samedi 26 décembre 2009

Rafale à rebours

Houlala! 10 jours sans écrire...il doit s'être passé beaucoup de choses depuis ce temps... Je ne sais plus, peut-être bien oui. Je me réveille un peu, après avoir dormi sur un film, fait un sauna et joué au ballon-balai.

Hier, 25 décembre, j'ai glissé en trois skis pendant la nuit, sous les arbres enneigés. Ma grand-mère nous a récité un conte qu'elle a appris lorsqu'elle avait six ans. Je me la suis coulé douce près d'un feu de camp. J'ai tout déballé et j'ai réussi à ne pas exploser.

Avant-hier, 24 décembre, j'ai aimé être en famille. J'ai senti le parfum de ma grand-mère, de mes tantes, de mon grand-père et vu le ventre plus rond de ma cousine. On a tout déballé. On a tout engouffré. On a tout bu. Première sortie de raquette en me rappelant que l'adolescence, ce n'est pas toujours le meilleur moment.

Avant-avant-hier...souper fondue chez des amis, fin de game de hockey. On termine les derniers cadeaux.

Avant-avant-avant-hier...rencontre avec le directeur, deadline, 5 à 7 où je suis restée embarrée dehors, vin blanc, fruits de mer coco.

Avant-avant-vous avez compris...soirée ciné avec de grosses lunettes.

A-A-A-..., journée au spa, sieste, 8-8-8.

...party entre amis, la tête dans l'cul.

...Nez Rouge jusqu'à 04h30. Au McDo, on assiste au changement de menu. Le déjeuner est un lever de soleil.

...festin pour la fête de la coloc, on pense à recharger sa batterie, rencontre avec le directeur.

...party staff, un raton dans le plafond, la 220 à 04h00 du matin.

...après, ou plutôt avant, c'est flou, déjà un souvenir lointain. L'année s'étire à sa fin...

mercredi 16 décembre 2009

Recettes pour survivre au poids des fêtes!

En vrac et en accéléré, des petites recettes à faire avant, après ou pendant les fêtes, question de bien manger et de s'alléger l'estomac.

- soupe asiatique aux crevettes (bouillon de poulet, jus de poisson, gingembre, coriandre, sauce piquante, sauce hoisin, légumes, crevettes)

- salade d'épinard à la truite et à la mangue (faire cuire la truite avec de la lime et de la coriandre, faire sauter une salsa mangue, échalottes, sauce soya et servir sur des épinards)

- des moules (à la bière, à la crème, ou au vin blanc, avec des poivrons, des tomates...)

- crème de zucchinis ou d'épinards, ou de poireaux

Entre deux dindes et quatre tourtières, Bon Appétit!!!

vendredi 11 décembre 2009

Ti-jean et son p'tit change!

Conte du temps des fêtes
Par Caroline Fontaine


C’est l’histoire de Ti-Jean.
Ti-Jean est un gentil p'tit gars. Ti-Jean a dix-sept ans.
Comme tous les jeunes de son temps, il consomme des gadgets et consume son temps devant les écrans, les petits et les grands.
Ti-Jean écoute de la musique dans un Ipod et se bouche les oreilles avec du hip-hop.
Ti-Jean met des vêtements trop grands qui coûtent trop cher et même ses casquettes où il se perd lui empêchent de voir devant.
Ti-Jean parle peu et marmonne beaucoup. Il paraît endormi, mais en dehors de tout ça, c’est un doux.
La veille du jour de l’an, il dormait sur le divan. Il dorait ses rêves de la belle Sophie, en soupirant. Ti-Jean voulait pas fêter dans la parenté, voulait pas faire comme on lui avait d’mander. Il voulait pas s’faire dire : Bonne année, mon grand. Succès dans tes éééééétuuuuuudeeeees…
Sa mère qui lui crispait les nerfs et son père qui encore l’exaspère sont partis…
sans lui!

Ses parents sont partis, l’ont laissé seul avec un restant de macaroni. Au début, Ti-Jean se disait qu’il pourra faire ce qu’il voulait de sa soirée, que ce serait plaisant de jouer aux jeux vidéo et d’écouter de la musique plus fort qu’à l’habitude.

Le temps passe et rien ne se passe.

