jeudi 30 décembre 2010

Looking forward to look back

Et voilà. Ça s'achève. Ce soir, avec des amis, on fête la fin de l'année et le début de la prochaine. (Je sais, on défie le temps, mais bon!)

Every new beginning comes from some other beginning's end.

Je relisais mon horoscope de 2010. Le mot d'ordre pour ma dernière année était la transition. C'était bel et bien le cas. Je suis passée du côté des grandes personnes, j'ai terminé un mémoire et j'ai amorcé ma carrière. J'ai ouvert les yeux, les bras, le coeur. J'ai pris des risques un peu plus qu'avant. Je me suis enlignée comme on dirait!

Et pour 2011? L'affirmation. J'ai trouvé ma p'tite place. Il faut maintenant l'occuper.

samedi 18 décembre 2010

L'année s'étire à sa fin

Je suis toujours nostalgique à l'approche de la fin de l'année. Je fais un retour sur les derniers mois. J'essaie de me fixer des objectifs pour la prochaine année, des résolutions à tenir. Cette année, je suis mitigée. Je ne sais pas si je dois être contente ou déçue de où je me situe. Mais ce matin, il fait soleil. La neige a l'air douce. Le bon temps a l'air de vouloir couler tranquillement. Mais, est-ce que le Père Noël va comprendre si j'écris «quelqu'un pour s'occuper de moi de temps en temps»?

jeudi 9 décembre 2010

Blasée dans un cours

Hier soir, je m'emmerdais en cours. Un étudiant faisait du bricolage. J'ai écrit ceci:

Elle découpe des coeurs dans le carton de sa boîte de céréales healthy choice. Elle ne prendra pas la voiture aujourd'hui, il a commencé à neiger. Elle ira peut-être acheté du lait, du pain et des céréales en revenant à la fin de la journée. Elle n'oubliera pas de nourrir le chat, mais comme ce n'est pas la journée pour les plantes, elle n'aura pas à les arroser. Elle se versera un deuxième café, décidera de ne pas prendre de douche. Elle s'habillera et enfilera un manteau. Elle aura mis du mascara, puis une tuque sur ses cheveux sales. Elle n'oubliera pas ses déchirures matinales, qu'elle aura enfouies au fond de la poche de son manteau. Elle passera devant le club vidéo, l'école primaire et la caisse populaire. À la vue d'une boîte aux lettres, elle se souviendra qu'elle doit donner des nouvelles à sa mère. Tout en marchant pour se rendre au travail, elle laissera tomber ses coeurs en papier sur le sol pour ne pas oublier le chemin du retour.

vendredi 3 décembre 2010

texte de fond de tiroir - 4 de...

Ouvrir un livre et le laisser traîner
Ouvrir une porte et le laisser entrer
Ouvrir la bouche et puis les yeux
Fermer ses mains, vides les deux

Mélange entre il y a longtemps et il y a très longtemps.

mardi 30 novembre 2010

au boulot

Dimanche dernier, je vais faire mon épicerie (quoi? faut que je fasse ça pendant la fin de semaine, comme le vrai monde?). Je n'oublie pas d'acheter des éléments nécessaires pour concocter des petits lunch.
Lundi, 9h. Boulot au centre-ville. J'ai apporté mes souliers, parce que l'hiver, garder ses bottes toute la journée, ce n'est pas confortable. Malheur. Le chauffage a brisé pendant le weekend, le bureau est un congélateur.
Mardi, 9h. Deuxième jour de boulot. La journée de la veille a été longue. Les projets avancent, mais j'ai l'impression que la tâche à accomplir ne diminue pas. Mon frère, déguisé en monsieur, m'amène dîner. Je n'ai pas le temps de retourner chez moi avant le match de ce soir. Dans un petit sac, j'ai tout prévu.
Mercredi, 9h. Lendemain de dure soirée. Seulement le milieu de la semaine. Il fait chaud aujourd'hui, une chance que j'ai mes souliers. Quand je marche, ils font le bruit de travail à accomplir. Je me sauve avant la fin de la journée pour aller m'endormir dans un cours.
Jeudi, 13h. J'arrive au boulot après mon cours du matin. C'est la pagaille, j'en ai manqué un bout. Je reprend les projets où je les avais laissés. Je mange mon lunch préparé d'avance dans une usine quelconque, ça goûte le quotidien. Et il n'y a personne de disponible pour un 5 à 7.
Vendredi 11h30. Le verglas m'aura gardée chez moi un peu plus longtemps ce matin. Dernière journée. Une petite bombe explose. Je quitte finalement après avoir désamorcé quelques trucs. Mes petits souliers dans les mains.

mercredi 17 novembre 2010

Tombée là-dessus

Faisais mes lectures scolaires. Suis tombée là-dessus. Ai trouvé ça beau. Vous le partage.

CANTOUQUE D'AMOUR - Gérald Godin

C'est sans bagages sans armes qu'on partira
mon steamer à seins
ô migrations ô voyages
ne resteront à mes épouses
que les ripes de mon coeur
par mes amours gossé

je viendrai chez vous un soir tu ne m'attendras pas
je serai dressé dans la porte comme une armure
haletant je soulèverai tes jupes pour te voir
avec mes mains
tu pleureras comme jamais
ton coeur retontira sur la table
on passera comme des icebergs dans le vin de gadelle
et de mûre
pour aller mourir à jamais paquetés
dans des affaires ketchup de coeur et de foin

quand la mort viendra entre deux brasses de coeur
à l'heure du contrôle
on trichera comme des sourds
ta dernière carte sera la reine de pique
que tu me donneras comme un baiser dans le cou

jeudi 11 novembre 2010

texte de fond de tiroir - 3 de...

il y a juste un peu plus d'un an.

