lundi 5 décembre 2011

Retrouver

Je ne suis pas mariée. Je n'ai pas de bébé, ni de bédaine, ni de boulot. J'habite dans un sous-sol. Je dis «yeah» à des bébés avec ma coupe de vin dans les mains. Les gens paient pour me voir faire des sketches. Je n'ai pas de REER ni de plans de retraite. De l'argent pour vivre, mais rien à piler. Je n'ai pas d'horaire fixe. Je vends des sapins. Je peux passer une journée en pyjama ou treize heures à travailler. Je ne fais pas d'acouphène encore, je n'ai pas de couvre-feu. Je vais encore à l'école. J'ai beaucoup de spectacles à mon actif, je ne sais pas comment faire chauffer du lait pour enfant et je sais à peine comment fonctionne le lave-vaisselle. Je n'ai pas de mini-van, de bonus de production, de party de bureau dans un endroit chic. C'est pour ça que je n'aime pas les retrouvailles, surtout celles forcées par le hasard. Pas le temps d'expliquer que non, je n'ai rien de ça, mais que j'ai ben du fun!

mardi 29 novembre 2011

Ce matin

Ce matin, devant mon bol de céréales,
La journée ne promettait rien.
Le café qui coule et le temps gris.
Un baiser sur ma nuque, j'étais soudainement bien.
Ta main endormie qui disait bonjour.
Le café servi, le temps toujours gris.
Ce matin, devant mon bol de céréales,
La journée offrait la promesse de demain.

lundi 14 novembre 2011

Quand tout se mélange

Vouloir. Désirer. Aimer. Attendre. Souhaiter. Avoir envie. Anticiper. Penser. Rêver. Vouloir. Souhaiter. Aimer. Penser. Vouloir. Imaginer. Anticiper. Attendre. Désirer.

lundi 24 octobre 2011

It's been a while

Ça fait longtemps. Ne vous inquiétez pas, je vais bien. Peut-être trop même, c'est pour ça que je n'écris plus rien. Je compte m'y remettre. Rien à dire. Pour le moment.

Aujourd'hui encore, il fait soleil et les nuages me rendent moins triste qu'avant.

jeudi 9 juin 2011

Combler les envies

Demain, je lève les pattes. Je fous le camp, je m'évade.

Aller décrocher un peu plus loin. Sentir le vent salé. On fera de la route, les fenêtres baissées. On fera du camping, on boira d'la bière autour d'un feu. On ira voir des shows et les étoiles, le soleil se lever et se coucher. On fera des piques-niques et on mangera sûrement de la crème glacée.

Et c'est sûr, je vais flâner, soupirer, en profiter, fêter et trinquer à l'été!!!

lundi 30 mai 2011

J'ai envie...

Le soleil est de retour, les envies se multiplient.

J'ai envie d'aller sur une terrasse, de me faire bronzer (et pas à l'intérieur), de boire des drinks de filles sur un balcon pendant tout un après-midi, de m'allonger sur une couverture dans l'herbe et de lire, de laver ma voiture en bikini, de sortir tard et qu'il fasse chaud encore, d'écouter du Bob Marley, de faire une ballade en voiture les fenêtres baissées, de manger des bonnes bouffes de barbec, d'aller à la mer-la vraie avec des vagues et du sable, d'aller voir des shows en plein air, de boire de la bière autour d'un feu, de faire de longues promenade et des pique-niques, d'aller au ciné-parc, de manger de la crème glacée, de faire de la voile, de l'escalade, du canot, j'ai envie de flâner, de profiter, de soupirer, de relaxer, de fêter, de l'été.

Bon, faut juste que je trouve comment faire fitter ça avec un 35 heures de boulot.

vendredi 13 mai 2011

Vendredi 13..?!

Aujourd'hui, c'est un jour de malheur...et pourtant!

Il fait beau. Mes pneus d'été sont posés, je roule les fenêtres baissées, le bras sorti, le beat dans le tapis. Dans la radio, les rythmes d'été: Manu Chao, Buena Vista Social Club, Bob Marley.
Il fait chaud. Je suis devenue membre du club des petits déjeuneurs (je suis encore toute débutante, la prochaine fois, je ne lancerai pas de pommes de terre, je le promets!)
Il fait soleil. Hier, j'ai passé toute la soirée «en pieds» sans avoir trop froid, même en mangeant du sorbet, wouhou!
Il fait beau. J'ai joué mon premier match de mini-putt. 2 trous d'un coup, woot woot!
Il fait chaud. Ce soir, je vais voir Richard Desjardins avec l'orchestre symphonique. De la poésie dans mes oreilles (j'ai prévu les mouchoirs).
Il fait soleil. J'ai troqué ma journée de planif pour une journée de weekend.

