mercredi 29 octobre 2008

Première neige

Pas particulièrement une adepte de l'hiver, j'adore toutefois la première tombée de neige. Elle rend tout plus léger. Elle ajoute une couche de poésie à la réalité.

Pour autre couche de poésie, Alessandro Baricco, son Océan mer et sa Soie.

lundi 27 octobre 2008

Plus ça change...

...plus c'est pareil!

Cette semaine, je suis revenue plus de 10 ans en arrière, alors que nous avons fait une game de «kick la canne». Oui oui, une dizaine de jeunes adultes qui se roulent par terre, camouflés en plus (j'ai personnellement opté pour le long manteau de fourrure, du genre de ceux où on s'endormait à la fin des party de Noël, sur le lit de matante où trônent les manteaux de la visite). De nouveau, j'avais 10 ans et la compétition montait, tellement que je n'avais plus peur d'avoir mal, plus peur d'avoir l'air folle (et j'ai eu mal et j'ai sans doute eu l'air folle). J'avais seulement peur d'être retrouvée, cachée en boule, me faisant aussi petite qu'à 10 ans. C'était du sérieux ce match, comme lorsque j'avais 10 ans. C'est ce qui déterminait les gagnants des perdants, les forts des faibles. Kick la canne et le ballon-chasseur. C'était si simple au fond.

Plus ça change, moins c'est pareil. C'est plus compliqué maintenant.

lundi 20 octobre 2008

retour en arrière

Je viens tellement de vivre un après-midi d'ado...Dîner au nachos, à la soupe et à la pizza. Se cacher des voisins dans la descente de cave d'un ami pour fumer un joint avant d'aller écouter un film d'Adam Sandler. Boire du jus de raisin en ayant trop peur d'en renverser sur le beau divan en cuir. Je comprends maintenant pourquoi ce matin, je me demandais ce que je ferai quand je serai grande.

mercredi 15 octobre 2008

Citation du jour....

Je change la musique dans le lecteur en disant à ma coloc: «Ah non, je feel tellement je-bois-du-vin-et-la-vie-c'est-donc-ben-d'la-marde». fermer les guillemets.

vendredi 10 octobre 2008

Gigi l'amorosoooooo

Une ballade en ponton sur un lac étoilé. Un feu qui frémissait depuis 5 heures. Des bières dans le ruisseau, du vin dans les chaudières. Deux guitares, une flûte et plusieurs voix. En rafale, de vieux succès, chantés à la lueur des flammes, à mémoire tatonnante. Tout le monde qui danse autour du feu en chantant «Gigi l'amorosoooo», gravé au couteau dans ma mémoire, précieusement.
Un sauna amérindien, un lac qui nous redonne vie soudainement. J'ai gelé toute la nuit, mais je me suis levée le coeur au chaud, face au soleil. Il y a de ces soirées qui nous rendent meilleurs.