café, je me gâte d'un vanille française et je mets de la musique de big band qui grichent.

Un potage, un polar.

Hier, j'ai installé les décorations de Noël chez mes parents en regardant l'avant-match de la Coupe Grey: ambiance des fêtes.

Des sapins et des lumières, une marche autour du lac.

Un brouillard de Londres (qui s'appelle vraiment comme ça), dans un café de notre globe.

Transporter une laveuse. (bon, ok, ça ne met pas dans l'esprit des fêtes ça!)

jeudi 26 novembre 2009

Vaccinée

Hier, la mère me dit que le père est allé chercher un coupon pour moi. D'accord, je vais y aller, le souper familial est compris dans mon «h1n1 deal».

On se pointe là à 19h. Trois personnes accueillantes (pour vrai) vérifient notre coupon. Bon jour, bonne heure. On va dans la file. Avant d'aller s'inscrire, une madame me demande: «vous vous sentez bien aujourd'hui?» tout en m'indiquant de me purelliser les mains. «Euh, oui...je pense.» Elle n'y a pas pensé la madame qu'hier était le 25 novembre, journée de tristesse pour toutes les vieilles filles de ce monde. Non, je ne me sens pas bien!

On va s'inscrire et ils nous remettent un numéro. Nous, on est dans le groupe 22. En recevant mon numéro et en m'asseyant avec ma «gang» je propose qu'on se trouve un cri d'équipe...les gens sont perplexes. Je regarde le groupe devant nous partir dans un corridor avec un petit arrière-goût de four crématoire.

Notre tour arrive et nous sommes guidés dans une salle où un infirmier beaucoup trop louche (il a passé la journée à faire le même discours et doit regarder ses feuilles, mal à l'aise) nous informe des avantages et effets secondaires du vaccin. Il nous regarde cocher «non» partout. Une gentille intervenant sociale nous indique une cabine de libre, à ma famille et moi. C'est du luxe, car on hérite d'une cabine de chochotte avec un gros divan et une infirmière trop gentille. Et hop, le vaccin est fait!

15 minutes plus tard (fallait attendre tout d'un coup qu'une réaction allergique se produise). On sort du centre de vaccination (et dire qu'il y avait une télévision avec un dvd de passe-partout! j'aurais maximiser mon 15 minutes en apprenant des tounes, ça a l'air à la mode ces temps-ci). En sortant, un monde bizarre s'offre à nous. Une affiche indiquant une cartomancienne. Le liqui-wow. Des carrousselles avec chevaux ayant deux grosses pattes au lieu de quatre. Des toutous de caniches roses dans un sac de plastique transparent. Tout plein de chandails du Canadien.

Ma mère se plaint déjà d'avoir mal un peu. Chochotte! (bon ok, ce matin, c'est moi qui ai mal.)

lundi 23 novembre 2009

Les prêtres unis contre KISS

La P.U.C.K. avait un joueur en moins. Lors d'une belle fin de party, il a été décrété que je serais ce joueur manquant. Tournoi d'impro, donc, la fin de semaine passée.

On s'est amusé comme des petits fous. On s'pète la puck! On a joué vraiment bien. On s'frenche la puck! On a fait le party dans les corridors de l'hôtel en utilisant un fil de fer à repasser comme limbo. On s'pimp la puck! On a perdu des matchs qu'on aurait dû gagner. On s'fuck la puck! On a ri, on a presque pas pleuré. On s'aime la puck! La fin de semaine est terminée. On s'quitte la puck!

Je n'ai pas offert de performance marquante pendant la fin de semaine. Par contre, j'ai renoué avec l'impro et j'ai bien envie d'aller voir un peu plus loin où ça peut me mener tout ça.

samedi 7 novembre 2009

BlaBla..beurkk

Pas le goût de cuisiner. Le cinéma est à 19h10, pas envie de rien préparer. On se dirige au centre-ville, pas envie de trop payer. BlaBla.

Pas envie d'y retourner.

Première déception: pas moyen d'acheter la bière en pichet (mystère plus grand que celui de la caramilk).

Deuxième déception: c'est looooonnnnngggg...

Et là, le début des frustrations...Ah! un genre de poil/cheveux/fil dans ma soupe. Bof, je suis pas dédaigneuse. Je tiens ça mort. Mon assiette arrive...humm, me semble que je n'ai pas commandé ça. Je voulais les escargots au pastis, pas à l'ail. Pas envie d'ail. Alors, je chiale (en plus, notre serveuse était en formation) et on m'apporte mon entrée d'escargot...sauf qu'en attendant, je mange la salade de l'assiette qu'elles m'avaient apportée (la serveuse sénior m'a fait payer la salade qui était en fait leur erreur!)

Ensuite, c'est pas fini! Le wrap n'est pas bon. Deux amies sont déçues. Vieille salade, vieille tomate réchauffées. Une amie trouve un bout d'os dans son burger. Elle le dit à la serveuse sénior qui lui répond: ah, t'as pris le bison. Ouin, c'est de la viande bio. C'est des choses qui arrivent! et moi de répondre avec mon air diplomatement bête: Tu vois! C't'un os bio!

On paye nos factures (la mienne étant plus élevée que prévue) et on lève les pattes.

Pas envie de leur faire une bonne pub.

mercredi 4 novembre 2009

Pourquoi je déteste le slam

(à lire sur un rythme syncopé, en mettant l'accent sur les rimes)

Moi aussi, je peux parler de l'actualitÉ en punchant sur des rimes en «É». Je peux discourir longtemps, sans prendre mon souffle un instant. Seulement parler du négatif comme un pauvre enfant naïf à qui on a appris que gueuler c'était parler. Je déteste les slammeurs qui n'ont aucune chaleur. Ils me donnent mal au coeur, d'autant plus que la bière au Boquébière n'est pas la meilleure! J'aurais envie de leur dire de retourner écrire, de trouver encore plus d'images et des contenus qui valent ces pages. La grippe, le suicide et les deux tours tombées sont des sujets que j'ose presque dire sans intérêt. Les slammeurs ont des gueules d'enfants d'école à qui on aurait interdit la télévision. Ils gueulent comme un métronome, mais n'ont pas réchauffé ma nuit d'automne ni rempli mes visions.

dimanche 1 novembre 2009

Depuis la dernière fois

Il s'est passé des trucs. Je suis pas encore en état de vous faire part de mon calvaire, j'en suis toujours à toucher du bois.

Depuis la dernière fois, j'ai réussi à aller voir Metric et c'était géant. Me suis sentie un peu trop vieille, mais je commence à avoir l'habitude. J'ai validé mon envie de me déguiser en hipster cette année. C'est rigolo de se déguiser en gens qui se déguisent. Moment fort de la soirée, le New York resto chinois, près d'une des murailles du china town. Un gros bol de soupe dans l'air froid.

Depuis la dernière fois, je suis partie deux semaines à l'autre bout de nulle part, dans le cul de sac d'un rang, tourner un film. Y gérer le stress de tous (sauf le mien), y faire de belles rencontres, y vivre des délires, y avoir les larmes aux yeux, y faire quelque chose de plus grand que soi, ne pas trop y dormir, y boire beaucoup. Dans les campagnes lointaines, je suis allé, y donner une partie de moi. Ça a aussi été géant.

Depuis la dernière fois que j'ai écrit, il s'est sûrement passé d'autres choses. Depuis la dernière fois, j'ai grandi un peu plus je crois. Pourtant, j'arrive de voir «where the wild things are» et j'ai rajeuni pour un long moment maintenant!

jeudi 8 octobre 2009

...

CALVAIRE

(vous comprendrez plus tard pourquoi)

dimanche 4 octobre 2009

Sondage sur le pathétisme

À votre avis, laquelle des situations suivantes est la plus pathétique?

Situation A
Dire bonjour à quelqu'un pour ne pas avoir l'air sauvage, parce que je me dis: «ouin, j'ai pas grand chose à lui dire, c'est pas comme si on se connaît vraiment, mais quand même, faudrait pas que j'aie l'air sauvage, c'est quand même l'ami de mon amie» et ne pas être reconnue par ce quelqu'un.

Situation B
Sortir prendre un verre en ville un vendredi soir bondé et être vêtue d'un polar. Puis, surtout, avoir dans ses pieds d'énormes crocs affreux et même pas avoir l'envie de revenir dans la voiture pour les changer.

Situation C
Passer son samedi soir, seule, devant le match de hockey et être bien.

Situation D
Envoyer une partie de mon travail de mémoire à mon directeur, un samedi soir, à 20h30.

Situation E
N'avoir qu'un sondage bidon à publier comme 100e message. Joyeux anniversaire à la non-maîtriseuse que je suis!