On se donne, en vie. On s'endort avec l'envie de rêver encore plus fort. Je me réveille contre tes cheveux, même pas de trace de pli de draps sur la figure. Je me réveille en vie. Avec l'envie de vivre encore plus fort. Plus fort que dans les rêves. Vivre si ça fait mal. Vivre seule les lendemains trop grands. Vivre plus fort, malgré le vide devant. M'élancer et me lancer en plein dedans. Dans ce trou béant qui n'est pas un rêve. Vivre sans trêve peut-être, sans drapeau blanc sûrement.

Vis ta vie, vis ta vinaigrette!

dimanche 7 novembre 2010

Bounding

Vendredi dernier. Une fin d'une soirée décadente cheap. Une cliente donne un bec dans l'oeil d'une animatrice.

mercredi 3 novembre 2010

Presque presque

Depuis une semaine, je me sens mieux. Les tremblements s'immobilisent et les angoisses se tassent. La pression sur le plexus solaire ou sur le chakra numéro-je-ne-sais-quoi que je ressentais depuis un mois semble s'en être aller vivre sa vie de stress ailleurs. Est-ce que j'ai réellement trouvé la solution? Est-ce qu'à un moment donné, on s'habitue au stress et le corps ne le perçoit plus? Est-ce que je vis dans le déni? Je ne sais trop, mais je pense avoir presque maîtrisé le malaise.

J'ai opté pour la méditation. Oui, oui, depuis un semaine, je médite presque à tous les jours. Bon, ne vous inquiétez pas, je ne «ahom» pas. Au fond, je prend juste le temps de m'asseoir et de respirer un grand coup avant de commencer la journée. J'ai aussi commencé un traitement de luminothérapie (lire bronzage). C'est chaud, c'est de la lumière, j'ai l'air moins terne. Mon armoire de tisane est toujours bien garni et j'essaie de bien manger. Reste juste à intégrer l'activité physique à mon horaire maintenant pour libérer les toxines...car je consomme encore beaucoup trop d'alcool.

dimanche 31 octobre 2010

Autre première neige

Dimanche matin. Dimanche midi plutôt, la soirée a été longue hier. Alors que j'essaie de me réhydrater une vie, la neige fond doucement au soleil. La fin de semaine a passé en un clin d'oeil et a été bien chouette. Découverte de Bernard Adamus vendredi soir. Un mélange des Colocs, de Plume, du rap, du blues, du banjo, de l'harmonica. La soirée a été réussie. Je conseille pour les bas de Noël...ou même avant!

Samedi, corvée de ménage. Le réveil est en lui-même une corvée. Ratteler des feuilles. Des feuilles mortes. Les mettre dans des gros sacs brun et recommencer. Je reviens pour une sieste. Des feuilles mortes, un corps mort. Soirée en égyptienne, au boquébière. J'ai vécu des flashback de soirées de bar qui finissent en queue de poisson.

Petit dimanche tout blanc. Lectures en vue, petite marche sans doute, mais avant je me réhydrate une vie.

dimanche 24 octobre 2010

Les froids fonds

j'ai bien hâte que les tremblements s'immobilisent...ceux de peur, de stress, de froid, de tristesse, d'angoisse.

Ok, je vais prendre des marches, boire des tisanes et aller lire sur la méditation.

jeudi 21 octobre 2010

la Vie la vie

La première fois que j'ai écouté cette émission culte, en 2000-2001, j'ai tout de suite aimé le traitement. Le côté hip et léger du montage, l'humour des dialogues, les personnages attachants à qui il arrivait les meilleures péripéties. Des péripéties d'émission de télé, de la vraie vie des trentenaires, cette fiction loin de ma réalité...de l'époque.

Je viens de réécouter la saison 1 disponible sur tou.tv et ça m'a frappée en pleine face. C'est nous, c'est nos histoires, à mes amis et moi. Les questionnements quant à la carrière, les ambitions qui s'effouerrent, la quête de l'âme soeur, les relations amoureuses qui ne fonctionnent pas, le désir d'avoir des enfants. Dix ans plus tard, j'y suis. Une adulte maintenant, de plus en plus.

La vie, la vie c'est maintenant, c'est aujourd'hui. C'est pareil comme il y a dix ans, sauf...
- pour les vhs du club vidéo
- les gros ordis
- les jupes longues
- les p'tites lunettes de soleil rondes
- les disquettes
- l'absence de cellulaire

Du pareil au même donc. Des amis autour d'une table, des mets chinois, du vin et des problèmes. Mais des amis avant tout.

samedi 9 octobre 2010

Chaleur automnale

On arrive avec une bouteille de vin, une baguette de pain, du fromage et des pâtés. La table n'est pas encore mise, mais tout le monde est là. Les enfants jouent à la Wii dans le salon. Il y a un bébé qui se promène de bras en bras et qui regarde toujours le ventilateur du plafond. On s'embrasse, on se salue, on est content de se voir. La table se remplit du festin communautaire. On mange, on parle, on rit. La chaleur des sourires, la chaleur des regards. Partager un repas comme ça, tout simple, avec des amis que je n'avais pas vu depuis longtemps.

Dehors, directement sur le gazon, on se monte un beau grand feu. Ça repoussera au printemps prochain. On sort les chaises et les bancs de cuisine. On boit du porto et on mange du chocolat. Les enfants courent partout. On joue de la guitare. On chante. Le ciel est clair. Le feu éclaire et réchauffe. La soirée parfaite. Douce et tranquille, sous les étoiles. Tryo, Mario Pelchat et Éric Lapointe s'enchaînent. Partout où la route te mène, quelqu'un t'attend.

lundi 4 octobre 2010

Si boire tassé...

Oh mais oui, j'ai bien fait mes leçons et je suis allée voir ailleurs s'il existait de meilleurs endroits pour travailler que la Brûlerie. Je dois vous avouer que je n'ai pas traîné mon niveau par contre.

