mardi 23 février 2010

M-O, M-O-N, M-O-N-C-T-O-N, Moncton! Moncton!

Wow. Une journée entière pour m'en remettre. Et je m'ennuie déjà. Le tournoi d'impro à Moncton a été mémorable.

Départ jeudi dernier. On dirait qu'une vie a passée depuis ce temps. 4h30 de route plus tard, on arrive à Rivière-du-Loup et on sort dans un bar où le spécial est «2 shooters et 2 bières pour 10$». On arrose la soirée et on commence le jeu des confidences (la personne qui réussit à faire le plus de confidences pendant la fin de semaine, sans se faire prendre, gagne). La soirée se termine sous un taxi....littéralement.

Vendredi, Lady Gaga nous réveille. Allez ouste! Petit déj dans un resto où une dame sympathique finit par nous offrir tous ses croissants....brûlés. 8h de route plus tard, après quelques haltes (le pont couvert le plus long au monde, une ou plusieurs fromageries, les chutes, une côte magnétique, le Deuxe de Frederichton), de l'essence et des toilettes de dépanneur, nous voilà arrivés à Moncton, à l'université de Moncton. Les gens sont sympa et ont un accent. Exotique.
On regarde quelques bouts de matchs. On découvre nos chambres et on se prépare pour la petite boum. Rien de spectaculaire. Je suis brûlée, dors presque debout. Retour à l'hotel tôt pour un beau dodo!

Grosse journée samedi. Ground control to major Tom à 9h (après qu'Aerosmith nous aie réveillés à 6h...maudit cadran maléfique). On joue nos trois matchs. Je serai coach. C'était très plaisant d'avoir ma place dans l'équipe. La seule coachE du tournoi. On joue des matchs de feu. Beaucoup de plaisir, beaucoup beaucoup! Et on se retrouve 2e au classement. Youppi, demain, demi-finale à 11h. Et, dans les toilettes, Kate dit: Ouais, ben, je vais pouvoir boire plus que prévu!
Le party du samedi était de grande envergure. Début dans un bar miteux, l'Iceberg, où la seule barmaid se foule une cheville. Il y avait trois pichets en circulation et j'en tenais un dans mes mains, et j'y buvais directement (le nombre de verres en circulation très bas également). Plus tard à l'hotel, je buvais directement à la bouteille de vin (au moins, je suis quelqu'un de cohérent). Vraiment une soirée géniale qui s'est terminée par la plus belle bataille d'oreillers du monde. Dodo à 6h...et le cadran maléfique.

Le réveil du dimanche a été cruel. 9h du mat, faut se lever. On quitte l'hotel, on joue à 11h. Et notre dernier match n'est pas mémorable. On joue contre l'équipe locale et nos styles d'impro ne fittent pas. On regarde la finale. L'uqam remporte. On repart de Moncton avec 2 prix: la joueuse la plus étoilée et le joueur le plus puni. On repart aussi avec un gros cadeau: la CUI 2011 sera à Sherbrooke l'année prochaine.
Le trajet de retour, 12heures, est long. On sait toutefois qu'à la fin de la route, il y a la fin de l'aventure. On étire les kilomètres et on se quitte finalement. Avec la certitude d'avoir perdu au moins une année en espérance de vie.

vendredi 5 février 2010

Keep the faith

Oh oui! un jour, ça arrivera...je terminerai. Je serai promue au rang de «maître». Mais en attendant, les corrections s'allongent et l'échéance semble se repousser.

Rencontre avec le directeur hier après-midi. C'est qu'il m'avait envoyé un message de panique en début de semaine: «J'arrête de lire à la page 10. Il faut se rencontrer pour trouver une solution.» Et moi, stoïque devant tout ça. Donc, rencontre hier. J'en ressort avec des corrections (pour l'équivalent d'une grosse journée) d'un chapitre que je croyais avoir déjà terminé, une corvée de bibliothèque et de lectures, un chapitre à alléger et un autre à composer complètement.

Mon manteau et mon sac sur le dos, je le quitte toujours stoïque et il me demande: «quand est-ce qu'on se revoit?» J'ai soudainement le flash d'une fin de mauvaise date. Je lève les yeux au plafond, l'air de réfléchir à mon horaire. «Euh...je vous tiens au courant.»