* Vous pouvez aussi choisir l'option «toutes ces réponses».

samedi 3 octobre 2009

En pleine poire!

Voilà. Je voulais envoyer ce texte au concours littéraire, mais j'ai royalement «choké». Je vous l'envoie donc, en pleine poire! Inspirations: le thème (les mots à la bouche) et les soirées bondées. Enjoy...ou pas!
***
C’était bondé comme à l’habitude. Quelques endurcis accotés au bar jasaient avec la nouvelle barmaid. Elle avait l’air de se demander ce qu’elle faisait là, à leur servir des bières pression, elle qui rêvait sans doute de déménager à Montréal poursuivre des études en marketing ou quelque chose du genre.

Des amis m’avaient traîné jusqu’ici. Je dis «traîné», car je n’avais aucune envie d’assister au spectacle de la soirée, aucune envie de hocher de la tête sur le rythme d’une musique que je ne connaissais pas, aucune envie de faire semblant d’aimer ça. Ils m’avaient ainsi traîné. Pourquoi? Je ne sais pas. Peut-être que pour un couple, vient parfois le temps de voir d’autres gens dans leur sortie du samedi soir, de retrouver l’impression de gang d’autrefois, d’avoir quelqu’un à qui parler pour meubler leur silence habituel. Ainsi donc, plus pathétique encore, un couple d’amis m’avaient traîné dans ce bar.

J’étais debout sur la piste de danse, le regard intensément plongé sur le haut-parleur. Le vide noir du haut-parleur, en fait. Je prenais de grandes gorgées de bière en fixant cette invitante image. Au moins, la soirée ne serait pas ratée. J’allais la terminer juste assez engourdi pour passer une belle nuit.

On en était maintenant au deuxième groupe de la soirée et j’en étais à ma troisième importée. Une fille passe à mes côtés pour aller rejoindre ses amies qui sont devant moi. Une fille magnifique qui fait rêver, mais qui vous donne envie de ne jamais dormir. La guitare entame un solo et je porte la bouteille vide à mes lèvres. Je pose la bouteille d’outre-mer sur une table derrière moi. Moment de malaise, de déséquilibre. Je déteste avoir les mains vides, debout dans un bar. Je ne sais jamais quoi faire avec. Les mains vides et les yeux pleins de la vue de cette fille.

Je nous projette dans un futur que je ne souhaite pas très lointain. On se promènerait en ville. J’aurais mis mon bras autour de ses épaules nonchalamment et elle aurait la tête légèrement inclinée. On arrêterait dans le bar du coin, celui où on passe pour des habitués. Les copains viendraient nous rejoindre et on boirait comme s’il n’y avait pas de lendemain. On terminerait la soirée à marcher jusque chez elle, main dans la main, en tombant quelques fois. On s’embrasserait dans l’escalier. On fumerait des cigarettes sur son balcon en attendant que le soleil se lève et on s’endormirait à moitié habillés, illusionnés que le monde nous appartient.

C'est la vision trop parfaite ou bien c'est l'engourdissement généralisé de mon cerveau, mais j'ai l'envie soudaine de lui parler. Je vais me chercher une autre importée, pour le courage et l’équilibre. Je porte la première gorgée à mes lèvres en pensant à ce que je pourrais lui dire. Je la regarde ne pas danser. Elle est magnifique, droite sur la piste de danse, l’air de se demander si elle aime la musique qu’elle entend. Deuxième gorgée qui me descend dans le gosier, je ne suis pas davantage inspiré. Comme si l’alcool pouvait m’ensevelir de mots, je bois ma bière avec la soif de trouver quelque chose à lui dire. Je la regarde et je bois. Je ne sais pas ce qui m’inspire, au final. C’est comme si la regarder m’empêche de réfléchir, comme si mon cerveau doit analyser quelque chose de tellement intense en l’observant qu’il ne peut pas m’aider à trouver une phrase intelligente à lui dire. La chanteuse présente maintenant ses musiciens. Ma bouteille est terminée. Le vide désertique, la sécheresse. Je n’ai toujours rien à lui dire.

Je sens que le spectacle achève. Elle se retourne, l’air de vouloir évaluer le nombre de personnes qui sont restées jusqu’à la fin. Nos regards se croisent brièvement. Aucun sourire ou étincelle. Un seul regard. Je ne peux plus attendre. Je navigue jusqu’au bar.

Je reviens, une bière dans chaque main, aucune réplique en poche. Il n’y aura que moi, devant elle. L’essentiel. J’arrive sur la piste. Elle n’y est plus. Ses amies non plus. Le batteur en est au solo et ça percute.

Je déteste être planté, debout dans un bar, les mains trop pleines.

mercredi 30 septembre 2009

Le brouillard

Nebbia, le brouillard. Là où on hallucine des objets, des êtres, là où on imagine. Je serais restée toute la nuit bercée dans ce brouillard. J'ai vu un champ de fleurs apparaître dans le lever du soleil. J'ai vu une pluie qui tombe dur. J'ai vu de grands enfants s'amuser et flotter dans le vide. Dans le brouillard, je les ai vu me dire aurevoir, un mouchoir à la main, sous la neige.



Il ne faut pas regarder le plancher. Il faut regarder en haut, car c'est d'en haut qu'arrivent les belles choses.


Je suis sortie de la salle, émue et j'ai levé les yeux. En haut, il y avait une grosse lune dans le brouillard et Jupiter scintillait. Les belles choses arrivent souvent d'en haut...

vendredi 18 septembre 2009

4 pour 1

Mercredi dernier, j'avais une soirée à «coordonner». Le genre de soirée où il faut que je cours, que je fasse plusieurs lieux, en peu de temps. Dans ce cas-ci, il s'agissait de plusieurs shows...en fait, seulement deux.

Karkwa et Alice and the intellects. Karkwa que j'ai déjà vu en show (dans une salle plus excitante) et mon billet qui m'avait été donné. Alice que j'ai déjà manqué et que j'avais donc envie de voir. Mais bon, suite à mes contacts jet-set, je savais que le show d'Alice ne commencerait pas avant 21h30. Fine! Un petit tour à la première moitié du show de Karkwa, se sauver décemment pendant la mi-temps. Coordination facile. As easy as one two three.

Mais là, élément surprise. Karkwa a une première partie. Quoi? Depuis quand des premières parties au centre culturel (les têtes grises se couchent pas trop tard les soirs de semaine, je ne vous apprend pas grand chose). Et une première partie que j'ai détesté. C'était quétaine, surjoué. Le plus triste, je ne pouvais pas trop somnoler ou me marrer du chanteur allégrement (j'étais assise en plein centre, rangée f) Je me disais constamment: chaque minute de ce bidouillage douteux (citant ici matante ju) me fait manquer Karkwa.

Le show de Karkwa a commencé à 21h et j'ai quitté à 21h40, m'excusant maladroitement à une demie-rangée. Mai c'était si bon. Je déteste cette salle pour ce genre de show, mais assis près de la scène, ce n'est pas si tant pire! Arrivée au téléphone rouge, quinze minutes plus tard...La première partie joue encore! grrr...j'aurais pu voir Karkwa plus longtemps. Mais bon, l'ouverture du show d'Alice est bien. Le chanteur de Jake and the leprechauns et son projet solo, en français.

Le show final de la soirée valait le coup. À découvrir, sur leur myspace...alice and the intellects. Cuz a high grade just makes you feel smart.

samedi 12 septembre 2009

Flashback

«Il fait chaud, il fait noir...on se crérait aux Marches»

Pas mal moins saoûls, se tenant plus décemment, ne frenchant personne, avec des vêtements qui n'étaient pas payés par nos parents, après qu'un des amis soit allé coucher sa petite, se rappelant de belles années...on se serait presque crus aux Marches hier soir au show des Planet Smashers. Back in times...

L'avantage d'avoir vielli par contre est que nous sommes arrivées à 23h, heure pile où le show commencait et nous avons pu prédire le rappel...c'est ça l'expérience!!!! ;)

vendredi 11 septembre 2009

Moyenne d'âge

Rentrée universitaire qui rime avec bière, avec étudiants un peu trop fiers, avec «me suis couché tard hier» et avec plein d'autres affaires!!!

De mon côté, la rentrée veut dire la dernière. Dernière session, car je déposerai en décembre, c'est promis juré-craché. Pour cette année, la rentrée rime également avec semaine bien remplie (bon, je sais que ça ne rime pas littéralement, mais coudonc!)

Mardi, suis allée à l'impro de la Kocus. Belle petite soirée de délires avec des gens bien sympa. Ça deviendra une habitude, je crois.