SIBOIRE
Je suis allée, vendredi dernier, par un bel après-midi de débordement, travailler avec une amie au café Siboire. Eh oui, la microbrasserie Siboire a maintenant une section «café». Un petit café filtre pour starter ça. Un café «de l'amitié» offert gracieusement par ma partner d'étude. On s'installe à une immense table bien solide (j'ai tenté de la brasser et elle n'a pas broncher, la table, pas mon amie!). Il y avait de la place pour nos deux portables, nos livres, nos cafés et plus tard, nos bières et un nachos. Sérieusement, on aurait pu recréer la Dernière Cène tellement elle était grande. Il n'y avait pas grand monde, donc pas trop de bruits d'ambiance. La musique n'était pas très forte, il me semble. Le manque de dérangements sonores était peut-être dû à l'inondation à venir, par exemple. La connexion internet a tenu le coup tout l'après-midi. En somme, le Siboire est un endroit génial pour travailler. Éclairage, grande tables, banquettes confortables et une petite bière en fin d'aprem pour se féliciter et se reconcentrer. Seul point négatif, attention de ne pas commencer à boire dès votre arrivée...

LE TASSÉ
Un ami a ouvert un café au coin Conseil/Murray, dans l'est. Un petit café tassé. J'y suis allée samedi matin. L'ambiance est relaxe. On a l'impression d'aller faire un tour dans le salon d'une connaissance qui vous accueille les bras grands ouverts. Le thé chaï maison est à essayer. Franchement bon!!! Le spécial «quatuor» pour 11$ (me semble) avec panini, soupe, salade et café constitue un excellent snack lorsqu'une pause d'étude bien méritée s'impose. La musique est vraiment bonne (marie-pierre arthur, arcade fire, coldplay, feist...). La connexion internet était également excellente. Seul hic, ce n'est pas très grand. Essayez de ne pas y aller dans les heures de repas, la semaine surtout, car ce sera bondé. Ah, et c'est fermé le dimanche et le lundi.

Je vous tient au courant si je fais d'autres découvertes. Bonne étude!

lundi 27 septembre 2010

La lune d'automne

En faisant, du ménage dans les cd, en faisant de la randonnée, des paroles de Michel Rivard...voici des extraits que j'aimais bien.

La ruelle s'étire à l'horizon
On va raser les murs
On va sauter les clôtures
Jusqu'au Japon

Et la lune d'automne
Brillera pour moi ce soir
Et mon coeur de pomme
Rougira d'espoir
Dans l'nord d'la ville
D'une ville du nord
Y'a un ti-cul qui cherche encore
Le fil de sa mémoire
Et la lune d'automne
Brillera ce soir
...
Ma ligne de vie qui fait la folle
Frontière fragile
Entre l'homme et l'amour
J'ai mal à mes seize ans
J'ai tous les âges en même temps
Et j't'attends
...
Je n'aime pas la nostalgie
C'est une maîtresse inassouvie
Aux yeux trop bleus
Mais j't'emmène en ville à pied
J'te fais présent de mon passé
Si t'en veux
Du haut d'la croix du Mont-Royal
Je te confie mon idéal
Et tous mes romans-fleuves à venir
Tous mes enfants joueurs de tours
Et mes automnes et mes amours
À finir

Je l'aime bien moi, Michel Rivard...sauf que sa toune sur les dinosaures, je ne l'ai jamais comprise.

vendredi 24 septembre 2010

Bogueries...à la brûlerie!

Ouin, ouin, ouin.

La table n’est pas au niveau, mais vraiment pas. Il ne reste plus de place dans la section où il y a de la musique. Ma souris ne fonctionne pas sur cette table vitrée. Le café refroidit beaucoup trop vite. Derrière moi, il y a un couple qui se tient par les mains (dans les sens de : les deux mains, entrecroisées en plus) et qui rigolent. Et moi, je lis des contes amérindiens. Shit! Me suis accrochée dans la table et mon café s’est renversé un peu partout. J’éponge et je lis des contes amérindiens. L’internet plante à toutes les 3 minutes et quart. Et moi, je lis des contes algonkins ou innus. Next time, je vais faire des lectures dans un autre endroit. J’amène mon niveau pour les tables et je vous en redonne des nouvelles. En attendant, je vais chercher ma paie et je vais magasiner.

mercredi 22 septembre 2010

texte de fond de tiroir - 2 de...

Un autre texte dépoussièré, début 2010.

La lumière s'immisce dans mon lit ce matin et il n'y a personne pour lui bloquer le chemin. Le soleil pervers veut me tirer des couvertures et m'entraîner à l'extérieur, là où il fait froid, là où parfois j'ai peur. Je remonte les draps encourageant la noirceur. Ce matin, je ne veux pas être froidure, ce sera le soleil ou moi. Il me tire du lit et m'appelle comme la dernière fois, mais le café et le foyer l'ont battu, m'ont réchauffée un peu plus. Le soleil, par la fenêtre, est jaloux et pense à quitter l'hiver. Il rêve d'aller voir ailleurs si les filles sortent de leur lit pour lui.

En attendant, commençons à emmagasiner un peu de chaleur pour l'automne.

samedi 18 septembre 2010

Et si...

It can't be that simple?
What if it was.

La finale de la quatrième saison de Six feet under. Et si...

Peut-être que c'est si simple. Peut-être qu'il faut arrêter de réfléchir, de se torturer et juste laisser aller. Peut-être que le bonheur des petites choses quotidiennes est réellement possible.

Definitely, maybe.

vendredi 17 septembre 2010

:::Recherché:::

et si tout s'évapore et tout tient à un fil,
t'es l'étoile,
t'es le port,
t'es mon repère tranquille.

Bon, je sais, encore une chanson m'inspire ce matin. Là, c'est que je réalise que j'ai mes étoiles, plusieurs amis qui brillent fort fort. J'ai aussi un port d'attache bien solide, une famille tissée serrée. Manque juste le repère tranquille. Cette personne qui calme les angoisses, avec qui on se sent en sécurité et qui nous fait oublier la réalité.

Le froid qui se pointe le bout du nez me donne envie de chaleur. Ça et aussi la paire de billets de foot que j'ai pour ce soir. Je déteste devoir me quêter un accompagnement, ça me fait sentir encore plus misérable. Bah, je sais qu'au fond, je peux toujours passer mes soirées, sur un quai du port, à contempler les étoiles.

lundi 13 septembre 2010

If I was a tree...

