lundi 24 mars 2008

Réconciliation

Maintenant que je reprends vie, je redécouvre les petits bonheurs (ou bien c'est parce que les médicaments font encore trop effet). Une bonne douche chaude. Des gauffres avec tout plein de sirop d'érable. Une sieste en plein après-midi. Un chandail de laine. Une soupe Lipton jaune fluo. Hier, la famille et le chocolat, les fous rires et les mimosas (le drink, évidemment!). Aujourd'hui, une randonnée en raquettes, la vue sur un lac, un chocolat chaud et avoir sa chanson préférée sur un cd. Fin de semaine de réconciliation avec l'hiver qui tarde à déguerpir.
Joyeuses Pâques à tous!

vendredi 21 mars 2008

Le corps a ses limites, que la raison ne devrait pas ignorer

J'ai échoué. Je croyais être capable de maîtriser mon horaire de fou du mois de mars. Cet horaire se résumait (et se résume toujours) à : 2 tournois d'impro (je suis coach), une dizaine de jours de tournage (extérieurs, la plupart du temps), la pré/production de ce film, une relâche avec des enfants de 3-4 ans, une pièce de théâtre (pour laquelle je fais la mise en scène), un projet de mémoire à remettre incessamment et la vie qui continue. Je croyais y arriver vivante à ce 31 mars. Mais non... je n'ai pas su maîtriser tout ça et je n'ai surtout pas écouté les signes de fatigue que le tit body m'envoyait. Résultat: je suis malade depuis 3 jours.

Mon lit sent le vicks. Les kleenex s'empilent un peu partout. Mes yeux s'embuent à force d'éternuer. Mon nez s'enfle à la seule idée de me moucher. Mes bronches se décollent tranquillement. Le virus semble vouloir rester indéfiniment. Le tournage se déroule sans moi aujourd'hui: congé forcé.

Note à moi-même: Ne plus titiller le printemps dans un post et ne plus varger sur le centre Jean Besré, les conséquences peuvent être tragiques!

mardi 18 mars 2008

Le fantasme de certains...

Une soirée impossible, après une fin de semaine intense de tournage et un aller-retour à Québec. Je ne me contrôlais presque plus.

Failli me mettre à crier dans l'épicerie quand j'ai appris qu'il n'y avait rien de chaud à manger (j'arrivais de Québec et j'étais déjà en retard pour ma répet de théâtre...horaire de vie non-maîtrisé). Failli faire comme les enfants qui piquent des crises et entrent en convulsions. Je me contiens du mieux que je peux, les larmes aux yeux et me dis qu'une poutine de Chez Louis, c'est bon, réconfortant et chaud, et puis, tant qu'à être en retard! Arrive à la répet de théâtre, ma poutine dans les mains, pas de manteau (trop pressée). Les portes sont barrées. Résultat: moi et ma poutine on gèlent dehors, les larmes aux yeux. Voir si quelqu'un aurait l'idée d'aller poser une bombe dans un centre de théâtreux où il n'y a rien pantoute à voler!!! Je fais de mon possible pour que quelqu'un m'entende.

Voici donc ce qui m'amena à réaliser le fantasme de certains: varger à grands coups de pied et coups de poing sur le Centre des Arts Jean Besré. (qui en plus de ne pas être aussi beau qu'on l'aurait voulu, se barre trop facilement)

jeudi 13 mars 2008

Ça sent...

Ça sent bon ces temps-ci...

Ça sent les séries, ça sent la coupe! (à lire: Ça sent la coupe de Matthieu Simard)
Ça sent les chandails de laine et les foulards, le vent quand on n'a pas de manteau, les espadrilles qui prennent l'eau, la slush, la bouette, le jour de la marmotte.
Ça sent le soleil et la pluie en même temps.
Ça sent la première bière sur la terrasse, la première sangria au grand air.
Ça sent les longues marches de fin de journée.
Ça sent mon déménagement.
Ça sent la décision à prendre pour ce qui est de comment je passerai l'été.
Ça sent les cris des enfants, un peu plus souvent et le soleil, un peu plus longtemps.
Ça sent la voiture fenêtres baissées, Sam Roberts ou Charlebois dans la radio; le retour des musiques d'occasion.

Ça sent le printemps!