Mercredi, après un barbecue que seules les universitaires dîplomées que nous sommes pouvaient accomplir, le show des L-o-c-o. Avec une toune dans la tête (i got a feeling...), allons se remettre dans l'ambiance de notre début vingtaine! Une autre belle soirée, sans trop de délires et avec juste assez de retours en arrière.

Jeudi, après un match de volley et un cours (intense) de jazz moderne (!), le show de Xavier Caféine, que nous avons skipé pour aller faire un tour à la soirée de financement des TGO, que nous avons re-skipée pour retourner voir Malajube. Malajube qui était en feu (pas littéralement, ici non plus). Hop la vie, ils ont enchaîné les succès, fait grincer les guitares et se sont même adressés à la jeune foule. La foule du parterre, avec un moyenne d'âge de ...hmmm... je n'ose même plus y penser. La foule attentive et très calme (pas de trash, ah! les jeunes de nos jours! ils devaient avoir peur de froisser leur beau linge ou bien de se faire un peu mal). N'empêche, la soirée s'est bien conclue. Après quelques chansons jouées avec «la nouvelle guitare», achetée au pawn shop du coin, ils n'ont pas joué le «Métronome» (question à mille dollars: l'ont-ils joué en show récemment? nos souvenirs du show du Téléphone Rouge étaient flous).

Ce soir, je retourne à mes vingt ans (et avant encore) en allant faire un tour au Planet smashers, sans doute. Je me demande combien de rentrées ils ont fait...Ils étaient là il y a très très très longtemps. Je parie qu'eux aussi veulent oublier l'âge moyen de leur foule.

samedi 29 août 2009

La bouffe et moi

Ceux qui me connaissent savent que j'adoooore manger au restaurant. Je pense même que j'étais espagnole dans une autre vie (ben oui! adepte de la sieste, du bon vin et des tapas, et plutôt nocturne que matinale), mais ça c'est une autre histoire. Dans ma lignée de bilans de l'été, je veux vous faire part de mes coups de coeur et de mes maux de coeur gastronomiques de l'été.

Maux de coeur
- la Merise, à Orford. En fait, c'est plus un maux de porte-feuille. Ça m'a coûté cher pour un faux resto français, me laissant un arrière-goût d'attrape-touriste.
- le McDo, quand t'as pas de rage (car je dois avouer avoir quelques rages par année). Toutefois, quand t'en as pas du tout envie, mais que c'est le seul resto sur le bord de l'autoroute après un aller-retour Ottawa, tu fais avec, en regardant sur leur magnifique tableau les calories que tu ingères.
- Le Pizzicato qui n'est plus. Je voulais tant y aller cet été, car on y trouve la meilleure pizza en ville.

Coups de coeur
- Lady of the lake, Magog. Après une journée au soleil, en regardant l'orage tomber, les tapas étaient délicieux (carpaccio de boeuf, chèvre chaud, crevettes tempura...)
- L'Olive bleue, Sherbrooke. Je n'y ai jamais soupé, mais les tapas étaient bien bons (me rappelle surtout le saumon au miel)
- mes fines herbes. C'est génial de cuisiner avec ça!
- l'Auguste, Sherbrooke. La solution pour ne pas se ruiner: y aller au dîner. Excellent! J'ai opté pour le saumon et les moules. (maux de coeur: Matante ju n'a pas digérer le tartare)
- La Toquade, Sherbrooke. Pour son forfait cinéma, pour sa bouffe toujours bonne et pour sa terrasse (une des rares qui restent ensoleillée longtemps)

Alors voilà mon bilan qui n'est pas du tout exhaustif. Faites-moi part de vos coups/maux de coeur...

jeudi 27 août 2009

L'air de me dire

17h30, rue King, il y a du traffic. Du traffic sherbrookois, sans plus. Je suis arrêtée à un coin pas trop pittoresque, près de la nouvelle station de radio-canada. C'est soir d'inauguration.

Sur le bord de la rue, il y a Maxime Denommé qui grille une cigarette. C'est que je l'aime bien, moi, Maxime. Je suis presque groupie. Mais ce soir, c'est lui qui a l'air de m'envier. Il me regarde dans ma voiture rouge, le foulard et les cheveux dans le vent, filer vers un souper entre amis, une bouteille de vin sur le côté passager. Il tire sur sa cigarette en faisant les cent pas. Je le regarde l'air de lui dire: Je sais, Max, que tu ne fais pas que jouer dans Virginie.

Et lui me regarde, l'air de me dire: Qu'est-ce que je fous ici?

Ce qu'il en reste

De l'été. Il ne me reste plus trop de chaleur, plus trop de teint bronzé, de l'été. Il ne me reste que quelques musiques. En fait, quatre disques m'ont accompagnée cet été et me suivront encore un moment, je crois. Je vous les partage à l'instant, pas dans l'ordre.

- If you're feeling sinister, Belle and Sebastian
- Viva la vida or death and all his friends, Coldplay
- Around the well, Iron and wine
- Redemption's son, Joseph Arthur

Voilà toute la chaleur et le soleil qu'il reste. Ce qu'il reste de mon été, Jack Kerouac et quelques disques.

mardi 25 août 2009

Ça y est, c'est fait...

J'ai acheté mon nouvel agenda hier. L'été est fini. En fait, pas le vrai été qui se termine, mais plutôt le «beat» d'été, le boulot, les sorties, la chaleur (et la pluie?). Tout ça est maintenant fini.

Ma dernière semaine estivale aura été des plus intense, 86 heures de boulot, un avant-midi à arbre aventure et un party staff de fin d'été. Je suis revenue chez moi, samedi soir, à 23h. Le bloc d'à côté accueillait un gros party, pas grave, je dormirai. Mes voisins d'en dessous s'écriaient à tous les abats faits sur le jeu de Wii bowling, pas grave je dormirai. Et j'ai dormi, puis j'ai dormi.

Oh, la vie est encore plus douce sans boulot. Je suis fatiguée et il y a la tranquilité, pas grave, je me réveillerai!

jeudi 13 août 2009

Les filantes

Je petit déjeune au toast au beurre de peanut ce matin. En allant cherchant mon pain qui a grillé, je vois qu'il est 10h10. Oh, un voeu! Si je comptais tous les voeux que j'ai fait dans les dernières vingt-quatre heures, je n'aurais pas assez de doigts!

Je suis allé voir les filantes hier avec des amis. C'était le soir idéal, pas la meilleur année, pas le meilleur cru, mais la meilleure soirée. Couchée sur un banc d'une messe en plein air, je regarde le ciel. L'air est doux et quelques filantes traversent le ciel. Quoi désirer? la journée avait été parfaite. Après une sieste musicale, pm sur le bord de la piscine à travailler un peu. Bière importée, made in China. Le soleil. Heye, on se paye un souper tapas! Tapas à l'Olive bleue. Vin blanc et papilles qui s'excitent. Ouin, ça ne nous a qu'ouvert l'appétit. On passe au végé chercher des blés d'inde. On se tappe un dessert de blé d'inde. La vie est si douce au fond, je souhaite qu'il en soit ainsi pour toujours.
Oups, je vous ai dit mon voeu!

samedi 8 août 2009

Osheaga 2009



Le soleil et la chaleur étaient au rendez-vous. Les gens et la sueur. Les files d'attente et la musique. Oui, c'est vrai, la musique.




Il me reste de bons souvenirs de cette journée au festival. J'ai d'abord vu la spectacle de Josh Ritter. Je l'aime bien Josh Ritter, mais je n'ai pas réussi à embarquer dans le show. Ça n'a pas duré assez longtemps et même si les hipsters refroidissaient l'air, le soleil plombait dur.


I got a girl in the war, Paul the only thing I know to do is turn up the music and pray that she makes it through




2e show, il faut choisir...hmm...Allons-y pour Parlovr, à l'ombre, sous la tente. Ça crie, ça fait du bruit, mais c'est bon. Dommage que la petite tente n'arrivait pas à contenir tout le monde. Et dommage qu'il ne restait plus la sorte de popsicle qu'on voulait.




3e show, ne déplaçons pas trop d'air. On se dirige vers l'autre petite scène tout près, pour aller écouter K'naan. Ça sonne comme l'été et c'est l'été cette journée là. La bière coule à flots et les adeptes de musique se dévêtissent du mieux qu'ils peuvent.




4e show, faut pas manquer les Eagles of death metal, ils nous intriguent. On est allé finir le spectacle là-bas, devant un moustachu qui sautait partout. C'est tout ce dont je me souviens de ce show: la moustache. Ça devait pas être si terrible, faut croire.