Je me sauve, je vais boire de la sangria en lisant sur le balcon!

Vendredi 13 porte malheur?!

mardi 19 avril 2011

La princesse au petit pois

Hier, mes parents sont revenus de voyage. Dans leur bagage, du linge sale et des souvenirs. Un collier, du café et une petite poupée de souci (sans doute on leur a donné quand ils achetaient quelque chose). La petite poupée fonctionne ainsi, me dit ma mère. Tu lui racontes tes soucis, tu la remets dans son petit sac et la dépose sous ton oreiller. Le lendemain, tes soucis auront disparu.

Est-elle capable d'en prendre la petite?

Pourquoi tant de soucis, si jeune, si bien, au fond. Le souci d'être heureuse, de faire les bons choix, la peur de rater, de passer à côté, de ne pas prendre les bonnes décisions. Le souci de ne pas blesser les gens, d'être une bonne personne, de réussir sa vie.

Est-elle capable de tout prendre ça, la petite sous mon oreiller?

lundi 11 avril 2011

Spring break

Rouler sous le soleil. Manger thaï. Faire du lèche-vitrine. Acheter des boucles d'oreilles à 1$ et un coq en chocolat cassé. Marcher. Jaser. Manger. Boire du vin. beaucoup. Jaser. beaucoup. Manger du dessert. Jaser. Dormir. Faire la grasse matinée. Marcher sous le soleil. Prendre un croissant aux amandes et un allongé. Jaser. Magasiner. S'acheter un porte-clé. Choker à s'acheter un chandail de loup, parce que le mauve avec la prêtresse n'était pas disponible dans le small (ou juste parce que finalement, je ne sais même plus si j'en ai envie). Manger du fudge. Aller au château. Prendre un verre au château. Repartir avec l'adresse e-mail d'un des barman, environ du même âge que mon père, faut que je lui envoie la photo de lui. Prendre un taxi en sortant du château. Les princesses retournent à la maison. La vie de luxe pendant une fin de semaine. La sainte paix, le soleil, le coeur au chaud.

vendredi 8 avril 2011

Mélange

Encore un exercice d'écriture automatique, de libération systématique.


Je suis si fatiguée, comme épuisée, sans envie aucune. Ou plutôt une fureur d'envies, de désirs inconnus, innommés. Me sens perdue, sans être cherchée. Il n'y a pas d'avis, de pancarte, de demande, rien que la neige qui fond trop lentement. J'aimerais m'enlever la peau, libérer mes trippes, sortir de tout ça, revenir. Tout va vite, un tourbillon, une bourrasque dans mes cheveux dans le vent. Un délire au lever, un désordre au coucher. On peux-tu peser sur pause?


Ma pause, weekend à Québec. Je me force à ne rien faire. J'exile mes questionnements, mes doutes, mes peurs. Je les reprendrai un peu plus tard, juste un peu plus tard.

vendredi 1 avril 2011

Comme dans un film

Hier, ma vie était comme un film. Cliché même. Je mets un vieux chandail et vais à l'université. Arrivée en cours j'enlève mon manteau et je sens quelque chose dans la poche de mon chandail. J'y glisse la main curieuse. (là, si on était vraiment dans un film, une musique de Yann Tiersen débuterait). Ma bague en fleur. Ça faisait longtemps que je l'avais perdue. Je croyais l'avoir oubliée sur le comptoir d'une salle de bain publique quelconque ou égarée quelque part dans un recoin de l'apart après qu'elle ait servie de jouet au chat fou. Mais non, tout ce temps, elle était dans ma poche. Moment de bonheur, moment de grâce. Si j'avais été dans un film, regard complice à la caméra, sourire en coin. Fade out de la musique, la vie reprend. Fin de journée, je vous épargne le scénario. Trame sonore de coldplay peut-être...en tout cas, quelque chose à faire brailler. .cliché.

