Dimanche dernier, je vais faire mon épicerie (quoi? faut que je fasse ça pendant la fin de semaine, comme le vrai monde?). Je n'oublie pas d'acheter des éléments nécessaires pour concocter des petits lunch.
Lundi, 9h. Boulot au centre-ville. J'ai apporté mes souliers, parce que l'hiver, garder ses bottes toute la journée, ce n'est pas confortable. Malheur. Le chauffage a brisé pendant le weekend, le bureau est un congélateur.
Mardi, 9h. Deuxième jour de boulot. La journée de la veille a été longue. Les projets avancent, mais j'ai l'impression que la tâche à accomplir ne diminue pas. Mon frère, déguisé en monsieur, m'amène dîner. Je n'ai pas le temps de retourner chez moi avant le match de ce soir. Dans un petit sac, j'ai tout prévu.
Mercredi, 9h. Lendemain de dure soirée. Seulement le milieu de la semaine. Il fait chaud aujourd'hui, une chance que j'ai mes souliers. Quand je marche, ils font le bruit de travail à accomplir. Je me sauve avant la fin de la journée pour aller m'endormir dans un cours.
Jeudi, 13h. J'arrive au boulot après mon cours du matin. C'est la pagaille, j'en ai manqué un bout. Je reprend les projets où je les avais laissés. Je mange mon lunch préparé d'avance dans une usine quelconque, ça goûte le quotidien. Et il n'y a personne de disponible pour un 5 à 7.
Vendredi 11h30. Le verglas m'aura gardée chez moi un peu plus longtemps ce matin. Dernière journée. Une petite bombe explose. Je quitte finalement après avoir désamorcé quelques trucs. Mes petits souliers dans les mains.
1 commentaire:
Pas facile de rembarquer dans le train-train quotidien du 9 à 5...
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