...growing tall and green, all I'd want is you to shade me and be my leaves.

Ce matin, il y a émondage. On coupe les grands arbres devant chez moi. Les fils électriques. J'ai pleuré juste un peu.

If you were an ocean i'd learn to float.





P.S.: J'ai beaucoup de difficulté ces temps-ci à avoir une bonne place de stationnement à l'Uds...il y a de l'espoir.

lundi 6 septembre 2010

La malédiction de la place de stationnement

I'm cursed, c'est sûr. Je le sais maintenant, mon test pas scientifique pantoute le prouve, quelqu'un m'a un jour jeté une malédiction. Je vous explique.

J'ai commencé à remarquer cette anomalie au début de l'été. Deux fois dans la même semaine, dans un événement fort populaire, je me retrouvais avec une excellente place de stationnement. Ça tient du miracle, je sais. Mais dernièrement, j'ai également réalisé que ma vie amoureuse allait toujours aussi mal. Heureux au jeu, malheureux en amour, me direz vous...dans mon cas, cela se résume plus à chanceuse en stationnement, malheureuse en amour (ou en un peu de tout ces temps-ci). La malédiction est confirmée. Samedi soir, je me trouve une place tout près de l'endroit où je vais, en plein centre-ville et hier, j'ai une place à la porte. Croyez le ou non, un événement fort triste s'est produit: j'ai été recalée, retranchée, rejetée.

Quoi faire pour lever cette malédiction?
toujours me stationner loin, loin, loin? ne plus prendre ma voiture? occuper sauvagement les espaces de stationnement réservés aux handicapés? ne pas mettre de monnaie dans les parcomètres?

vendredi 3 septembre 2010

texte de fond de tiroir - 1 de...

grugé quelque part, dans le passé d'un pas si vieux tiroir...en mai 2009

C'était la nuit, j'ai même pas fui. C'était la neuvième fois que j'étais en vie. Sans savoir pourquoi -ce n'était pas mieux que la dernière fois - je t'ai souri. Je t'ai souri, t'as même pas fui, juste regardé où mettre les pieds. Tu t'es juste demandé pourquoi me sauver. Et je t'ai dit qu'après neuf, c'est fini.

Voilà, un petit cadeau de mots...je vous en dépoussierai peut-être d'autres, qui sait?

It's school time

Paul and Mary go to school.

C'était la rentrée cette semaine à l'Université de Sherbrooke. J'en étais. Oui, oui. Après une maîtrise de quatre ans pour poursuivre un bac de trois ans, me v'la, mon p'tit sac gratuit de l'UdS sur l'épaule, à retourner sur les bancs d'école. Un certificat en lettres, les amis! et dans ma classe, il y a une étudiante que je coachais au théâtre au secondaire. J'étais à l'université et elle était au secondaire...et maintenant on est dans le même cours!!!!

Je m'occupais du kiosque de la ligue d'impro (un point positif concernant mon retour à l'école) et je me disais que j'en avais fait du chemin depuis ma première rentrée universitaire, à l'UQAM. Je voyais les visages incertains, témoignant d'une crise de panique intérieure. Je voyais les étudiants feignant la légèreté et l'esprit de fête, alors qu'un mal de coeur les assaille. Je voyais les initiés semblant prendre plaisir à se rouler dans les condiments, alors que sur leur visage, l'interrogation...c'est normal que je ne trippe pas tant que ça? Je voyais également ceux qui étaient à l'aise, ceux qui étaient fait pour l'université, ceux qui allaient probablement y passer quelques années, s'inscrire dans les groupes étudiants et s'impliquer dans les projets verts...et or. À ma première rentrée, je tenais de la première catégorie, je passais comme un courant d'air. Maintenant que je suis à l'université pour y rester (au moins pour 10 cours), j'ai envie d'embarquer dans son brouhaha un peu plus.

Je n'irai pas jusqu'à me vomir les trippes dans un party de la Fakulté. Quoique tant qu'à les entendre geuler leur chanson d'initiation jusqu'au bas de ma fenêtre...
She's the lady in red, she likes to do it in the bed

Paul and Mary go back to school.

mercredi 1 septembre 2010

écrire automatiquement...

Ce matin, je vous écris sans frontières, sans trop penser à hier. Les deux mains devant, j'écris. Je combat l'envie de crier et j'écris. Sans trop m'en aller, sans me dispercer, en essayant de maintenir le tempo, j'écris. Pour libérer la douleur, pour envier la chaleur, j'écris. Pour constater l'ampleur, sans fondre en pleurs, j'écris. Comme si demain allait chercher à me comprendre, à m'ouvrir les bras sans attendre. J'essaie sans rimer, mais à me déprimer, je rime quand j'écris. Se sentir à destination sans arriver où l'on voulait. Se sentir prête pour un nouveau départ, mais sans direction à prendre. Se sentir dépassée par la vie qui passe à mes côtés. J'ai dans les mains une envie de demain, un vouloir trop grand, prête à exploser je regarde devant. Je ne veux pas fermer les yeux et manquer le cirque. En attendant, je ne sais où me lancer.

Un trop plein qui déborde. Des vêtements sur la corde. Le quotidien qui s'en vient à grands pas. Un café noir au matin et un ciel noir au coucher, mais le soleil semble toujours se relever.

dimanche 22 août 2010

vendredi de fin du monde

Dernière journée de boulot. Devant, dorénavant, le néant. Un vendredi fatiguée à lutter contre l'envie de passer 24 heures au lit. Le plan est tout de même tentant. Deux amis, deux musiques à la même soirée. À la Caravane de North Hatley, le stationnement déborde jusqu'aux rebords de la route. Le salon est bondé, on s'assoit sur un vieux coffre qui sert de table basse. Il fait chaud, mais rien d'accablant, une chaleur de réconfort et j'aime l'idée d'aller chercher une coupe de rouge à même la cuisine des propriétaires. De justement déposer cette coupe près de leur téléphone, où traîne des mémos, pour sortir mon argent de mon porte-feuille. De devoir me tortiller pour me faufiler jusqu'à mon coffre, car c'est bondé. J'aime l'idée d'être avec tout ce monde, dans un salon et d'écouter de la musique, simplement. Ce calme paisible m'a fait tant de bien, après ma dernière semaine mouvementée.

lundi 9 août 2010

la fin.