mercredi 30 mars 2011

Finie, la vie de rockstar

Finis, les poissons morts sur facebook, le spraynet dans les cheveux, le «sable» entre les orteils, le mascara sur les yeux (quoique non, je pense qu'il m'en reste encore un peu). Les derniers soirs de représentations ont été mouvementés, épuisants, grisants et surtout éphémères. Quelques jours plus tard, je ne sais pas encore quoi en penser. Un grand vide dans le fond du ventre et une énorme fatigue. Hier, je suis allée voir la Belle et la Bête et j'ai assisté à l'entretien d'après spectacle. Quelque chose m'a frappée quand Bénédicte Décary a dit: «C'est trippant la création, quand les comédiens peuvent donner leurs idées et participer activement au spectacle.» Pour moi, ça allait de soi, on dirait. Hier, j'ai réalisé que oui, c'est trippant, c'est là que tout prend son sens, c'est cette expérience que m'a offerte l'anti-plage. Depuis samedi, j'enterre les restes d'Ana, de Mme Garcia et d'une certaine doublure, mais je n'ai pas encore la force de jeter la dernière pelletée...

jeudi 24 mars 2011

Les coulisses - retour au jeu

Je me sens à nouveau comme une journée de première. Fébrile, excitée, impatiente, mais avec plus de contrôle. Je sais ce que je dois travailler. Ma projection, mon rythme, mon écoute du public et mon énergie.

Je me suis beaucoup questionnée sur cette énergie, mais à un moment, j'ai cessé de chercher ce qui m'empêchait de la canaliser et je l'ai juste chercher «elle». Cette petite vilaine qui peut monter si rapidement créant un gouffre au fond de la poitrine, mais qui peut tomber aussi rapidement si elle n'est pas bien gardée. Je me suis promis ce soir de focuser sur le plaisir de jouer.

J'ai relu hier le magnifique livre Éloges que m'a mère m'avait offert pour un anniversaire passé. Dans ce bouqin, des photos et des mots de comédiennes dans leur loges. En les lisant, j'ai retrouvé un peu de cette énergie, de ce désir, de ce besoin de jouer. J'ai réalisé que ce soir, je dois conserver toute cette énergie qui monte en moi depuis mardi et la canaliser. Je dois ériger ma petite bulle.
Il ne reste que trois soirs de show et je suis déterminée à casser la baraque!

La loge nous enseigne à faire le deuil de l'éphémère.

mardi 22 mars 2011

Les coulisses - répet d'entre-deux

Les yeux bouffis
Hier, la digue a cédé, les nerfs ont lâché
Je me suis perdue

Je me sens au moment d'effectuer un deuxième saut en hauteur. J'ai frôlé la barre la dernière fois. On vient de la monter d'un cran. Et j'ai craqué. Je ne sais pas quoi faire pour déjouer la gravité et monter plus haut, m'élever.

J'ai déjà écrit que je me demandais parfois pourquoi je faisais du cinéma, car ça me demandait tant d'énergie. En y pensant bien, je me dis que c'est rare d'avoir la chance de se trouver en plein centre d'une création. Le bonheur d'offrir une expérience artistique à des gens, leur faire vivre quelque chose. Un frisson dans le dos, un fou rire, leur garrocher en pleine face. Oui, pour me dire que je suis fière, mais surtout pour partager, pitcher, envoyer, lancer, garnotter, crisser quelque chose à la figure du monde, quelque chose de plus grand que ce que nous sommes.

Ok, je recule un peu pour prendre mon élan maintenant.

lundi 21 mars 2011

Les coulisses, jours 4 et 5 - Premières représentations

(désolée de vous avoir tenus en haleine (ou pas), vie de rockstar oblige!)
Attention: ce post comporte des sections!

Soir de première:

Come on feel the noise.

Ça jase de l'autre côté du rideau. Des gens sont venus nous voir. Attentifs, ils ont rigolé, ont été troublés, touchés, nous ont trouvé pas mal cons...et ont aimé ça.

Première, digne d'une...première! Je suis un peu trop dans ma tête. Ajustements constants. Pas trop de plaisir. Ça se place à la deuxième moitié du show. Je ne suis toutefois pas satisfaite. Je sors de scène avec l'idée de me dire que anyway le show était bon, que les gens ont trippé, qu'on a eu du fun ensemble. Pourtant je sors, c'est le noir total, il n'y a personne. Je sens les angoisses monter, ok tout le monde a été déçus, c'est ça? Je me remets en question. Mautadine.
Pourtant, parle parle jase jase, c'était bon. Les gens ont aimé. Et parle parle jase jase entre comédiens, on finit par se comprendre. Nos angoisses réunies.

Un c'est bien, mais deux c'est mieux

Le printemps fait notre première partie aujourd'hui. Ce soir, je me promets du plaisir. La fébrilité est tombée, le contrôle s'installe. On mettra le public dans notre petite poche d'en arrière. Ça y est, je sens que je les tiens bien. Public plus sage, timide, moins rieur, mais à l'écoute. Encore des éloges, un peu plus tempérées par contre. Satisfaite de ma performance, avec encore l'envie folle de rejouer pour être meilleure. Il faudra attendre à la semaine prochaine. Mautadine!