Une petite fringale lui creuse l’estomac. Il se rend à la cuisine et met le restant de macaroni aux tomates dans le four micro-ondes. Il vient ti pas pour peser sur «start» qu’il entend un drôle de bruit dans la porte patio. Une sorte de …

Tic à tic à tac à tac à tic tic tac!

Ti-Jean se retourne et qu’est-ce qu’il voit ti pas!? Un canard qui se pète la face dans la porte patio familiale. Le pauvre canard se heurte à la vitre, recule et se donne un autre élan, convaincu qu’il réussira, mais il se pète le bec à nouveau et ça fait (tac tic à tac!..) Ti-Jean va lui ouvrir. Le pauvre canard, les plumes enneigées, lui souri et lui dit en zézeillant : Z’aurais fini par réuchir tu zais! Dans la vie, faut toujours échayer de défoncher des portes. Bon ben j’zuis là pour t’aider mon Ti-Zean!

Ti-Jean est abasourdi. Il ne comprend pas en quoi un canard parlant pourrait l’aider. Il veut seulement la paix en cette veille de nouvel an. Il prend le canard et l’enferme dans la salle de bain (après lui avoir fait couler un bon bain chaud évidemment!).

Ti-Jean se dit que s’il appelait ses amis, ils pourraient le conseiller sur la technique à adopter pour se débarrasser de cette vilaine hallucination. Il vient ti pas pour peser sur le «talk» de son cellulaire qu’il entend un drôle de bruit venant du sous-sol. Il descend et réalise que le bruit provient du congélateur. Une sorte de …

Tic à tic à tac à tac à tic tic tac!

Ti-Jean ouvre la porte apeuré et qu’est-ce qu’il voit ti pas sortir de là : un ours polaire. Un ours immense comme ceux des annonces de Coca-cola. Le pauvre ours, un peu givré, lui souri en disant : J’aurais fini par en sortir tu sais! Dans la vie, faut toujours essayer de s’en sortir. Bon ben j’suis là pour t’aider mon Ti-Jean!

Ti-Jean est abasourdi. Il ne comprend pas comment un canard qui barbotte maintenant dans son bain et un ours polaire sortant du comptoir des surgelés pourraient l’aider. Ti-Jean veut la paix, s’installer devant la télévision et jouer aux jeux vidéo. Il installe l’ours, dans le salon (il n’y avait pas assez de place dans la salle de bain). L’ours se couche sur le ventre, la gueule ouverte, devant le foyer et semble attendre les ordres de Ti-Jean.

Ti-Jean s’installe donc sur le divan, prêt à ouvrir le téléviseur. Il vient ti pas pour peser sur le «power» de la manette qu’il entend un drôle de bruit venant de la salle de bain. Une sorte de …

Tic à tic à tac à tac à tic tic tac!

Ti-Jean se dit que c’est sans doute le canard qui a décidé de jouer au karaoké avec la douche téléphone. Il entre dans la salle de bain. Le canard flotte sur la mousse, silencieusement, mais toujours le même tac tic à tac! qui semble provenir de la toilette. Il soulève le couvercle des toilettes et qu’est-ce qu’il voit ti pas!? Une queue de castor qui flacotte de touts bords, touts côtés. Il se présente par le siège celui-là! Ti-Jean remonte ses manches et aide le pauvre à sortir de là. Le pauvre castor, de l’eau plein la bouche, lui souri en disant : J’aurais fini par réussir, tu sais! Dans la vie, faut parfois aller de reculons pour avancer. Bon ben j’suis là pour t’aider mon Ti-Jean!

Ti-Jean est abasourdi. Il ne comprend pas ce qu’un canard, un ours polaire et un castor pourraient faire pour l’aider. Le castor, voyant que Ti-Jean n’a rien à lui demander s’installe sous le sapin et commence à gruger le tronc.

Plus le temps passe, plus Ti-jean se rend compte que sa soirée n’est pas du tout ce qu’il aurait espérer. Le plan qu’il avait de se la couler douce se transforme rapidement en cauchemar zoologique. Il souhaiterait soudainement être avec ses parents, au party de sa tante (avec la voisine Sophie tout près). Il souhaiterait ne plus être seul. Même ses jeux vidéo ne le tentent plus. Une idée lui vient! Il pourrait prendre le dernier autobus jusque chez sa tante.