Devant la nécessité d'écrire un post-mortem.

Il a été écrit. Il a été jugé. Il a été corrigé. Il a finalement été déposé. Pour la dernière fois, je lui ai touché. Mon mémoire n'est plus dans mes pensées. Pendant quatre ans, il y était resté. Un boulet enlevé à la cheville. Un poids libéré sur mon dos. Un empêchement de moins. Une responsabilité d'oubliée. Mon mémoire est encore dans mes pensées...ou plutôt le vide qu'il vient d'y laisser.

Je suis prise d'un vertige. Je ne sais pas quel objectif poursuivre. Je ne sais plus ce qui me défini. Je sens que j'ai dorénavant un néant à combler. Avec une tonnes d'envies si différentes. La tête me tourne. Je me suis justement étourdie tout le mois de juillet pour ne pas y penser. Je suis partie en voyage. J'ai beaucoup travaillé. Maintenant, je dois faire face à l'avenir qui est en train de me rentrer dedans!

Je me dis que l'avenir est ben plus proche qu'avant.

lundi 28 juin 2010

Un mois plus tard

Je sais, je sais, ça fait longtemps...et je sais, je sais, j'ai encore modifié la mise en page! Mais hein, c'est MON blogue! C'est moi le boss! ;)

C'est curieux, car depuis quelques années, je ne vois pas passer le mois de juin. C'est un petit rapide celui-là! Peut-être parce que je travaille intensément pendant ce temps. À part le boulot, je suis allé voir quelques spectales, Arcade Fire et Totem. J'ai joué dans l'ABUS, la ligue estivale d'été. J'ai joué à la girouette. Ne vous méprenez pas, ce n'est pas un nouveau jeu en vogue. C'est que j'ai eu une possibilité d'emploi, entrevue comprise, à un autre endroit. Le vent s'est arrêté depuis et je passerai l'été à Jouvence. Dernière chose que j'ai faite durant le dernier mois...déménager!

J'habite maintenant avec deux colocs partis au centre du monde...en équateur en fait...et un chat fou. J'ai la certitude qu'à un moment donné, il va enlever sa tête et se mettre à me chanter des chansons de rhododendrons. Voici, en rafale, les observations que j'ai faite depuis mon aménagement.

De mon balcon, je verrai bien les feux d'artifices de la fête du lac.
Le soir, quand le soleil se couche, on dirait qu'il y a le feu dans la cuisine.
Si je cherche à m'enfuir par la fenêtre de ma chambre, il y a un immense arbre pour m'aider.
J'ai des amis qui sont maintenant mes voisins.
Je vis dans un espace deux fois plus grand, avec deux fois plus de monde!
Parfois, je me lève et mon café est prêt.
À côté, il y a une garderie sur un balcon et les enfants y jouent à 22h le dimanche soir en frappant très fort des objets ensemble.
Ma voisine d'en-bas ne m'aime déjà pas.
Je dois traverser chez les voisins pour y mettre le compost, mais paraît qu'ils le savent.
En faisant la vaisselle et en sortant de la douche, je peux voir dans les appartements voisins et vice versa, je suppose.

Je me sens de plus en plus chez moi.

lundi 31 mai 2010

Ohé du canoë

Samedi, il est 5h40 du mat. Les yeux collés, le thermos de café à la main et un bagel fromage à la crème dans l'autre, je pars en vacances!

Petite fin de semaine mollo de canot-camping. Direction St-Côme, Lanaudière. Le niveau de la rivière est bas, il faut bien manoeuvrer et souvent débarquer du canot, mais c'est plaisant. Les RI, RII ne nous effraient pas, mais la première fait toujours le même petit effet de fébrilité. Arrivées au camping, on relaxe, la bière descend doucement et le snack est bien mérité! Petite soirée relaxe à manger du spag qu'on sucre (un tit pot de sucre et un tit pot de sel, ça se ressemble!). La nuit est douce et fraîche dans l'abri moustiquaire (oubli de la tente, on avait vraiment besoin de recharger nos cerveaux!!!). La descente du lendemain se fait bien. Une RIII pour commencer le tout, bien nous réveiller et nous confirmer que le canot de rivière est vraiment une activité trippante! Fin d'aprem mollo dans l'auto, à revenir au bercail. On étire l'été et je me claque une grosse crème glacée multicolore avec des tits bonbons multicolores! Jean Leloup le chantait: Le soleil est si généreux pour ceux qui n'ont pas de travail! (dans notre cas, il est généreux quand nous sommes au travail!;)

Fin de journée familiale, souper de fêtes (celles de ma grand-mère et de ma cousine). Il y a un p'tit nouveau dans la famille, une semaine de vie pour le p'tit Zack, ça se fête aussi!

L'été est officiellement lancé, avec ses coups de soleil, son petit vent chaud et son envie de faire la siesta...et la fiesta!!! Bon été!!!

vendredi 7 mai 2010

Faire peau neuve

Le printemps m'inspire souvent le ménage. Le grand et le petit. Sortir du désordre et du fouilli. Mettre à la récup les papiers des derniers mois. Classer les envies estivales. Planifier le boulot...et les vacances! Envisager le déménagement. Se reposer pour recharger ses batteries. S'en mettre pleins les bras et essayer de ne pas tout laisser tomber. Arrêter la girouette professionnelle. Stabiliser les montagnes russes du coeur, le chaos des sentiments.