Là, on opte pour une pause «faut sortir du cash-remplir nos bouteilles d'eau-manger-prendre une bière», il faut. Deux heures plus tard, on a réussi à faire tout ça. C'est qu'il y avait du monde, beaucoup de monde. On a donc écouté Elbow et Jason M'raz tout en faisant quelques files par ci par là. Elbow, ça sonne comme du Coldplay. Jason, à part I'm yours, je peux pas dire que j'ai accroché et encore là, il a étiré un peu trop la sauce, sauce qu'il d'ailleurs manquait pas mal dans notre poutine tant attendue. N'empêche, l'ambiance était trop bien. Le soleil qui se couche, la brise du fleuve, les gens qui relaxent un peu partout, le soleil qui se couche, je sais je l'ai déjà dit, mais c'était mon premier coucher de soleil de l'été, je crois.




Après notre petite pause, on se dit qu'on ferait mieux de tout de suite aller se placer pour le show de Coldplay et écouter The Roots sur les écrans. Bonne idée, car on réussi à prendre place près du stage installé dans la foule et quand je dis près, c'est accotée sur la barrière. The Roots nous font une belle musique d'ambiance et joue MA toune, The seeds. I only wanna fertilize another behind my lover's back, I push my seed in her push for life, It's gonna work because I'm pushing it right. Trop drôle.




Dernier show, Coldplay. Je les aime bien, malgré que je ne soit pas une fan finie. Je me disais que c'était bien le genre de show à voir une fois dans sa vie, mais je ne m'attendais pas à grand chose, un piano et quelques ballades. Mais c'était siii bon. Pour vrai, c'était magique. Il y avait la lune qui se remplissait, les feux d'artifices de la Ronde, la chaleur et la foule à perte de vue. Ils ont joué fort, ont été généreux et on eu l'air d'avoir du plaisir. Deux moments forts: quand ils ont repris Billie Jean sur la petite scène, en regardant les feux d'artifices et Fix you (je ne me souvenais même plus de cette chanson là). Ah oui et l'ambiance de leur dernier disque, la renaissance, le renouveau, la viva! Ça faisait tout chaud.


samedi 1 août 2009

Such a perfect day

En fait, c'était un perfect week. Une semaine de vacances vraiment géniale. J'ai joué au volley-ball, fait de l'escalade, du bateau, du jogging, me suis fait bronzer. Et là, tantôt, je me sauve à Osheaga. J'ai fêté un peu fort hier, échappé ma soirée, mais j'ai encore une heure pour me réhydrater! Je vous redonne des nouvelles de Coldplay, Josh Ritter, The roots, et les autres!

lundi 27 juillet 2009

La fois où...

...Québec nous a déçues.


Les cheveux au vent, dans la matrix rouge, on se sauve à Québec. Nos vies de folles nous stressent, mais ce petit voyage nous changera les idées. On va voir Metric. Le plan: un bon petit souper, une bouteille de vin, Metric à l'Impérial, un petit verre et dodo chez une amie charitable qui m'a laissé ses clés. La plan était béton.


Mais non, Québec nous a déçues. Dans le déni, on marchait sous la pluie, sans manteau ni parapluie (non non, il ne pleut pas). Bien forcées de se rendre à l,évidence, on arrête dans une pharmacie acheter un parapluie. Québec:1 Nous:0.


Arrivées sur St-Joseph (on planifiait acheter nos billets d'avance), on voit (imaginer un plan à la Vertigo sur nos faces étonnées) une file de plus de 1000 personnes devant l'Impérial. Quoi!!! Non, impossible. Mais le déni ne fonctionne plus. Résignées, on passe se chercher un sandwich ou une salade à l'inter marché et on grignote ça sur la rue, derrière la batisse. On a été beaucoup trop sages et on a même pas osé se prendre une bière ou siroter une bouteille de vin en pleine rue. Québec: 2 Nous: -1.


Après une ou deux heures d'attente, je ne me souviens plus trop, mon dos pourrait mieux vous le dire, on se fait fermer la porte au nez, il n'y a plus de place. On a déjà trop perdu de temps (on est là pour se changer les idées après tout). On décide d'aller voir le show gratuit présenté par le Cirque du soleil. J'ai eu froid, j'ai froid. Je n'ai pas la force d'aller me changer à l'appart et de risquer d'arriver en retard au spectacle. Je m'achète donc pour 55$ de vêtement à la MEC. Sexy dans mes souliers blancs (avec bas noirs), j'assiste au show. C'est bien , c'est ok, mais la déception est toujours palpable, quelque part dans les trippes. On ne voit pas très bien, on a mal aux pieds, au dos. On a pu vingt ans. Ah non, faut pas y penser. Québec: 2 Nous:0


Après la performance on se cherche un petit bistro pour manger (la bouffe de l'intermarché encore sur le coeur) et prendre un verre (il est 22h30 et aucune goutte d'alcool, ce n'est pas normal). On aboutit dans un endroit charmant, La Cuisine, où on se commande une grosse salade et une pinte de blonde! Enfin, on peut relaxer. Québec:2 Nous:1


On se tient la tête hors de l'eau de la déception et la soirée nous semble un peu plus acceptable. C'était effectivement trop beau pour être vrai. On se fait mettre dehors de la place, à 1h00 du mat (le bar était même pas vide) par un espèce de hippie. Québec: 3 Nous:1. Il n'y aura pas de fusillade.


On lui demande de nous appeler un taxi. D'accord. En voyant un taxi arriver, on y embarque. Quoi, ce n'est pas notre taxi. On se fait mettre dehors du taxi!!! Québec:4 Nous: plus grand chose.


On revient à l'appart et jette la serviette. Québec est une ville d'illusions, de déception, aucunement accueillante. Voilà l'histoire de la fois où on a pas vu Metric.

Ottâwâ - la conclusion

J'ai fermé la parenthèse ontarienne vendredi soir, vers 23h30, enfin de retour à la maison. Ça a été une semaine vraiment plaisante. J'ai survécu au manque de solitude (pas évident d'être sociable quand 10 personnes débarquent dans ta cuisine, grande comme un garde-robe, à 6h30 pour déjeuner). Ce qui me reste de ce tournage? Beaucoup de moments cocasses, une liste de phrases ridicules notées un peu partout dans mes cahiers, une expérience intéressante où j'ai pu pratiquer mon anglais et j'en garde finalement cinq livres de plus! Sans blague, j'ai vraiment engraissé pendant la semaine. C'est ce que ça fait manger au resto deux fois par jour pendant 6 jours. C'est ce que ça fait les perdiem de 30$ pour souper (bonne bouffe, avec entrées, bière ou vin). C'est ce que ça fait les resto coréen à 9$ avec beaucoup trop de bouffe et pas assez de temps pour la digérer. (mais si vous voulez des suggestions de resto à ottawa, j'en ai tout pleins!)

Ma semaine de vacances commence et je ne sais trop quoi en faire. I'll go wiht the flow, I suppose.

mardi 21 juillet 2009

Et de deux!

Jour 2 du tournage. Ce matin, ça a été plus relax, quoique je me suis levée tôt. Les plis des draps encore étampés dans la figure, un chaï latté et la journée était partie. Un premier set dans une belle salle de conférence avec un monsieur important qui écrit et dit des choses importantes et qui n'a que quinze minutes à nous accorder. Ça nous en a pris 20, mission accomplie!

On se déplace dans une autre salle pour un prochain set. Une classe de géomatique qui n'en est pas une. Une prof de géomatique qui n'en est pas une. Des graphiques que l'on ne comprend pas. Je suis figurante, une étudiante de géomatique qui n'en est pas une.

On termine la journée de tournage avec un homme qui ressemble étrangement à un mélange de Vince Vaughn et Mark Ruffalo. La météo annonce de la pluie pour demain et on doit tourner en extérieur. Stand by.

On va finalement souper dans un resto japonais où on boit notre Savorroso dans une tasse. Contrairement à hier, le serveur ne nous demande pas: Are you from town? (no, from Montreal) Are you musicians? Wow, so «jeunes et branchés» !

Je passe à l'épicerie pour des petits achats. Me grab une crème glacée Ben and Jerry's. Ce soir, ça goûte sucré.

lundi 20 juillet 2009

Ottâwâ - day1

Jour 1 du tournage. Ah oui, pour ceux qui ne le savent pas, je suis en tournage une semaine à Ottawa (prononcé Ottâwâ, avec l'accent). J'habite présentement dans les résidences de l'Université, notre client pour ce contrat. Donc, jour 1. Ça a bien été. J'ai dormi sur un matelas trop dur. Ai vu une montgolfière en ouvrant mes rideaux. Ai passé une belle journée de tournage, de belles images.