Ti-Jean, incertain de l’heure à laquelle l’autobus passera se décide à aller voir sur l’ordinateur. Il vient ti pas pour peser sur le «on» de l’ordi qu’il entend un drôle de bruit venant du garde robe. Une sorte de …

Tic à tic à tac à tac à tic tic tac!

Il ouvre la porte et sursaute à la vue d’un immense caribou, les bois emprisonnés dans les vêtements et les supports. Ti-Jean l’aide à démêler tout ça. Le caribou rassuré, lui souri en disant : J’aurais réussi tu sais. Dans la vie, même les bois les plus emmêlés finissent par se libérer. Bon ben, j’suis là pour t’aider mon Ti-Jean!

Ti-Jean est abasourdi. Le canard flotte toujours en silence dans le bain, l’ours s’est endormi devant le foyer et le castor est en train de construire un véritable village de bâtons de popsicle tirés à même le sapin. Ti-Jean repense à son idée d’aller prendre l’autobus. Il n’y a plus une seconde à perdre. Il met son manteau. Il fait le tour de ses poches et se rend compte qu’il n’a pas un sous. Prendre l’autobus lui coûterait 3,30$. Alors qu’il réfléchi à où il pourrait trouver ce petit change, un bruit sourd se fit entendre. Le caribou vient de défoncer le mur. Il a le derrière dans la chambre et la tête, au dessus du foyer, dans le salon.

Ti-Jean est hors de lui. Tout lui échappe. Le canard attiré par le bruit se sèche les plumes près du feu. Les animaux regardent Ti-Jean avec de grands yeux. Ils sont là pour l’aider, mais ne savent pas quoi faire. Ti-Jean dans un excès de découragement frappe du plus fort qu’il peut sur le mur du salon. Un cadre installé là, offert par son grand-père, vacille. Le cadre, un portrait de la reine d’Angleterre, continuer de vaciller sous le choc (et pour rendre la scène dramatique, c’est le dénouement après tout!) puis tombe sur le sol et se fracasse. À cet instant, quelque chose de magique se produit.

Les animaux se transforment en p’tit change sous les yeux de Ti-Jean. Le canard, qui était en fait un huard, devient une belle piasse dorée. L’ours polaire rapetisse en 2 piasse. Le castor en 5 sous, pis le caribou en trente sous. Vous me direz que ça faisait cinq sous de trop. Qu’il aurait pu se passer du castor, mais par chez nous, les trente sous en valent 25, allez savoir!

Ti-Jean, que plus rien ne pouvait surprendre, ramasse le p’tit change, chausse ses bottes puis met ses mitaines. Il descend dans la rue. La neige lui grafigne la figure. C’est la tempête, et il brave les rafales, décidé à aller rejoindre sa famille.

En attendant que l’autobus arrive, Ti-Jean regarde le p’tit change qu’il a dans ses mains.

Yen a qui disent que l’argent ne pousse pas dans les arbres, mais ce soir là, Ti-Jean a réalisé que la vraie richesse était dans la nature pis que le vrai plaisir, fallait le partager!

Joyeux temps des fêtes! xX

vendredi 4 décembre 2009

Calvaire - exposant 10

Voilà finalement, la brève explication de mon calvaire du mois d'octobre. J'ai eu des poux! Oui, comme un enfant qui revient de l'école en se grattant la tête un peu trop souvent...

Et là, la malédiction, et le calvaire, se poursuivent. Il y a un rat dans le logement d'en bas dans mon bloc. Coudonc, qu'ai-je fait au bon Dieu pour qu'il me punisse par l'envahissement de bestioles!? Dites-le moi et je ferai mon mea culpa, sincèrement.

mercredi 2 décembre 2009

L'art du bodysurfing

Ok. Je n'ai jamais fait de bodysurfing, mais!!!!...il y a des choses qui ne sont font pas pour quiconque maîtrise l'art du bodysurfing.

1. Être tout mou et trop saoûl. (ça ne tient pas bien, c'est comme pour la nage)
2. Se ramasser à plat ventre. (les gens ne savent pas où mettre les mains pour te tenir)
3. et surtout! Partir de l'arrière de la foule. (c'est non ça, les enfants! On ne vous voit pas arriver, car on regarde le show...en avant)

Dans le fond, le bodysurfing est une des choses les plus égoïste qui existe, car en réalité, il n'y a qu'une personne qui a réellement du fun!