mercredi 30 septembre 2009

Le brouillard

Nebbia, le brouillard. Là où on hallucine des objets, des êtres, là où on imagine. Je serais restée toute la nuit bercée dans ce brouillard. J'ai vu un champ de fleurs apparaître dans le lever du soleil. J'ai vu une pluie qui tombe dur. J'ai vu de grands enfants s'amuser et flotter dans le vide. Dans le brouillard, je les ai vu me dire aurevoir, un mouchoir à la main, sous la neige.



Il ne faut pas regarder le plancher. Il faut regarder en haut, car c'est d'en haut qu'arrivent les belles choses.


Je suis sortie de la salle, émue et j'ai levé les yeux. En haut, il y avait une grosse lune dans le brouillard et Jupiter scintillait. Les belles choses arrivent souvent d'en haut...

vendredi 18 septembre 2009

4 pour 1

Mercredi dernier, j'avais une soirée à «coordonner». Le genre de soirée où il faut que je cours, que je fasse plusieurs lieux, en peu de temps. Dans ce cas-ci, il s'agissait de plusieurs shows...en fait, seulement deux.

Karkwa et Alice and the intellects. Karkwa que j'ai déjà vu en show (dans une salle plus excitante) et mon billet qui m'avait été donné. Alice que j'ai déjà manqué et que j'avais donc envie de voir. Mais bon, suite à mes contacts jet-set, je savais que le show d'Alice ne commencerait pas avant 21h30. Fine! Un petit tour à la première moitié du show de Karkwa, se sauver décemment pendant la mi-temps. Coordination facile. As easy as one two three.

Mais là, élément surprise. Karkwa a une première partie. Quoi? Depuis quand des premières parties au centre culturel (les têtes grises se couchent pas trop tard les soirs de semaine, je ne vous apprend pas grand chose). Et une première partie que j'ai détesté. C'était quétaine, surjoué. Le plus triste, je ne pouvais pas trop somnoler ou me marrer du chanteur allégrement (j'étais assise en plein centre, rangée f) Je me disais constamment: chaque minute de ce bidouillage douteux (citant ici matante ju) me fait manquer Karkwa.

Le show de Karkwa a commencé à 21h et j'ai quitté à 21h40, m'excusant maladroitement à une demie-rangée. Mai c'était si bon. Je déteste cette salle pour ce genre de show, mais assis près de la scène, ce n'est pas si tant pire! Arrivée au téléphone rouge, quinze minutes plus tard...La première partie joue encore! grrr...j'aurais pu voir Karkwa plus longtemps. Mais bon, l'ouverture du show d'Alice est bien. Le chanteur de Jake and the leprechauns et son projet solo, en français.

Le show final de la soirée valait le coup. À découvrir, sur leur myspace...alice and the intellects. Cuz a high grade just makes you feel smart.

samedi 12 septembre 2009

Flashback

«Il fait chaud, il fait noir...on se crérait aux Marches»

Pas mal moins saoûls, se tenant plus décemment, ne frenchant personne, avec des vêtements qui n'étaient pas payés par nos parents, après qu'un des amis soit allé coucher sa petite, se rappelant de belles années...on se serait presque crus aux Marches hier soir au show des Planet Smashers. Back in times...

L'avantage d'avoir vielli par contre est que nous sommes arrivées à 23h, heure pile où le show commencait et nous avons pu prédire le rappel...c'est ça l'expérience!!!! ;)

vendredi 11 septembre 2009

Moyenne d'âge

Rentrée universitaire qui rime avec bière, avec étudiants un peu trop fiers, avec «me suis couché tard hier» et avec plein d'autres affaires!!!

De mon côté, la rentrée veut dire la dernière. Dernière session, car je déposerai en décembre, c'est promis juré-craché. Pour cette année, la rentrée rime également avec semaine bien remplie (bon, je sais que ça ne rime pas littéralement, mais coudonc!)

Mardi, suis allée à l'impro de la Kocus. Belle petite soirée de délires avec des gens bien sympa. Ça deviendra une habitude, je crois.

Mercredi, après un barbecue que seules les universitaires dîplomées que nous sommes pouvaient accomplir, le show des L-o-c-o. Avec une toune dans la tête (i got a feeling...), allons se remettre dans l'ambiance de notre début vingtaine! Une autre belle soirée, sans trop de délires et avec juste assez de retours en arrière.

Jeudi, après un match de volley et un cours (intense) de jazz moderne (!), le show de Xavier Caféine, que nous avons skipé pour aller faire un tour à la soirée de financement des TGO, que nous avons re-skipée pour retourner voir Malajube. Malajube qui était en feu (pas littéralement, ici non plus). Hop la vie, ils ont enchaîné les succès, fait grincer les guitares et se sont même adressés à la jeune foule. La foule du parterre, avec un moyenne d'âge de ...hmmm... je n'ose même plus y penser. La foule attentive et très calme (pas de trash, ah! les jeunes de nos jours! ils devaient avoir peur de froisser leur beau linge ou bien de se faire un peu mal). N'empêche, la soirée s'est bien conclue. Après quelques chansons jouées avec «la nouvelle guitare», achetée au pawn shop du coin, ils n'ont pas joué le «Métronome» (question à mille dollars: l'ont-ils joué en show récemment? nos souvenirs du show du Téléphone Rouge étaient flous).

Ce soir, je retourne à mes vingt ans (et avant encore) en allant faire un tour au Planet smashers, sans doute. Je me demande combien de rentrées ils ont fait...Ils étaient là il y a très très très longtemps. Je parie qu'eux aussi veulent oublier l'âge moyen de leur foule.