mardi 18 novembre 2008

La falaise

Ça faisait cinq mois que j'hésitais. Que je regardais en bas, puis que je m'éloignais du bord de la falaise. Cinq mois. C'est long cinq mois, quand tu sais qu'au fond, faudra te jeter en bas, de toutes façons. Mais pendant ces cinq mois, j'avais pleins de choses à faire qui m'éloignaient de la falaise, pleins de projets, de sorties, de boulots qui me faisaient même oublier la falaise.

Depuis quelques semaines, elle me hantait à nouveau. Je me forçais à m'en approcher et à aller regarder en bas, mais l'envie de sauter n'y était toujours pas. Est-ce qu'il allait falloir que quelqu'un me pousse? Non. Certainement pas. J'ai de la volonté.

Après une semaine de face à face. Je n'avais plus que ça à faire; m'asseoir, les pieds dans le vide en haut de la falaise. Après une semaine, j'ai sauté. Un bon matin, comme ça, sans raison. Sans même me donner d'élan, je me suis lancée dans le vide.

J'ai recommencé à écrire mon mémoire, cinq mois plus tard. Je suis retournée dans Word, créer un nouveau fichier, dans un nouveau dossier. C'est reparti! Une fois lancée, on ne peut pas arrêter. La descente sera longue, mais j'imagine qu'à un moment, je pourrai ouvrir mon parachute.

dimanche 9 novembre 2008

Retour sur la résolution

Comme je l'indiquais dans le billet précédent, j'ai pris une résolution avant le nouvel an et je l'ai commencée en tentant une semaine sans alcool. Voici les tentations auxquelles j'ai été soumises...

1. Du vin apporté dans un resto africain où finalement on ne peut pas apporter notre vin (exception faite de nous, ce soir là)
2. Une bière dans un bar, après le souper au resto africain.
3. Une bière autour de laquelle discuter, après avoir vue la dernière pièce des Turcs Gobeurs d'Opium.
4. Une bière, au match de foot.
5. Du vin, au souper de fête d'une amie.
6. Une bière, avec une amie descendue de Québec.

J'ai flanché. Je n'ai pas réussie une semaine sans alcool. Par contre, j'ai beaucoup réfléchi et discuter (c'est quand même drôle au fond d'avoir à expliquer pourquoi on ne prend pas d'alcool) sur la consommation d'alcool. Au fond, il y a beaucoup d'occasions d'en prendre. Et il n'y a pas de mal à en prendre à toutes ces occasions. Toutefois, cela devient machinal et il est bon de se requestionner sur nos motifs à prendre de l'alcool. J'ai réalisé que dans mon cas, prendre un verre est synonyme de sociabilisation.

Vendredi soir, après avoir tenue tête aux tentations 1, 2 et 3, j'ai réalisé qu'au fond, il s'agissait tout simplement de choisir les occasions, quand il y en a trop. Cette conclusion me satisfaisant amplement, je ne voyais plus l'intérêt de poursuivre l'exercice. ;) . J'ai finalement choisi parmi les tentations et j'ai succombé aux 5 et 6.

Quoi de mieux qu'un bon souper entre amis, avec une bouteille de rouge? Une jasette avec une amie de loin, autour d'une bière et d'une game de hockey plate?

lundi 3 novembre 2008

Résolution avant le temps

J'entame aujourd'hui une semaine de nettoyage. Pas de ménage pour l'appart, non, nettoyage du système. Comme on s'enligne pour une période de noirceur (hier, 17h30, la nuit tombait), je veux me donner toutes les chances de survie. J'aimerais maintenir un esprit sain dans un corps sain pour passer à travers l'hiver et les chansons de Noël qui se font déjà entendre. Alors, une résolution avant le nouvel an: une semaine sans alcool, sans fumée, suivie pour le reste de l'année d'une bonne alimentation et d'exercices à tous les jours. Une sorte de défi 5/30 home-made, sans le bonhomme bleu. Je me donne jusqu'au premier party de Noël avant de retomber dans l'excès.