Je suis allé jogger sur le bord du canal Rideau après la journée. Rien de paradisiaque, une chance qu'il faisait beau. De temps en temps, des odeurs louches semblaient provenir dudit canal. Il y avait des déchets qui y flottaient, de vieux contenants de styrofoam où avait jadis ramolli une poutine «canadienne». Mais le soleil et le mouvement m'ont fait du bien. Après, avec le crew, on s'est rendu dans un resto végétarien génial. Des serveuses zen, de la bonne bouffe à cinq minutes à pieds et pas très cher. (Leur gourou est mort, les pauvres! ) On a fini la soirée dans un petit pub au pichet en spécial. Hmmm, après un repas de patates, je me limite sur la bière, mais opte pour une pinte de cidre. Ça sent sucré dans les toilettes.

Bonne nuit! xX

jeudi 2 juillet 2009

Entre matantes

Soirée canadienne entre matantes hier. Suis allée souper chez matante ju. Hmmm, un bon bbq. On se fait des petites entrées piquées sur recettequebec.ca, telles de vraies apprenties femmes au foyer. Pas encore trop matantes, une petite bière en attendant que ça cuise. Le souper est bon. Le dessert aussi. Là, ça se corse. La cueillette de fraise est, à mon avis, un sujet de mères de famille ou de travailleurs mexicains.

On passe le reste de la soirée à écouter Belle and Sebastian, étendues sur le lit, en mangeant des céréales. Plutôt ado comme comportement, je sais. Sauf que nous, on analyse les teneurs en sucres et en protéines de toutes les boîtes de céréales du garde-manger. Son chum passe et nous dit: Wow les filles, vous écrirez ça sur vos blogues de matantes! N'empêche, on était pas si matante que ça. J'avoue qu'on s'est tapé les mots cachés derrière la boîte de Golden Graham, mais on a aussi mangé nos céréales, la bouche ouverte, sur le beat de like dylan in the movies.

La soirée s'est terminée en haut du mont Bellevue. Éclairées par la croix rouge et verte, on a regardé les feux d'artifices de la fête du Canada en écoutant les Lost fingers reprendrent Plastic Bertrand. Je regarde ça péter et je me dis justement ça plane pour moi, ça plane pour moi, moi moi moi moi...

samedi 27 juin 2009

Un peu plus haut...

un peu plus loin...!


Petit après-midi d'escalade hier au Mont Pinnacle. Il annonce des orages, pas grave. On revirera de bord. Arrivés à la plage, on commence l'aventure en prenant notre lunch. Ben quoi! on est pas venus là pour vivre la galère! Salades de maître et vue sur la paroi.


On passe au Wrap shack pour payer le droit d'entrée. Une vieille dame anglophone nous répond tout en mangeant son wrap au thon (elle a avoué plus tard à Math qu'il était vraiment bon et c'est comme ça qu'on a su qu'il était au thon). Elle nous dit qu'elle ne trouve pas les papiers, que son fils doit les avoir mis quelque part, mais elle ne le sait pas, tout ça avec de la mayonnaise sur le bord de la bouche. It's free today, special deal. Et un client du dépanneur nous envoie en paix, en faisant un signe de croix avec sa main droite.

On part donc sur la piste du Mont Pinnacle, derrière trois jeunes dont le père a la garde pour la fin de semaine. Nous les dépassons à gauche et arrivons finalement au mur école. Intéressant, ça semble faisable. Et ca l'est. On commence par la voie 5,1 (le plus facile). Il fait chaud, l'orage est dans l'air, mais ça, faut pas le dire trop fort. On s'attaque ensuite à une voie 5,10a (bon, il y a un step considérable entre les deux, j'avoue) dont j'en réussi la moitié. La moitié d'une 5,10, est-ce que ça fait une 5,5?
On arrive pour s'installer une troisième voie, mais là, ça gronde et ça s'approche. On pack les p'tits et on revient. On marche vers l'orage. On voit sur le lac, le mur de pluie qui avance vers nous. On y échappe pas et on revient trempés jusqu'aux os. Le soleil plombe ensuite, même pas d'arc-en-ciel. Arrivés devant le wrap shack, le cuistot nous fait signe à travers la vitre. Il doit se foutre pas mal de notre gueule de chiens mouillés. On se sèche un peu puis on entre pour se prendre un petit désaltérant. Le proprio nous demande si ça a bien été et regarde avec découragement son plancher propre sur lequel on s'apprête à marcher.

Pendant le chemin du retour, on élabore notre plan du souper. Deux petites pizza congelées, du cidre et de la blanche. Une heure plus tard, nous voilà devant notre petit festin à repenser à la dame du dépanneur et à son wrap au thon.

mardi 23 juin 2009

Solstice

C'est l'été!!! (c'est tout, j'ai rien d'autre à ajouter)

Non, mais sans blague, j'ai fêter mon début d'été avec style cette année. Une fin de semaine éclatée, mais vraiment palpitante. Vendredi, j'ai eu la chance d'assister au spectacle de Patrick Watson. Il m'a amené close to paradise. J'ai passé la soirée, bercée dans ses wooden arms et je me suis couchée tôt, car je me levais tôt.

Tôt pour aller jouer dehors. C'est qu'avec des amis, on s'est payé un trip de tits culs! On est allé dans les bois pour se contruire un camp'. Avec un 4roues et des trailers, on a apporté des planches dans le bois. On a franchi des troues de bouette et des roches immenses, dans le territoire «wabénaki» et sous la pluie. Le moment fort de la journée a été quand j'ai pris la sciotte. Les filles avaient l'air d'avoir beaucoup trop de plaisir à couper les branches pour nous tailler une place, je trouvais ça louche. Parce que j'avais froid et que le temps passait un peu trop lentement, j'ai décidé d'essayer ça moi aussi. Wow!!! c'est tellement l'fun! Mon amie est moi, on est même venues à bout d'un immense tronc qui bloquait la piste. Imaginez la joie quand mon autre ami s'est pointé avec...roulement de tambour...une scie à chaîne! Ouais ouais, j'ai également joué de la scie à chaîne. On a fait des bancs avec le gros tronc. De vraies femmes des bois.

Après avoir passé le retour en voiture à changer les paroles de «fais-moi la tendresse» (oublie les prouesses, j'fais pas d'arabesques, y aura pas d'grossesse, on f'ra des s.o.s.), on s'est concocté un petit souper et on est parti chacun chez soi, épuisés, comme des enfants qui se sont construit le plus beau fort, pis le plus gros, avec des tours pis des créneaux (ça vous rappelle pas un p'tit chinois avec une tuque?).

Le lendemain, j'essayais pour la première fois la voile. On tire sur les écoutes, on hisse la grand voile et on glisse sous le vent. Sous les bourrasques plutôt. Un vent de terre, pas comme d'habitude, mais ça rock! C'est sportif la voile. J'ai bien aimé. J'ai eu peur (la control freak n'avait pas le contrôle). On a chaviré. À moitié. Fallait que je remonte sur le côté du bâteau, mais j'ai pilé sur le mât pour m'aider (note à moi-même: recommencer l'entraînement d'escalade sérieusement). On a chaviré, totalement cette fois. Pas grave, on a appris à remonter le bateau. Trempées, mais saines et sauves, on est revenues et on a glissé sous le vent!

Party staff, hot dog et feu de camp. On a joué aux fers, on a joué de la guitare. Avec des amies, on a présenté un petit numéro au talent show, crank that de soulja boy. On s'est trompées plusieurs fois, mais l'attitude était là.

L'été est officiellement lancé!!! et il s'annonce déjà mouvementé.

jeudi 11 juin 2009

Revenir

Ouffff...

Revenir d'un séjour «classe nature» à Jouvence (après avoir été Carpette dans les bois et sur le lac), c'est: laver son linge, laver ses dessous d'ongles (ou les couper, moins compliqué), laver ses cheveux qui sentent les 2-3 feux de camp, se décrotter carrément. C'est enlever sa peau de Carpette. C'est pouvoir remettre des jeans, des jupes (ou pas...les jambes pleines de bleus). C'est vouloir un massage, car on a mal un peu partout. C'est manquer de voix. C'est devoir faire l'épicerie et se faire à manger, car le chef n'est pas dans ta cuisine. C'est avoir la paix et être enfin seule un moment. C'est avoir plusieurs comptines dans la tête. C'est ne plus avoir de gazoline.

C'est déjà s'ennuyer et penser à la prochaine (et dernière de la saison!!!) école qui viendra.

