samedi 27 juin 2009

Un peu plus haut...

un peu plus loin...!


Petit après-midi d'escalade hier au Mont Pinnacle. Il annonce des orages, pas grave. On revirera de bord. Arrivés à la plage, on commence l'aventure en prenant notre lunch. Ben quoi! on est pas venus là pour vivre la galère! Salades de maître et vue sur la paroi.


On passe au Wrap shack pour payer le droit d'entrée. Une vieille dame anglophone nous répond tout en mangeant son wrap au thon (elle a avoué plus tard à Math qu'il était vraiment bon et c'est comme ça qu'on a su qu'il était au thon). Elle nous dit qu'elle ne trouve pas les papiers, que son fils doit les avoir mis quelque part, mais elle ne le sait pas, tout ça avec de la mayonnaise sur le bord de la bouche. It's free today, special deal. Et un client du dépanneur nous envoie en paix, en faisant un signe de croix avec sa main droite.

On part donc sur la piste du Mont Pinnacle, derrière trois jeunes dont le père a la garde pour la fin de semaine. Nous les dépassons à gauche et arrivons finalement au mur école. Intéressant, ça semble faisable. Et ca l'est. On commence par la voie 5,1 (le plus facile). Il fait chaud, l'orage est dans l'air, mais ça, faut pas le dire trop fort. On s'attaque ensuite à une voie 5,10a (bon, il y a un step considérable entre les deux, j'avoue) dont j'en réussi la moitié. La moitié d'une 5,10, est-ce que ça fait une 5,5?
On arrive pour s'installer une troisième voie, mais là, ça gronde et ça s'approche. On pack les p'tits et on revient. On marche vers l'orage. On voit sur le lac, le mur de pluie qui avance vers nous. On y échappe pas et on revient trempés jusqu'aux os. Le soleil plombe ensuite, même pas d'arc-en-ciel. Arrivés devant le wrap shack, le cuistot nous fait signe à travers la vitre. Il doit se foutre pas mal de notre gueule de chiens mouillés. On se sèche un peu puis on entre pour se prendre un petit désaltérant. Le proprio nous demande si ça a bien été et regarde avec découragement son plancher propre sur lequel on s'apprête à marcher.

Pendant le chemin du retour, on élabore notre plan du souper. Deux petites pizza congelées, du cidre et de la blanche. Une heure plus tard, nous voilà devant notre petit festin à repenser à la dame du dépanneur et à son wrap au thon.

mardi 23 juin 2009

Solstice

C'est l'été!!! (c'est tout, j'ai rien d'autre à ajouter)

Non, mais sans blague, j'ai fêter mon début d'été avec style cette année. Une fin de semaine éclatée, mais vraiment palpitante. Vendredi, j'ai eu la chance d'assister au spectacle de Patrick Watson. Il m'a amené close to paradise. J'ai passé la soirée, bercée dans ses wooden arms et je me suis couchée tôt, car je me levais tôt.

Tôt pour aller jouer dehors. C'est qu'avec des amis, on s'est payé un trip de tits culs! On est allé dans les bois pour se contruire un camp'. Avec un 4roues et des trailers, on a apporté des planches dans le bois. On a franchi des troues de bouette et des roches immenses, dans le territoire «wabénaki» et sous la pluie. Le moment fort de la journée a été quand j'ai pris la sciotte. Les filles avaient l'air d'avoir beaucoup trop de plaisir à couper les branches pour nous tailler une place, je trouvais ça louche. Parce que j'avais froid et que le temps passait un peu trop lentement, j'ai décidé d'essayer ça moi aussi. Wow!!! c'est tellement l'fun! Mon amie est moi, on est même venues à bout d'un immense tronc qui bloquait la piste. Imaginez la joie quand mon autre ami s'est pointé avec...roulement de tambour...une scie à chaîne! Ouais ouais, j'ai également joué de la scie à chaîne. On a fait des bancs avec le gros tronc. De vraies femmes des bois.

Après avoir passé le retour en voiture à changer les paroles de «fais-moi la tendresse» (oublie les prouesses, j'fais pas d'arabesques, y aura pas d'grossesse, on f'ra des s.o.s.), on s'est concocté un petit souper et on est parti chacun chez soi, épuisés, comme des enfants qui se sont construit le plus beau fort, pis le plus gros, avec des tours pis des créneaux (ça vous rappelle pas un p'tit chinois avec une tuque?).

Le lendemain, j'essayais pour la première fois la voile. On tire sur les écoutes, on hisse la grand voile et on glisse sous le vent. Sous les bourrasques plutôt. Un vent de terre, pas comme d'habitude, mais ça rock! C'est sportif la voile. J'ai bien aimé. J'ai eu peur (la control freak n'avait pas le contrôle). On a chaviré. À moitié. Fallait que je remonte sur le côté du bâteau, mais j'ai pilé sur le mât pour m'aider (note à moi-même: recommencer l'entraînement d'escalade sérieusement). On a chaviré, totalement cette fois. Pas grave, on a appris à remonter le bateau. Trempées, mais saines et sauves, on est revenues et on a glissé sous le vent!

Party staff, hot dog et feu de camp. On a joué aux fers, on a joué de la guitare. Avec des amies, on a présenté un petit numéro au talent show, crank that de soulja boy. On s'est trompées plusieurs fois, mais l'attitude était là.

L'été est officiellement lancé!!! et il s'annonce déjà mouvementé.

jeudi 11 juin 2009

Revenir

Ouffff...

Revenir d'un séjour «classe nature» à Jouvence (après avoir été Carpette dans les bois et sur le lac), c'est: laver son linge, laver ses dessous d'ongles (ou les couper, moins compliqué), laver ses cheveux qui sentent les 2-3 feux de camp, se décrotter carrément. C'est enlever sa peau de Carpette. C'est pouvoir remettre des jeans, des jupes (ou pas...les jambes pleines de bleus). C'est vouloir un massage, car on a mal un peu partout. C'est manquer de voix. C'est devoir faire l'épicerie et se faire à manger, car le chef n'est pas dans ta cuisine. C'est avoir la paix et être enfin seule un moment. C'est avoir plusieurs comptines dans la tête. C'est ne plus avoir de gazoline.

C'est déjà s'ennuyer et penser à la prochaine (et dernière de la saison!!!) école qui viendra.

(Désolée pour mon manque d'assiduité, les classes nat' me brûlent un peu.)