mardi 30 novembre 2010

au boulot

Dimanche dernier, je vais faire mon épicerie (quoi? faut que je fasse ça pendant la fin de semaine, comme le vrai monde?). Je n'oublie pas d'acheter des éléments nécessaires pour concocter des petits lunch.
Lundi, 9h. Boulot au centre-ville. J'ai apporté mes souliers, parce que l'hiver, garder ses bottes toute la journée, ce n'est pas confortable. Malheur. Le chauffage a brisé pendant le weekend, le bureau est un congélateur.
Mardi, 9h. Deuxième jour de boulot. La journée de la veille a été longue. Les projets avancent, mais j'ai l'impression que la tâche à accomplir ne diminue pas. Mon frère, déguisé en monsieur, m'amène dîner. Je n'ai pas le temps de retourner chez moi avant le match de ce soir. Dans un petit sac, j'ai tout prévu.
Mercredi, 9h. Lendemain de dure soirée. Seulement le milieu de la semaine. Il fait chaud aujourd'hui, une chance que j'ai mes souliers. Quand je marche, ils font le bruit de travail à accomplir. Je me sauve avant la fin de la journée pour aller m'endormir dans un cours.
Jeudi, 13h. J'arrive au boulot après mon cours du matin. C'est la pagaille, j'en ai manqué un bout. Je reprend les projets où je les avais laissés. Je mange mon lunch préparé d'avance dans une usine quelconque, ça goûte le quotidien. Et il n'y a personne de disponible pour un 5 à 7.
Vendredi 11h30. Le verglas m'aura gardée chez moi un peu plus longtemps ce matin. Dernière journée. Une petite bombe explose. Je quitte finalement après avoir désamorcé quelques trucs. Mes petits souliers dans les mains.

mercredi 17 novembre 2010

Tombée là-dessus

Faisais mes lectures scolaires. Suis tombée là-dessus. Ai trouvé ça beau. Vous le partage.

CANTOUQUE D'AMOUR - Gérald Godin

C'est sans bagages sans armes qu'on partira
mon steamer à seins
ô migrations ô voyages
ne resteront à mes épouses
que les ripes de mon coeur
par mes amours gossé

je viendrai chez vous un soir tu ne m'attendras pas
je serai dressé dans la porte comme une armure
haletant je soulèverai tes jupes pour te voir
avec mes mains
tu pleureras comme jamais
ton coeur retontira sur la table
on passera comme des icebergs dans le vin de gadelle
et de mûre
pour aller mourir à jamais paquetés
dans des affaires ketchup de coeur et de foin

quand la mort viendra entre deux brasses de coeur
à l'heure du contrôle
on trichera comme des sourds
ta dernière carte sera la reine de pique
que tu me donneras comme un baiser dans le cou

jeudi 11 novembre 2010

texte de fond de tiroir - 3 de...

il y a juste un peu plus d'un an.

On se donne, en vie. On s'endort avec l'envie de rêver encore plus fort. Je me réveille contre tes cheveux, même pas de trace de pli de draps sur la figure. Je me réveille en vie. Avec l'envie de vivre encore plus fort. Plus fort que dans les rêves. Vivre si ça fait mal. Vivre seule les lendemains trop grands. Vivre plus fort, malgré le vide devant. M'élancer et me lancer en plein dedans. Dans ce trou béant qui n'est pas un rêve. Vivre sans trêve peut-être, sans drapeau blanc sûrement.

Vis ta vie, vis ta vinaigrette!

dimanche 7 novembre 2010

Bounding

Vendredi dernier. Une fin d'une soirée décadente cheap. Une cliente donne un bec dans l'oeil d'une animatrice.

mercredi 3 novembre 2010

Presque presque

Depuis une semaine, je me sens mieux. Les tremblements s'immobilisent et les angoisses se tassent. La pression sur le plexus solaire ou sur le chakra numéro-je-ne-sais-quoi que je ressentais depuis un mois semble s'en être aller vivre sa vie de stress ailleurs. Est-ce que j'ai réellement trouvé la solution? Est-ce qu'à un moment donné, on s'habitue au stress et le corps ne le perçoit plus? Est-ce que je vis dans le déni? Je ne sais trop, mais je pense avoir presque maîtrisé le malaise.

J'ai opté pour la méditation. Oui, oui, depuis un semaine, je médite presque à tous les jours. Bon, ne vous inquiétez pas, je ne «ahom» pas. Au fond, je prend juste le temps de m'asseoir et de respirer un grand coup avant de commencer la journée. J'ai aussi commencé un traitement de luminothérapie (lire bronzage). C'est chaud, c'est de la lumière, j'ai l'air moins terne. Mon armoire de tisane est toujours bien garni et j'essaie de bien manger. Reste juste à intégrer l'activité physique à mon horaire maintenant pour libérer les toxines...car je consomme encore beaucoup trop d'alcool.