Taguée

Je sais, j'ai du retard pour continuer à propager la tague, mais coudonc! Donc voilà. Ka la gaffe m'a taguée.

Le principe de cette tague de blog est simple.
- Écrire le lien de la personne qui nous a tagué
- Préciser le règlement sur son blogue
- Mentionner six choses sans importance sur soi
- Taguer six autres personnes en mettant leur lien
- Prévenir ces personnes sur leur blogue respectif

Hmm, comment chosir les six choses inutiles à dire sur mon sujet, il y en a tellement!

1. J'ai un côté assez superstitieuse. Je tiens à cogner toutes les coupes autour de la table. Je fais un voeu quand je lis sur le cadran 2:22 ou 4:44 ou si je dis la même chose en même temps que quelqu'un d'autre. Je lève les pieds en voiture si je passe sur une track de chemin de fer. Mais, ne vous inquiétez pas, je sortirai de chez moi le prochain vendredi 13. Je crois que je fais toutes ces petites choses comme un jeu. Ça me divertit.

2. Je suis déréglée. Eh oui! Je ne maîtrise pas la notion du temps. Je suis toujours 5 minutes en retard, maximum 10 minutes. Peu importe les circonstances. Je m'excuse à tout le monde.

3. Mon humeur dépend beaucoup de la température. J'ai tendance à faire des déprimes saisonnières. Quand il mouille, je suis triste. Quand il fait soleil, je suis contente. C'est tellement pas compliqué au fond!

4. Quand je rentre à la maison le soir, je regarde toujours le ciel en sortant de la voiture. J'aime regarder les étoiles.

5. J'aime bien les chansons avec un prénom dedans. Il y en a quelques unes avec le mien. Sweet Caroline! J'ai découvert récemment une chanson avec mon nom de famille, oui oui! The Car song (The Cat Empire). While sitting next to Fontaine, I want to ask her on a date! Encore plus cocasse!

6. Finalement, je réfléchis beaucoup trop. Je suranalyse les actions et réactions de mon entourage et les miennes évidemment(!). Ça doit être la control freak en moi. Je travaille fort pour laisser ces choses aller.

Donc, voilà les six choses que vous ne saviez peut-être pas sur moi et qui sont, en somme, assez inutiles à savoir. Je donne la tague à Sophie, la seule bloggeuse de mon entourage qui ne l'a pas eu...je crois.

samedi 8 mars 2008

I'm not happy when it rains!

Si seulement...!

Si seulement je pouvais maîtriser la température. Je serais sans doute très riche!...mais j'aurais surtout empêché l'épouventable journée de pluie que nous avons eu aujourd'hui, durant notre tournage le plus difficile techniquement.

La pluie vient avec la déprime, avec les larmes et les mitaines mouillées. Elle se pointe les journées de coeur gros et de souvenirs trop frais. Elle le sait, la pluie, le bon moment pour une entrée remarquée. Ce midi, après que la fenêtre de notre fabuleuse van brune ait éclatée en mille morceaux, la pluie s'est montré le bout du nez. D'abord timidement, puis en torrent. Elle n'a pas cessé de nous éclabousser, toute la journée. Difficile un tournage sous la pluie, et déprimant aussi.

Les bottes qui prennent l'eau comme un coeur sur la flotte. Journée grise. Un gris à boire debout.

Si seulement Dame Nature aimait le cinéma!

dimanche 2 mars 2008

À quoi bon...?

J'ai les doigts (de pieds et de mains) qui dégèlent douloureusement. Le visage brûlé par le vent (froid) et le soleil. Je suis fatiguée de m'être levée à 5h30 ce matin et d'avoir passé 20 heures dehors cette fin de semaine. Pourquoi ne suis-je pas devenue comptable au lieu de tourner des courts-métrage hivernaux?

Dans mon bain, je dégèle. Une coupe de vin blanc déposée sur le rebord, je ressens les picotements, les tensions, les courbatures, la fatigue.

Dans mon bain, qui n'est pas aussi chaud que je l'aurais voulu, je pense au film qu'on fera et je me dis que j'ai bien fait de ne pas devenir comptable.

(post dédié à tous ceux et celles qui m'encouragent dans mon travail et qui viennent aider de temps en temps)