Quelques jours pour me remettre de mes coups de soleil.

vendredi 18 mars 2011

Les coulisses, jour 3 - générale

Les pieds dans le sable
Les mains moites
Le coeur à cent mille à l'heure

Dans les loges,
On écoute Radio Radio
ou Fame de Bowie
Le stress une coche plus haut

Soirée de générale, dernière salle vide. On en donne un peu plus. J'ai fait arrêter la climatisation cette fois-ci. Petit côté diva....ou chochotte, c'est selon. Ça a mieux été. Magnifique et inventive.

Bien hâte de vous garocher ça en pleine face dans quelques heures.

jeudi 17 mars 2011

Les coulisses, jour 2 - générale technique

Un peu plus fatiguée. Il fait froid, il fait gris. Mais sous les éclairages, un soleil aveuglant nous donne de l'allure. La journée a été longue. J'arrive au théâtre à 14h pour passer à la tivi. Une petite heure de déplacement latéraux sous les spotlights. Mal de tête, froid, faim, fatigue. Il faut s'adapter à la lumière, aux nouveaux éléments de costume. Pas la meilleure journée, pas la meilleure performance.

Petit moment de faiblesse. Je suis tannée de jouer dans le vide. La salle sonne écho, mais ne nous renvoie pas grand chose. J'ai hâte que les bancs se remplissent, qu'un murmure se fasse entendre, libérant des petites particules qui se rendent jusqu'à nous et nous donne tout plein d'énergie.

Désolée, ça ira mieux demain.

Je me dis une petite broue, pour décompresser, tranquille, relaxe. Au bar, il y a un band irlandais, il faut crier. Faudrait que je ménage ma voix, que je me repose. Mais la bière verte est bonne et je m'amuse.

Désolée, je serai plus sage demain.

mardi 15 mars 2011

Les coulisses - entrée en salle

On fait les petits bagages: costumes, maquillage, grignotines, du thé vert, du gingembre et une bonne dose de fébrilité.

C'est palpable. Comme un immense papillon dans le ventre qui remonte dans l'oesophage. Le soleil est de la partie, la chaleur aussi. Ça sent le théâtre, ça sent le printemps, un duo d'enfer.

Entrée des artistes. Ma nouvelle coupe, mes lunettes de vedettes, le vent dans les cheveux. Un coup d'oeil vers le décors. Rapide seulement. Ce que j'affectionne particulièrement, ce sont les loges. Les costumes qui y traînent, l'odeur du spraynet et des lunchs entamés, mais pas terminés (toujours ce papillon dans le ventre). À mon petit endroit, une tasse pour le thé, un livre pour griffonner, une lecture scolaire, quelques sous noirs pour la luck et un petit parasol à cocktails. Cette semaine, on est à l'anti-plage.

lundi 7 mars 2011

Meilleur qu'un remède de grand-mère

Écouter la télé en leur compagnie, boire du vin, des mimosas. Faire de la popotte. Leur demander si c'est normal qu'il n'ait pas répondu dans la seconde. Aller manger au resto, affamées. Se prélasser tranquillement au spa. Faire l'épicerie. Chanter à tue-tête kenny g avec elles. Recevoir des conseils sur une cure de citron pour éliminer les toxines du foie. Leur raconter la dernière soirée en détails croustillants. Étudier avec elles. Faire une moussaka pour la première fois. Dormir sur le divan, en ayant mal au coeur, alors qu'elles cuisinent pour moi. Juste être avec elles, pendant quelques jours de la relâche.
Merci à notre trio infernal.
7-7-7
;)

mercredi 23 février 2011

Le stress et moi, on est amis

Dans mon bicep gauche, ça pince. Ça élance, ça coince. Une petite crise de coeur de temps en temps. L'autre fois, tout mon bras a engourdi, jusqu'à mon index et mon majeur.

F. U. le stress!

Bon, plus qu'un mois à vivre avec ça je suppose. L'Abattoir, dans moins d'un mois. Sur la page de l'événement facebook, je vois qui viendra, c'est bien réel. Ça lui reprend: bou-boum bou-boum. Le rythme fébrile, le petit coeur pompe.

L'Anti-plage: 18, 19, 24, 25, 26 mars.

lundi 14 février 2011

coeur cannelle

un petit texte qui fait suite à celui des coeurs de papiers...un peu.

