lundi 27 septembre 2010

La lune d'automne

En faisant, du ménage dans les cd, en faisant de la randonnée, des paroles de Michel Rivard...voici des extraits que j'aimais bien.

La ruelle s'étire à l'horizon
On va raser les murs
On va sauter les clôtures
Jusqu'au Japon

Et la lune d'automne
Brillera pour moi ce soir
Et mon coeur de pomme
Rougira d'espoir
Dans l'nord d'la ville
D'une ville du nord
Y'a un ti-cul qui cherche encore
Le fil de sa mémoire
Et la lune d'automne
Brillera ce soir
...
Ma ligne de vie qui fait la folle
Frontière fragile
Entre l'homme et l'amour
J'ai mal à mes seize ans
J'ai tous les âges en même temps
Et j't'attends
...
Je n'aime pas la nostalgie
C'est une maîtresse inassouvie
Aux yeux trop bleus
Mais j't'emmène en ville à pied
J'te fais présent de mon passé
Si t'en veux
Du haut d'la croix du Mont-Royal
Je te confie mon idéal
Et tous mes romans-fleuves à venir
Tous mes enfants joueurs de tours
Et mes automnes et mes amours
À finir

Je l'aime bien moi, Michel Rivard...sauf que sa toune sur les dinosaures, je ne l'ai jamais comprise.

vendredi 24 septembre 2010

Bogueries...à la brûlerie!

Ouin, ouin, ouin.

La table n’est pas au niveau, mais vraiment pas. Il ne reste plus de place dans la section où il y a de la musique. Ma souris ne fonctionne pas sur cette table vitrée. Le café refroidit beaucoup trop vite. Derrière moi, il y a un couple qui se tient par les mains (dans les sens de : les deux mains, entrecroisées en plus) et qui rigolent. Et moi, je lis des contes amérindiens. Shit! Me suis accrochée dans la table et mon café s’est renversé un peu partout. J’éponge et je lis des contes amérindiens. L’internet plante à toutes les 3 minutes et quart. Et moi, je lis des contes algonkins ou innus. Next time, je vais faire des lectures dans un autre endroit. J’amène mon niveau pour les tables et je vous en redonne des nouvelles. En attendant, je vais chercher ma paie et je vais magasiner.

mercredi 22 septembre 2010

texte de fond de tiroir - 2 de...

Un autre texte dépoussièré, début 2010.

La lumière s'immisce dans mon lit ce matin et il n'y a personne pour lui bloquer le chemin. Le soleil pervers veut me tirer des couvertures et m'entraîner à l'extérieur, là où il fait froid, là où parfois j'ai peur. Je remonte les draps encourageant la noirceur. Ce matin, je ne veux pas être froidure, ce sera le soleil ou moi. Il me tire du lit et m'appelle comme la dernière fois, mais le café et le foyer l'ont battu, m'ont réchauffée un peu plus. Le soleil, par la fenêtre, est jaloux et pense à quitter l'hiver. Il rêve d'aller voir ailleurs si les filles sortent de leur lit pour lui.

En attendant, commençons à emmagasiner un peu de chaleur pour l'automne.

samedi 18 septembre 2010

Et si...

It can't be that simple?
What if it was.

La finale de la quatrième saison de Six feet under. Et si...

Peut-être que c'est si simple. Peut-être qu'il faut arrêter de réfléchir, de se torturer et juste laisser aller. Peut-être que le bonheur des petites choses quotidiennes est réellement possible.

Definitely, maybe.

vendredi 17 septembre 2010

:::Recherché:::

et si tout s'évapore et tout tient à un fil,
t'es l'étoile,
t'es le port,
t'es mon repère tranquille.

Bon, je sais, encore une chanson m'inspire ce matin. Là, c'est que je réalise que j'ai mes étoiles, plusieurs amis qui brillent fort fort. J'ai aussi un port d'attache bien solide, une famille tissée serrée. Manque juste le repère tranquille. Cette personne qui calme les angoisses, avec qui on se sent en sécurité et qui nous fait oublier la réalité.

Le froid qui se pointe le bout du nez me donne envie de chaleur. Ça et aussi la paire de billets de foot que j'ai pour ce soir. Je déteste devoir me quêter un accompagnement, ça me fait sentir encore plus misérable. Bah, je sais qu'au fond, je peux toujours passer mes soirées, sur un quai du port, à contempler les étoiles.

lundi 13 septembre 2010

If I was a tree...