Inspirer.....expirer.....s'inspirer.

dimanche 25 avril 2010

La maison jaune

Ils sont 10, une majorité d'étudiants français en échange, à habiter dans la maison jaune. Au coin Montréal-Élisabeth règne une ambiance d'auberge espagnole. Il y a des gens partout, même dans la cave qui ressemble à un étrange labyrinthe. La raison de notre présence? C'est le dernier party signé «maison jaune» d'un ami d'impro qui retourne de l'autre côté de l'Atlantique au courant de la semaine et on a tellement entendu parler de cet endroit mythique. L'air est à la fête, malgré la peine d'une amie, l'air est à l'été. Une soirée où l'alcool doit parfois engourdir et couler à flots.

Sur les murs, une bordure faite de bouchons de bière agrémente gaiement la déco minimaliste de l'immense salon. Il y a de petits sapins de Noël sur la télévision et des fabrications d'origami traînaillent un peu partout. Preuves d'heures de patience, les origami peuvent être des pièges à femmes selon certains! Il semble qu'il faille miser sur ses atouts?! Patience et dextérité fine me semblent valables!

Avec des copines d'impro, on jase, on se promène, on lève notre verre aux cousins français qui, on le réalise un peu plus, nous manquerons beaucoup. On se fait également accrochées pour se faire féliciter. Vous m'avez tellement fait marer! C'était énorme! Cool, c'est vous qui faites de l'impro? Vraiment génial! Flatteur de se sentir apprécié. Drôle d'entendre des gens saoûls se remémorer une impro en boucle et redire la même chose quinze fois. Comme un vinyle qui saute, des compliments qui ne font plus tant d'effet, à part le sourire en coin. Et moi qui ne sais plus quoi répondre à «tu as tellement de talent, moi je ne serais jamais capable»...je dis à la fille en lui prenant l'épaule: «tiens, je t'en donne...mais juste un peu là!» et je prétexte une réelle envie pour la salle de bain...ouf! ne plus établir de contact visuel avec celle-là!

Dans la maison jaune, il y a encore des tonnes de personnes. Il est maintenant 2h30 et l'ambiance est à la fête. Elle ne fermera pas ses portes à 3h00. Il n'y aura pas de lastcall. Juste des aurevoirs qui ne se veulent pas tristes. Des promesses d'amitié. Des bras et des coeurs qui s'ouvrent. Dans la maison jaune, il n'y a pas de place pour la tristesse. Sur une feuille collée à une armoire de la cuisine, on peut lire les 5 règles d'or. En bas de liste: Quitter la cuisine en gambadant.

vendredi 23 avril 2010

et voilà qui est fait!!!!!!!!

Depuis mercredi 13h, il est déposé. Laissé tomber sur le bureau du directeur, le voilà loin de mes pensées. Bah, pas encore si loin, il me hante. Ai-je encore des fautes? Manque-t-il des pages? (la fille du copie king s'est trompée 4 fois en le reliant).

C'est la liberté, la légèreté, la paresse, la luxure qui m'attendent!!! Maintenant que mon seul but, ma seule priorité des derniers mois, est atteint, je suis un peu perplexe. Que faire maintenant? La liste est pourtant longue: ménage du bureau, ménage de la chambre, de la voiture, commencer les boîtes de trucs d'hiver, les sacs de vêtements à donner. Mais pour le moment, la priorité, le boulot. J'ai deux options. En fait, j'attends des nouvelles d'une offre pour donner des nouvelles à une autre offre. Être assise entre deux chaises, ce n'est pas confortable!

J'imagine que c'est mon cadeau de bienvenue dans le monde des grandes personnes. D'ailleurs, parlant de grandes personnes, la coloc nous parle maintenant de sa vie d'adulte sur le web.

vendredi 16 avril 2010

ça y est presque...

J'ai appuyé sur «envoyer», puis je suis partie en vitesse au cinéma pour la représentation de 12h50, toujours pas passée maître dans l'art de la ponctualité.

Je suis si énervée. C'est que je viens d'envoyer mon mémoire complet à mon directeur de recherche. Il le vérifiera pendant la fin de semaine et hop! ce sera prêt pour les presses.

Ça fait près de trois ans que j'attend ce moment. Le voilà presque arrivé, l'atterissage tant désiré. 7 chapitres plus tard, une bibliographie de 11 pages, 25 pages d'annexes, une trentaine de tableaux et figures et des heures innombrables passées devant l'ordinateur plus tard, me voilà enfin libérée, prête à accoucher d'un document de 167 pages.

Et puis après? je retomberai tranquillement de mon nuage de satisfaction et de fierté et j'entamerai ma vie de grande personne. Un boulot m'attend déjà...je n'ai pas encore décidé lequel, mais j'ai eu de belles offres. La phase de transformation est bien enclenchée et la vie est douce soudainement!

mercredi 17 mars 2010

Réveil

Me réveille. La corde à linge du voisin, rouillée. Le soleil qui plombe me rappelant que le jour se passe. L'objectif des quatre pages par jour. Me réveille. L'envie de savoir si la journée sera bonne. Tout ça me réveille. Et l'envie de me recoucher est parfois plus forte, même le corps pas fatigué.

mardi 9 mars 2010

Inspirations

Pour vous, le résultat de mon petit exercice de création pré-match d'impro. Il s'agit de trouver des prémisses d'histoires.

- Sur un iceberg, pingouin s'ennuie. La pêche est mauvaise cette année. Il devra passer par le comptoir des surgelés.
- Un voleur court dans le petit matin. Rien en main, il fait son jogging matinal. Mine de rien, les voleurs de grands chemins sont de grands athlètes.
- L'accident de voiture lui a causé une perte de mémoire. La Reine d'Angleterre, dépourvue de tous repères, court les concours canins.
- Le musicien a la flûte traversière de travers depuis qu'elle a prit le traversier sans revenir en arrière.
- Un singe anorexique refuse de vivre dans un régime de bananes.
- Le frigo défectueux la force à appeler le réparateur qui s'avère être son père qu'elle n'a pas vu depuis neuf ans.
- Le train mécanique que sa mère lui a offert, où s'entasse la poussière, traîne dans le garde-robe le jour où Pierre décide de faire un grand ménage du printemps.