Elle dessine des coeurs dans les marges de ses cahiers.
Dans les mains, son épicerie et ses papiers;
Elle marche sans regarder derrière.
Au port, les bateaux viennent d'accoster.
Devant le chemin de fer, on a levé la barrière.
Elle hésite à traverser encore une fois,
Il a pourtant dit: je vais penser à toi.

Bonne fête des coeurs!

lundi 7 février 2011

Un petit air de printemps

il faisait chaud. il faisait beau.

Samedi après-midi, visite aux soins intensifs, maximum deux, deux maximum à la fois. Grand-papa est petit. Il va bien. Il va mieux. Il dit: «J'suis allé cogner, mais pour moi, ils étaient pas ouvert. Je suis revenu.» Il fait des blagues, parle de la vie, de la mort aussi. Son regard a changé. Ça fait bizarre, devoir y penser, au départ de quelqu'un qu'on aime. Et l'accepter au final, ça fait étrange comme une boule dans l'estomac. Il me prend la main: «je vous aime et je vais rester encore.»

il faisait beau. il faisait chaud. ça sentait même la bouette, un peu.

Un air printanier, une boule dans le ventre, des papillons dans l'estomac. La journée a été épuisante. Tout s'est terminé dans une tempête de neige. L'hiver n'est pas encore terminé, mais on a eu un avant-goût du bonheur, de la vie plus forte que tout, dans cet après-midi ensoleillé.

vendredi 4 février 2011

TGIF

Merci mon Dieu, c'est vendredi.

Dans mon cours, un jeune étudiant hormoné s'offre pour aider une étudiante étrangère en échange. Il est lourd en ce matin de comédie française.

Ce matin, j'ai été réveillée, non pas par le son de mon réveil, mais par la sonnerie annonçant un appel. Mon grand-père a fait une crise de coeur, hier. Il va bien. On va le voir demain aux soins intensifs. Je n'ai pas le goût de mon horaire de la journée soudainement.

En arrivant au A4-359, une fille a dit: Il faut vraiment que j'arrête de passer des jeudis soirs comme ça. Je n'aurais pas cru ça d'elle, elle semble si sage.

La pause est terminée. Je retourne à mes notes de cours. Je vous souhaite une meilleure journée que la mienne.

lundi 31 janvier 2011

La malédiction de la place de stationnement - LA REVANCHE

Oh...quoi? cette malédiction fonctionne dans les deux sens....?

Dieu que j'ai de la misère avec le stationnement à l'université ces temps-ci. ;)

jeudi 6 janvier 2011

J'ai écrit son nom

Aujourd'hui, pour la première fois de ma vie, j'ai écrit le nom d'une amie d'enfance sur google, suivi du mot «nécrologie».

Avant, j'écrivais son nom sur une invitation pour mon prochain party de fête de sept ans où on boirait de l'orangeade. Avant, j'écrivais son nom sur des travaux d'équipe du secondaire en biologie ou en géographie. Avant, j'écrivais son nom pour lui souhaiter «Bonne Fête». Avant, j'écrivais son nom en votant pour elle comme présidente de classe ou représentante de niveau. Avant, j'écrivais son nom, suivi de son numéro de téléphone, pour ne pas oublier de l'appeler avant d'aller à la prochaine danse du Séminaire. Avant, j'écrivais son nom juste en dessous du mien quand on faisait les équipes pour les chambres d'hôtel à CSC hors les murs. Avant, je voyais son nom écrit sur les programmes des concerts de l'Unicef ou des spectacles de danse. Avant, j'écrivais rien d'autre après son nom.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit son nom. J'aurais aimé ne jamais avoir à le réécrire. Je n'ai pas encore pleuré, mais je suis triste à l'idée de ne jamais la recroiser plus tard, lors de retrouvailles ou dans un centre d'achat, accrochée à une poussette où dormirait son p'tit dernier. Je suis triste en pensant que je ne reverrai pas son nom écrit sur une affiche de spectacle. Il y a des personnes qui passent dans notre vie et qu'on ne revoit pas ou qu'on recroise plus tard. On a souvent le temps de les oublier avant qu'elles disparaissent.

Véro, je ne t'aurai pas oubliée, toi.

dimanche 2 janvier 2011

Petit cadeau

Pour vous, les montages que j'avais préparés pour offrir à ma famille. Que ces pensées vous accompagnent!





samedi 1 janvier 2011

J'ai enfin trouvé...

...ma résolution pour l'année, toute simple, voire clichée: un esprit sain dans un corps sain.

Bonne année à tous!
Je vous souhaite l'apaisement des tempêtes, un vent tranquille, une brise d'été!