(Désolée pour mon manque d'assiduité, les classes nat' me brûlent un peu.)

jeudi 28 mai 2009

La matante en moi

Fin de semaine passée, je me fais un jardin. Un jardin de balcon, petit. Plant de tomates et fines herbes et je suis donc bien contente de mon petit coin vert. Je le prend en photos, je le montre à mes amies (qui rient de moi évidemment). Je pense que je vais mettre des marques sur mon tuteur de plant de tomate pour le voir grandir...ou pas! N'empêche, comme une fille met toujours un vêtement qu'elle a acheté le plus tôt possible, j'ai utilisé mes fines herbes au premier repas venu. Oui oui, je me charge de l'entrée! Souper chez les parents, avec les voisins. Souvenirs de premières fréquentations, de rapprochements interdits dans les voitures, de flirt et de batailles. Ils ont bien aimé ma petite salade. T'es pas mariée encore?

Salade improvisée (ou l'originale «salade estivale»)


- Mettre les tranches de pommes dans un mélange de jus de citron, huile d'olive, basilic, sel, poivre.

- Dresser un lit de laitue. Y déposer quelques morceaux de poivrons rouge (ou tout autre légume coloré). Y râper grossièrement du fromage. Et terminer avec les pommes.

- Servir avec une vinaigrette au citron ou quelque chose dans le genre.

mardi 19 mai 2009

Le coeur léger

Une longue fin de semaine où j'ai dépensé plus que prévu, bien que je n'avais rien prévu en fait.

Vendredi, La Patère rose. Je me suis sentie vieille un peu, mais c'était bon. On a fini au Tapageur et je me suis sentie moins vieille, car pas assez riche pour me payer une bonne pinte de Black Velvet ou de cidre, sans culpabilité. J'ai bu la même bière que d'habitude, en fût, la pinte budgetée. Mais j'ai bien ri et je suis allé me coucher, tôt comme une vieille, contente comme une enfant.

Samedi, journée avec maman. Là, c'est elle qui a dépensé pour moi. Des trucs que j'avais besoin, d'autres pas. Le nouveau Patrick Watson, le nouveau Fred Pellerin. On se cultive québécois. On achète bio. Je lui paye la crème glacée, car je suis un peu plus grande qu'avant les magasinages de robes que je n'aimais pas et de matériel scolaire. Avec ma mère et ma voisine (en fait, c'est maintenant davantage sa voisine), je vais au cinéma. Une sortie de filles, une sortie de madames. Je les traîne au Blabla. Ma mère y allait quand elle était jeune. On était même pas bien habillées. On a bu de la sangria et je leur ai montré que je suis capable de faire un noeud dans une queue de cerise. T'es fière de moi, maman? À la fin de la soirée, comme dans le temps de ciné-cadeau, on a écouté Astérix aux Jeux Olympiques. Tu peux rester coucher. Non, ça va, je suis grande maintenant.

Dimanche, Montréal. Une petite virée, presque improvisée. On va rejoindre des amis qui ne nous attendent même pas. Après avoir dépensé à la MEC comme un hypocondriaque dans une pharmacie, on a fait un tour à l'expo de la Biennale à la Cinémathèque. Jet-set, je connaissais deux des réalisateurs, bravo les gars. Fatiguée de tant de «culture libre» (thème de la Biennale), on remonte St-Denis, happées par les arômes de restos indiens. On ne sait pas où aller manger et on est pas pour lire tous les menus et essayer toutes les salles de bains, en quête de salubrité. Je suggère donc l'Académie (apportons notre vin). Mais je dis toutefois: Bah, de toutes façons, je suis certaine que tout va concorder pour qu'on trouve un resto vraiment sympa où on croisera les amis (ceux qui ne nous attendent pas). Arrivées à l'Académie, c'est long d'attente, c'est pleins de gens bien habillés. Dans notre look de plein air, on se sent petites un peu. Et j'attends l'accent suisse de mon ami. Je me retourne, bang! Ceux qui ne nous attendaient pas, sont sur le bord du trottoir à se crier d'aller acheter du vin. Même pas surprise. On se joint à eux, petit resto afghan, c'est bon. La journée se termine au La Tulipe, à danser, boa dans le cou, sur la musique française des années 50. Je suis encore si jeune au fond et dans cinquante ans, des jeunes adultes danseront sur les succès pop d'aujourd'hui, ceux que je connais à peine.

Lundi, repos. Je teins les cheveux de mon amie aujourd'hui. C'est le plan. Pour le reste, on improvisera. Le film de Pierre Lapointe, une victoire à Jour de Paye et une commande téléphonique plus tard, nous voilà, assis sur le divan à manger du chinois en écoutant Iron Man.

Je ne sais pas si je suis petite ou grande, riche ou pauvre, jeune ou vieille. Je pensais l'avoir déjà su, mais je ne pense plus.

lundi 11 mai 2009

Plan de match

Vous le savez, j'aime les plans de match. J'aime savoir où je m'en vais. Les surprises m'angoissent parfois, mais j'adore quand même la spontanéité. Voici mon plan pour la semaine, si jamais vous voulez vous y joindre spontanément...

LUNDI: place à la surprise
MARDI: ...et la musique (Maison du Ciné, à 19h)
MERCREDI: théâtre du Double Signe, Les femmes de bonne humeur (20h)
JEUDI: disco au boulot
VENDREDI: La Patère rose (Vieux Clocher de Sherbrooke, 20h30)

Entre tout ça, je vais bosser sur mon mémouère et aider mon père qui s'est cassé le poignet ... droit!

dimanche 3 mai 2009

En mai, fais ce qu'il te plaît

En avril, ne te découvre pas d'un fil et en mai, continue de faire le party!!!...ou pas...

Sérieusement, le mois de mai est depuis quelques années un mois maudit (demandez à guywhisperer). Je pense que c'est le début des chaleurs,la fin de l'école, le renouveau qui crée cette maladie folle qu'est l'insouciance. En control freak que je suis, ce n'est pas toujours facile de me laisser aller sur cette vague. I'll go with the flow, I guess...

Et en juin, continue ton chemin... (je trouverai mieux plus tard ou je vous invite à le faire)

P.S.: Pour le serveur empoté, c'était à l'Antiquarius...et c'était encore pire: il ne savait pas la différence entre un daiquiri et un margarita.

mardi 28 avril 2009

Heureuse d'un printemps

Oufff, la chaleur et le mouvement. Quand il fait beau, on sort et on bouge et quand on bouge, on a chaud! L'oeuf ou la poule? Tout ça pour vous dire que j'ai passé la fin de semaine su'a go!

Sorti les crocs et les shorts, la mini (jupe, pas cooper) et la crème solaire. Descendre la rivière Eaton sous les premières chaleurs, un bon (oui, oui) barbec chez Jubi, un cosmo glacé au Tapageur (d'où je suis sortie, en camisole à 23h), une petite marche et une sangria sur une terrasse où le serveur ne connaît pas la différence entre un margarita et un mojito (quiz: devinez c'était où), une autre marche et un gelato, une soirée pour débuter la nouvelle saison de travail (comprenant promenade en rabaska, feu de camp, sauna amérindien, lasagne, guitare et tarte au sucre).

Aujourd'hui, j'ai mal dans le cou. Je ne suis pas encore tout à fait guérie et ce n'est pas facile de ne pas pouvoir sauter de joie suite à tout ça! Je vous en souhaite un bon! (printemps, s'entend)

jeudi 23 avril 2009

Première chronique culinaire (ceci n'est pas un blogue culinaire)

À la demande, pas générale du tout, voici une petite recette que je viens tout juste d'exécuter.

DARNES DE SAUMON SUR LE BARBEC
- Faites mariner les darnes pendant deux heures dans: huile d'olive, oignons coupés petits, jus de citron, cassonnade, moutarde, sel, poivre, épice désirée, dans ce cas-ci, ciboulette.

- Pendant que le barbec chauffe, faire une papillotte de légumes. Ici, poivrons rouges et zucchinis dans huile, sel, poivre, sésame. J'y ai aussi ajouté les oignons de la marinade.

- Pendant que les légumes cuisent, préparer la mayo (mayo, orange, gingembre, poivre) pour accompagner le saumon. Ah oui et faites donc du riz aussi!

- Aller faire griller cette belle prise sur le barbec! 5 minutes de chaque côté. En profiter pour mettre les légumes sur la grille d'en haut. Ça sent bon! (pour vrai là, je l'écris live pendant que ça cuit)

- Servir tout ça et manger!!!

- Pour quelque chose de moins gras, ne pas mettre de mayo, même si c'est siii bon.


Voilà donc ce que j'ai mangé ce soir, seule. Je pensais justement à ça et ce n'est pas un bon repas pour une date...il y a pleins d'arrêtes et t'arrêtes pas de les enlever ou de les cracher.