À vous de venir voir si ces inspirations me seront utiles... 20h, 3e étage du Cartier.

samedi 6 mars 2010

Relâche enfin

Tout tombe. La fatigue. La pile de linge sale. Les restants de bouffe. Les cernes. Tout se relâche enfin.

La semaine est terminée. J'ai passée une semaine vraiment merveilleuse à Jouvence. Les clients participaient. Les jeunes étaient drôles. Le soleil plombait fort et j'étais en pleine forme. On se dégourdi, se change les idées, avant de retomber dans le dernier sprint du mémoire.

Ce matin, ou plutôt cet après-midi, je me sens presque d'attaque pour affronter n'importe quoi...même un dragon (hein, Alice!)

mardi 23 février 2010

M-O, M-O-N, M-O-N-C-T-O-N, Moncton! Moncton!

Wow. Une journée entière pour m'en remettre. Et je m'ennuie déjà. Le tournoi d'impro à Moncton a été mémorable.

Départ jeudi dernier. On dirait qu'une vie a passée depuis ce temps. 4h30 de route plus tard, on arrive à Rivière-du-Loup et on sort dans un bar où le spécial est «2 shooters et 2 bières pour 10$». On arrose la soirée et on commence le jeu des confidences (la personne qui réussit à faire le plus de confidences pendant la fin de semaine, sans se faire prendre, gagne). La soirée se termine sous un taxi....littéralement.

Vendredi, Lady Gaga nous réveille. Allez ouste! Petit déj dans un resto où une dame sympathique finit par nous offrir tous ses croissants....brûlés. 8h de route plus tard, après quelques haltes (le pont couvert le plus long au monde, une ou plusieurs fromageries, les chutes, une côte magnétique, le Deuxe de Frederichton), de l'essence et des toilettes de dépanneur, nous voilà arrivés à Moncton, à l'université de Moncton. Les gens sont sympa et ont un accent. Exotique.
On regarde quelques bouts de matchs. On découvre nos chambres et on se prépare pour la petite boum. Rien de spectaculaire. Je suis brûlée, dors presque debout. Retour à l'hotel tôt pour un beau dodo!

Grosse journée samedi. Ground control to major Tom à 9h (après qu'Aerosmith nous aie réveillés à 6h...maudit cadran maléfique). On joue nos trois matchs. Je serai coach. C'était très plaisant d'avoir ma place dans l'équipe. La seule coachE du tournoi. On joue des matchs de feu. Beaucoup de plaisir, beaucoup beaucoup! Et on se retrouve 2e au classement. Youppi, demain, demi-finale à 11h. Et, dans les toilettes, Kate dit: Ouais, ben, je vais pouvoir boire plus que prévu!
Le party du samedi était de grande envergure. Début dans un bar miteux, l'Iceberg, où la seule barmaid se foule une cheville. Il y avait trois pichets en circulation et j'en tenais un dans mes mains, et j'y buvais directement (le nombre de verres en circulation très bas également). Plus tard à l'hotel, je buvais directement à la bouteille de vin (au moins, je suis quelqu'un de cohérent). Vraiment une soirée géniale qui s'est terminée par la plus belle bataille d'oreillers du monde. Dodo à 6h...et le cadran maléfique.

Le réveil du dimanche a été cruel. 9h du mat, faut se lever. On quitte l'hotel, on joue à 11h. Et notre dernier match n'est pas mémorable. On joue contre l'équipe locale et nos styles d'impro ne fittent pas. On regarde la finale. L'uqam remporte. On repart de Moncton avec 2 prix: la joueuse la plus étoilée et le joueur le plus puni. On repart aussi avec un gros cadeau: la CUI 2011 sera à Sherbrooke l'année prochaine.
Le trajet de retour, 12heures, est long. On sait toutefois qu'à la fin de la route, il y a la fin de l'aventure. On étire les kilomètres et on se quitte finalement. Avec la certitude d'avoir perdu au moins une année en espérance de vie.

vendredi 5 février 2010

Keep the faith

Oh oui! un jour, ça arrivera...je terminerai. Je serai promue au rang de «maître». Mais en attendant, les corrections s'allongent et l'échéance semble se repousser.

Rencontre avec le directeur hier après-midi. C'est qu'il m'avait envoyé un message de panique en début de semaine: «J'arrête de lire à la page 10. Il faut se rencontrer pour trouver une solution.» Et moi, stoïque devant tout ça. Donc, rencontre hier. J'en ressort avec des corrections (pour l'équivalent d'une grosse journée) d'un chapitre que je croyais avoir déjà terminé, une corvée de bibliothèque et de lectures, un chapitre à alléger et un autre à composer complètement.

Mon manteau et mon sac sur le dos, je le quitte toujours stoïque et il me demande: «quand est-ce qu'on se revoit?» J'ai soudainement le flash d'une fin de mauvaise date. Je lève les yeux au plafond, l'air de réfléchir à mon horaire. «Euh...je vous tiens au courant.»

samedi 30 janvier 2010

Quand le temps passe...

Ça fait 10 ans que j'écoute du Ani Difranco. Je l'ai toujours suivie et toujours aimée. Elle a accompagné mon passage de l'adolescence à l'âge adulte. Elle a créé le meilleur hymne pour les filles blessées: «you and your untouchable face, the only thing I can think of saying is fuck you» Quelques belles chansons d'amouuuuurrr!!! «your bones have been my bedframe and your flesh has been my pillow» Des chansons de revendications «every tool is a wheapon if you hold it right» et plusieurs autres.

C'est une Ani sereine et apaisée qui était sur scène hier soir, au Club Soda. Maintenant maman, quoique toujours revendicatrice, la jeune femme est maintenant une dame. Et moi? je ne suis plus la jeune adolescente qui écoutait ses chansons. Je ne suis pas encore sereine et apaisée, mais je sais que le meilleur est à venir. «if you're not getting happier as you get older, then you're fucking up

lundi 25 janvier 2010

Ou la la!