Le chien de garde

Il montre ses dents. Il jappe fort fort fort. Il crie même et fait le bruit du chat qui n'est pas content «kkkiihh!!!». Il est déjà sur les nerfs la plupart du temps, même s'il n'y a personne à chasser. Mais il est toujours triste, car personne ne l'approche. Chez moi, il n'y a pas de chien de garde à l'entrée, mais plutôt une mante religieuse comme avertissement...!

Ok, je l'avoue, je faisais des tests de photo. Pas de quoi en faire un post, mais coudonc!

mardi 21 avril 2009

Le dit bouquet



Wow. Après avoir passé la journée à jouer sur mon blogue, à dormir, à regarder des photos sur facebook, à me créer un compte twitter, je vous envoie quelques photos du bouquet de fleurs qui m'a fait paniquer pendant quelques heures. Le dit bouquet était signé «Bonn fête à la belle Caroline xxxxx Mystérieux inconnu». Il était évident qu'il s'agissait d'une blague, mais quand même le doute planait jusqu'à ce que ma coloc m'appelle à minuit 45 pour avouer tout! J'ai bien ri.

Ce que le gris peut faire

...il m'accroche devant mon ordi. M'empêche de sortir. Me fait dormir. Il me donne des idées comme m'ouvrir un compte twitter....allez voir ça...ou pas! twitter.com/F0ntaine

Pimp my blogue


Le ménage du printemps s'impose. Un nouveau modèle de blogue, plus estival, plus coloré, plus festif. J'ai reçu un appareil photo pour ma fête, je vous donnerai quelques clichés...aussitôt que je l'aurai maîtrisé! Voici en attendant, une première photo, test. Et non, ce n'est pas le bouquet de mon «mystérieux inconnu»!

lundi 20 avril 2009

Petit cadeau

Un petit cadeau, car j'en ai eu tout plein, pour vous. Un peu moins pudique à 25 ans, voici un texte pour votre printemps.

Les lumières du stade restent ouvertes plus longtemps.
J'irai quand même me coucher, la fenêtre entrouverte.

Rêver d'orchestres en couleur et vouloir des bouquets de fleurs.
Du soleil plein la bouche, je partirai à vélo en suivant tes pas.
Je te dépasserai peut-être, t'inviterai à monter, peut-être pas.
Si oui, tu conduiras face au vent et je m'assiérai sur le volant.

C'est l'heure de levée, de la décharge de rêves.
Mes pieds dans la cuisine et l'odeur du café à préparer.
Si seulement le vent s'était levé pour un peu m'ébouriffer.

Je vous souhaite une belle journée de soleil et des rêves d'été.

vendredi 17 avril 2009

24 ans. done.

J'ai déjà pleuré la fin de mes vingt ans. Et depuis ce temps, j'en ri le plus souvent. Au fond, la jeunesse ne meurt pas. L'insouciance se poursuit. Je fête encore à boire «comme une collégienne». Je ne comprends encore rien aux REER, assurances et paperasseries. Je me fais encore des grilledcheese. Je dépense encore mon argent pour des bonbons et du vin d'épicerie. Je me confond encore dans la masse adolescente de par mon habillement. J'écoute encore du Nirvana et me souviens des paroles des tounes des B.B. Je laisse souvent une gorgée dans la pinte de lait pour pas devoir la changer, même si je suis seule à la boire, oups. Je rêve encore au prince charmant sur son cheval blanc. Je ne suis pas encore rendue une grande personne et quand quelque chose m'en fait douter, je me mets les mains sur les oreilles et je chante fort la la la la la la!!!!

dimanche 12 avril 2009

on n'a plus 2o ans...

Ça fait trop de fois que je me couche alors que les oiseaux chantent. calvaire.

mardi 7 avril 2009

Sèche tes pleurs

Petite anecdote ridicule. Je suis allé voir Dédé à travers les brumes dimanche dernier. Partie en vitesse de chez moi à 18h40 (le film étant à 18h45) après avoir englouti mes fruits de mer à la créole (où j'avais mis beaucoup trop de piments forts). J'arrive en retard évidemment. Pas grave, je suis habituée (Je me suis déjà assise sur quelqu'un, parce que la salle était plongée dans le noir, mais ça c'est une autre histoire).

Donc, le film est bon. Je danse souvent de la tête et je m'amuse bien jusqu'à ce que ça devienne plus touchant. Il y a un des gars du groupe qui a un accident de voiture (je vous laisse imaginer le serrement au coeur que j'ai eu quand on le voit perdre le contrôle du véhicule). Et là, Dédé va le voir à l'urgence. Dans ma tête, je repense à mon accident, à ce qui aurait pu arriver et je me mets à pleurer. Pas grave, il fait noir et je suis seule. Mais là, ça brûle. Mes larmes me brûlent les yeux.

Merde! les piments forts! En cuisinant, je les avais défaits avec mes mains et j'étais allé me mettre les mains sur les yeux (à cause des oignons qui me faisaient pleurer) et les yeux me chauffaient, mais ça c'était arrêté. Mais là, me voilà au cinéma, en train de pleurer, forcée de garder les yeux fermés, car l'air et les larmes me brûlent la paupière. Je me suis forcément mise à rire. J'imagine que les gens dans la salle se posaient des questions. Réponse: fruits de mer à la créole, trop épicés!

samedi 4 avril 2009

Quand l'appétit va...

...tout va!

J'ai fait mon épicerie cette semaine, ça faisait si longtemps. Par la suite, ce sont enchaînés pleins d'événements positifs. Il ne me reste qu'un match d'impro et à peine un mois de théâtre. Je me suis presque trouvé une voiture. Mon assureur va se charger de Monsieur-il-y-a-de-la-vitre-à-ramasser-sur-mon-terrain. Coldplay, Josh Ritter, The Roots, Beast, Beastie Boys seront à OSHEAGA. Mon cou de lapin va beaucoup mieux (je serai guérie d'ici un mois).

Le seul fait d'être proactive et de faire mon épicerie a entraîné tout ça! Wow! (ouin...ou pas!) Je me demande ce que je dois faire pour entraîner la rencontre de l'homme de ma vie...aller à la boulangerie? la poissonnerie? la boucherie?

dimanche 29 mars 2009

R.I.P. Tchétchénie Thatcher

Matinée de deuil. Hier, j'ai joué pour la dernière fois le rôle de Tchétchénie Thatcher, dans la pièce VIETNAM POUR UN GRILLED CHEESE. Une femme morte, congelée dans un frigo qui a une envie folle de grilled cheese. Toute bonne chose a une fin pensez-vous. Sans doute. C'est difficile pourtant cette fois. L'année n'a pas été reposante. Le dernier mois a été fort en émotion. J'ai failli finir dans un frigo pour vrai. C'est avec tristesse que j'ai fait mes adieux à Tchétché hier, en commandant un grilled cheese, chez Pap's.

Merci d'être venus voir la pièce.

Et cit gît Tchétchénie Tatcher, que même les chiens perdus vont finir par oublier.

vendredi 20 mars 2009

Résolutions...prise deux

Vous ne me croirez pas!

J'ai rangé ma cafetière!!! Oui, oui, elle repose maintenant dans le fond d'une armoire. Bon, je n'ai pas arrêté complètement la caféine, quand même! Ma machine à espresso chauffe sur le poêle et je ne me gêne pas pour acheter un café de temps en temps. J'ai tout de même diminué significativement ma consommation et je tenterai d'en faire autant avec l'alcool.

Pourquoi? Pour aider mon corps à aller mieux. Je tente de prendre soin de lui, le pauvre. Ça ne paraît pas comme ça, mais je suis en processus de guérison de mon «coup du lapin». Deux mois sans pouvoir faire d'activité physique, à part la marche. Deux mois à me discipliner pour ma posture, ma façon de dormir, à faire mes exercices de physio. Deux mois à avoir hâte que ça aille mieux. Ce n'est vraiment pas facile, en plus que ces deux mois sonnent l'éveil, le printemps, le soleil! C'est donc pourquoi je prend des résolutions pour avoir l'impression de faire avancer la guérison. Pour me sentir proactive dans tout ça. En espérant que ça ne dure pas plus de deux mois pour profiter au maximum du beau temps!

mardi 10 mars 2009

Le coup du lapin

Diagnostic: devoir acheter une nouvelle voiture (en déboursant quelques mille), négocier avec les assurances, avoir mal et faire de la physio à cause d'un whiplash. C'est le nom des séquelles qui restent de mon accident. Oui oui. Il s'agit d'une douleur et d'un genre de traumatisme au niveau de la nuque, suite à une hyper-extension du cou, due à une collision. En français, on appelle ça, le coup du lapin, car on tuait les lapins en leur cassant le cou de la même façon. isshhhh, je sais pas qui a eu l'idée de nommer ça comme ça. Pour une fois, je préfère la langue de Shakespeare!

mercredi 4 mars 2009

Perte de contrôle totale

J'ai perdu le contrôle, la maîtrise, pas la mienne, mais celle de mon véhicule. J'ai fait une sortie de route, un capotage pis toute pis toute. Je m'en suis bien sortie malgré tout. Un petit tour à l'hosto lundi soir, en ambulance, planchée, incapable de bouger. Sérieusement, j'ai vraiment découvert mon petit côté claustrophobe. Je n'étais pas du tout à l'aise attachée à la civière, incapable de bouger, et avec une envie de pipi légendaire! Et savez-vous que même quand on arrive en ambulance, ça peut être long à l'urgence, même quand tout ça est préventif. Alors, pas le choix! Pas pu aller aux toilettes. Le hic est qu'en revenant du boulot, j'avais mal à la tête, alors je m'étais claquée une grande bouteille d'eau en pensant aller directement chez moi. Je vous laisse imaginer la suite. Ahahahahah! Méchante badluck! Le pire dans tout ça: ni les ambulanciers, ni les pompiers, ni les médecins étaient beaux! Même pas le gars de la fourrière. Je me disais: ya rien qui arrive pour rien...Mais il faut croire que cet accident là ne me ferait pas rencontrer l'homme de ma vie.

mardi 10 février 2009

Activia et moi

Bon bon bon, riez tant que vous voulez, mais oui, j'aspire à être davantage zen. Je poursuis ma résolution de ne plus chialer et de trouver le positif dans tout ce qui se passe et je crois qu'en fin de semaine, j'ai atteint une coche.

Pas si chialeuse que ça finalement, ai-je réalisé en entendant tout le monde chialer autour de moi depuis un mois. Ma résolution s'est donc métamorphosée en envie d'atteindre la «zénitude», à l'antipode du stress de ma dernière année. En quête d'un laisser-aller, d'un bien-être constant donc. Pas facile pour la control freak que je suis. Je me suis d'ailleurs fait reprocher toute la fin de semaine mon désir d'avoir un «plan de match» (ben quoi, être au Carnaval de Québec, six filles, alors que trois personnes veulent nous rejoindre, ça prend un minimum d'organisation!). Mais, je l'avoue, débarquer chez son amie et demander en entrant «c'est quoi le planning?» alors que tout le monde est solidement sur les litchi martini, c'est pas fort fort.

Malgré tout, avec mon thé vert, mon dodo du samedi soir quand tout le monde sort au Dag, mes exercices de yoga, mes pantalons de gym et je ne sais plus trop quoi, je me suis fait dire: «t'es prête pour les annonces de yogourt.» Ça y est!!! Un pas vers la «zénitude». Je viens vraiment de pogner quelque chose là. Les annonces de yogourt, en frais d'état zen, c'est su'a coche!...ou pas! ;)

ahahahaha! ou bien je deviens juste vraiment matante...

dimanche 1 février 2009

Lost woman song(s)

Voilà, dimanche matin, un petit jeu «procrastinatoire». J'ai été taggée par Sophie.
Rules:1. Put your iTunes, Windows Media Player, etc. on shuffle.2. For each question, press the next button to get your answer.3. You must write that song name down no matter how silly it sounds.4. Tag 10 friends.5. Everyone tagged as to do the same thing.6. Have Fun!

If someone says 'are you okay' you say?
Wandering alone(Belle and Sebastian) ouep

How would you describe yourself?
Part-time lover (lost fingers) même pas!

What do you like in a guy/girl?
Helter-skelter (the beatles) hein?

How do you feel today?
Walk like an egyptian (bananarama) ...ou pas!

What is your life's purpose?
it's summertime (the flaming lips)...si seulement.

What's your motto?
you make my dreams (hall and oats)

What do your friends think of you?
la vida es un carnaval (celia cruz) Faudrait que je leur demande.

What do your parents think of you?
baby be mine (michael jackson) ; )

What do you think about very often?
time of the season (zombies)

What is 2 + 2?
Kathleen (josh ritter)

What do you think of your best friend?
blood in the boardroom (ani difranco) ben non!

What is your life story?
là-bas (noir désir)

What do you want to be when you grow up?
spacemen (joseph arthur) hihhihihi

What do you think when you see the person you like?
nabucco (verdi) oui oui, tout le temps!

What will you dance to at your wedding?
adrift (jack johnson)...mmm....pas sûre.

What will they play at your funeral?
the storm (patrick watson)..ce serait bien...

What is your hobby/interest?
wish I may (ani difranco)

What is your biggest fear?
all we have is now (the flaming lips) ce qui fait tout de même du sens.

What is your biggest secret?
le bon curé (la bottine souriante) pouahahahahah!!!!

What do you want right now?
wake up (arcade fire) ce qui n'est pas faux en réalité.

What do you think of your friends?
drive in (jon brion)

What will you post this as?
lost woman song (ani difranco) ça fitte!

Et voilà que je taggue maintenant The guy whisperer, Matante Ju et la fille des montagnes.

dimanche 11 janvier 2009

Journée presque parfaite

Objectif 2009: Essayer l'escalade de glace.

Aujourd'hui, le tout se concrétise. Hier, on est allé louer des bottes d'astronautes. On a les harnais, les pics pics, pis toute pis toute! Fin prête, après une pas pire nuit de pleine lune (jamais facile de dormir quand il fait trop clair). On se rend à Notre-Dame-de-Ham. Trouvé le pont, trouvé la rivière, on remonte tout ça, pas trouvé la parois. En réalité (et après avoir interrogé le village au grand complet), il était question plutôt d'un viaduc et d'un ruisseau. Mais comme je pataugeais dans mes bottes d'astronaute (la glace en hiver, quand ça casse, il y a de l'eau en dessous), nous avons remis l'aventure à une autre fois.

Belle journée, presque parfaite. Jouer dehors sous le soleil et la neige remplie d'étoile. Raquetter avec des bottes d'astronautes, hors-piste, dans les traces de chevreux. Ne jamais trouver la cascade. Plonger dans l'eau glacée, mais réaliser que les pantalons ont bien joué leur rôle imperméabilisant (pas les bottes toutefois). Tordre ses bas, dans le stationnement d'un dépanneur/casse-croûte après s'être fait demander si on participait à un rallye ou quelque chose dans le genre. Arrêter manger au restaurant Excalibur où n'importe quelle bouffe peut être apprêtée «excalibur style». Rouler vers le coucher de soleil, en écoutant Cash et Desjardins (Johnny et Richard, évidemment). Manquait juste la cascade et la journée était parfaite!

vendredi 9 janvier 2009

La pire insulte

Quelle est la pire insulte? Petit sondage maison, j'attends vos réponses. Pourquoi ce questionnement? Ce matin, à la clinique médicale sans rendez-vous, un vieux monsieur a traité une madame de «gribiche», car ils s'obstinaient à savoir lequel était arrivé avant. Le pire est qu'il était sérieux. Il se voulait vraiment méchant, mais moi, intérieurement, je riais. Gribiche!!! wow.

Parenthèse, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas levée si tôt, 07:00. Il y a une belle lumière ce matin et mon premier espresso maison sera bon!

lundi 5 janvier 2009

L'an neu!

Et voilà que ça commence...le chialage!!! (et dire que je suis réputée pour être chialeuse, mais là, c'est pas moi, je le jure!)

- Les gens sont fatigués...pas moi! (dormez, ça aide)
- Les gens sont tannés des party...pas moi! (me suis jamais tannée de fêter)
- Les gens ont trop vu de famille...pas moi! (ze les aime...)
- Les gens chialent car ils retournent travailler...pas moi! (je viens de finir)
- Les gens se sentent lourds d'avoir trop mangé...pas moi! (j'ai bien fait de jouer au balon-balai, de faire de la raquette et des chasses au trésor...pis la bouffe, quand ça ne rentre plus, arrête!!!)
- Les gens sont déjà déçus des résolutions qu'ils ne réussiront pas à tenir...pas moi! (j'en ai choisi une que je suis certaine de réussir)
- Les gens se disent que 2009 sera aussi ordinaire que 2008...pas moi! (comme l'écrivait un graffiteur: gardons notre pessimisme pour des jours meilleurs)
- Les gens chialent sur tout et sur rien...hmmm...plus moi! (résolution 2009: Arrêtez de chialer!)

Une nouvelle année commence. Me suis acheté 3 cd pour entamer tout ça: Temporary people de Joseph Arthur (au granada le 16 janvier, qui vient avec moi?), A mad and faithfull telling de Devotchka et Red letter year d'Ani Difranco où on entend:

I got myself a new mantra, it says don't forget to have a good time
(LA résolution de 2009)

Je vous en souhaite toute une!!!