La vità es bella. La pincesse ne s'ennuit pas. Jouvence, mémoire, impro, gym, spectacles, ciné, nouveau contrat. Le quotidien est variable et j'aime ça.

La semaine dernière, j'ai déniché un potentiel contrat: animatrice pour le Petit Théâtre de Sherbrooke. La job consiste à aller dans les classes pour préparer les jeunes à aller voir la pièce. C'est vraiment un travail parfait pour moi: horaire variable, avec des enfants, en lien avec le théâtre, dans une belle compagnie de création de la région. Il y a une bonne étoile qui brille pour moi.

J'ai aussi survécu à mon premier match d'impro dans la ligue universitaire: la Kocus. J'étais sous le trac. Ça a bien été. Mes objectifs sont fixés. Me suis sentie bien dans mes souliers. Ce soir là, j'ai presque vu les étoiles se coucher.

J'ai terminé ma semaine dans un chalet au pied du mont Gosford. Nous étions plus de vingt à jouer dehors sous le soleil. Le temps était bon, le ciel était bleu et le soleil plombait. La fin de soirée a été relaxe. En attendant pour les bécosses, je regardais le halo autour de la lune et Orion brillait fort ce soir là.

lundi 11 janvier 2010

B0Gu3

Quand le cerveau marine et mijote dans les corrections, ça donne ça comme bogue...

samedi 9 janvier 2010

Rrrroulement de tambour....

Le voici, le voilà, mon bilan de 2009 (une année qui somme toute m'a donné la vie dure)

CINÉMA
Avatar était siii bon, jouissif. J'ai également adoré quelques films pour enfants: Le Fantastique maître renard, Max et les maximonstres, La princesse et la grenouille. Troublée par Antéchrist, Frères et Noces rebelles. J'ai beaucoup apprécié Millénium, Le commando des bâtards et X-men. Ahahhah! mais non! X-Men Wolverine est le pire film que j'ai vu depuis longtemps.

Mon premier coup de coeur va toutefois au cinéma québécois. Ben quoi! ça faire toujours du bien de se flatter dans le sens du poil! 1981, Dédé à traveres les brumes, 5150 rue des Ormes, Les doigts croches, J'ai tué ma mère, Les pieds dans le vide, Polytechnique. Chapeau, les cocos!!!

THÉÂTRE et DANSE
La liste est encore longue ici: Un dîner de cons, Nebbia, Le roi Lear, Suites cruelles, Matroni et moi, Coma unplugged, Beaucoup de bruit pour rien, Sous l'oreiller, Thyroïde, Les pièces des ateliers du Double signe (pas tant impressionnantes cette année, mises à part Mowgli et Les Guignols).

Mon coup de coeur, chauvin je vous l'accord, va à l'Abattoir avec son Vietnam pour un grilledcheese. Une comédie qui ne fait pas rire, faut le faire! Sans rancune aucune. ;)

SPECTACLES
Joseph Arthur, Beast (deux fois plutôt qu'une), Malajube (et puis deux c'est mieux!), Misteur Valaire, La Patère rose (encore un doublé), Pierre Lapointe, Patrick Watson, Ben Harper, Le Cirque du soleil à Québec, l'orchestre de musique de films (toujours grandiose), Osheaga, Loco locass, les shows de la rentrée, Karkwa, Alice and the intellects, Chinatown, Navet confit, Coeur de pirate, The Cat empire, Metric.

Trop difficile de n'avoir qu'un seul coup de coeur pour cette catégorie. Alors, vive les ex-aeqo, au top: Coldplay, Metric et The Cat Empire.

MUSIQUE
Oulala! Ici, premier constat, j'ai renoué avec les vinyles. C'est dans l'air du temps, le vintage, et je suis une fashion victim. Peter, Paul and Mary, Bob Dylan, les succès Motown et Michael Jackson.

Dans mon ipod, je traîne près de mon coeur Feist, Fred Pellerin, Patrick Watson, La Patère rose, Metric, Malajube, Beast et des tonnes d'autres. Mes découvertes de l'année sont: Marie-Pierre Arthur, Ray Lamontagne, Iron and wine, Matt Costa, Fleet foxes et dans la section électro: Lcd soundsystem, Digitalism et Ratatat.

Mon coup de coeur musical de l'année va à Patrick Watson. Il me chavire sans cesse et ça ne me donne jamais mal au coeur.

Coups de masse de l'année, j'ai ENCORE manqué l'hommage à Johnny Cash et Le téléphone rouge est fermé pour une période indéterminée.

Pour 2010, j'entrevois déjà de bons spectacles (Ani Difranco, Jake and the leprechauns, Marie-Pierre Arthur) plusieurs pièces de théâtre, la danse de Grupo corpo, la nouvelle production de l'Abattoir et peut-être bien une saison d'impro à la Kocus.

dimanche 3 janvier 2010

Un peu plus sage?!

Mon horoscope m'annonce une année de réflexion. Ne vous inquiétez pas, je ne serai sans doute pas plus sage qu'avant (ayant commencé l'année la tête dans l'bol, la sagesse sera por un autre tantôt!). Toutefois, la prochaine année constitue une belle transition pour moi vers la vie de «grande personne». Je ne serai plus étudiante avant longtemps, quoique j'étirerai ce statut et tous ses avantages jusqu'en avril! Je compte aussi devenir une vraie princesse, avec le château, les animaux qui chantent, la belle vie en couleur et le prince à cheval.

Je voulais faire un bilan de mon année culturelle, des spectacles, films et musiques que j'ai découverts, mais mon agenda a disparu!!! Avec lui tous les souvenirs de la dernière année et les plans de la prochaine. Cela doit être un signe. Il ne faut plus penser à hier et ne pas trop en vouloir pour demain. The Flaming Lips l'ont dit: all we have is now! J'aime comme résolution!

Je vous souhaite une belle nouvelle année! et je vous reviens avec un beau petit bilan, car malgré cette résolution, je compte bien retrouver mon précieux.