...growing tall and green, all I'd want is you to shade me and be my leaves.

Ce matin, il y a émondage. On coupe les grands arbres devant chez moi. Les fils électriques. J'ai pleuré juste un peu.

If you were an ocean i'd learn to float.





P.S.: J'ai beaucoup de difficulté ces temps-ci à avoir une bonne place de stationnement à l'Uds...il y a de l'espoir.

lundi 6 septembre 2010

La malédiction de la place de stationnement

I'm cursed, c'est sûr. Je le sais maintenant, mon test pas scientifique pantoute le prouve, quelqu'un m'a un jour jeté une malédiction. Je vous explique.

J'ai commencé à remarquer cette anomalie au début de l'été. Deux fois dans la même semaine, dans un événement fort populaire, je me retrouvais avec une excellente place de stationnement. Ça tient du miracle, je sais. Mais dernièrement, j'ai également réalisé que ma vie amoureuse allait toujours aussi mal. Heureux au jeu, malheureux en amour, me direz vous...dans mon cas, cela se résume plus à chanceuse en stationnement, malheureuse en amour (ou en un peu de tout ces temps-ci). La malédiction est confirmée. Samedi soir, je me trouve une place tout près de l'endroit où je vais, en plein centre-ville et hier, j'ai une place à la porte. Croyez le ou non, un événement fort triste s'est produit: j'ai été recalée, retranchée, rejetée.

Quoi faire pour lever cette malédiction?
toujours me stationner loin, loin, loin? ne plus prendre ma voiture? occuper sauvagement les espaces de stationnement réservés aux handicapés? ne pas mettre de monnaie dans les parcomètres?

vendredi 3 septembre 2010

texte de fond de tiroir - 1 de...

grugé quelque part, dans le passé d'un pas si vieux tiroir...en mai 2009

C'était la nuit, j'ai même pas fui. C'était la neuvième fois que j'étais en vie. Sans savoir pourquoi -ce n'était pas mieux que la dernière fois - je t'ai souri. Je t'ai souri, t'as même pas fui, juste regardé où mettre les pieds. Tu t'es juste demandé pourquoi me sauver. Et je t'ai dit qu'après neuf, c'est fini.

Voilà, un petit cadeau de mots...je vous en dépoussierai peut-être d'autres, qui sait?

It's school time

Paul and Mary go to school.

C'était la rentrée cette semaine à l'Université de Sherbrooke. J'en étais. Oui, oui. Après une maîtrise de quatre ans pour poursuivre un bac de trois ans, me v'la, mon p'tit sac gratuit de l'UdS sur l'épaule, à retourner sur les bancs d'école. Un certificat en lettres, les amis! et dans ma classe, il y a une étudiante que je coachais au théâtre au secondaire. J'étais à l'université et elle était au secondaire...et maintenant on est dans le même cours!!!!

Je m'occupais du kiosque de la ligue d'impro (un point positif concernant mon retour à l'école) et je me disais que j'en avais fait du chemin depuis ma première rentrée universitaire, à l'UQAM. Je voyais les visages incertains, témoignant d'une crise de panique intérieure. Je voyais les étudiants feignant la légèreté et l'esprit de fête, alors qu'un mal de coeur les assaille. Je voyais les initiés semblant prendre plaisir à se rouler dans les condiments, alors que sur leur visage, l'interrogation...c'est normal que je ne trippe pas tant que ça? Je voyais également ceux qui étaient à l'aise, ceux qui étaient fait pour l'université, ceux qui allaient probablement y passer quelques années, s'inscrire dans les groupes étudiants et s'impliquer dans les projets verts...et or. À ma première rentrée, je tenais de la première catégorie, je passais comme un courant d'air. Maintenant que je suis à l'université pour y rester (au moins pour 10 cours), j'ai envie d'embarquer dans son brouhaha un peu plus.

Je n'irai pas jusqu'à me vomir les trippes dans un party de la Fakulté. Quoique tant qu'à les entendre geuler leur chanson d'initiation jusqu'au bas de ma fenêtre...
She's the lady in red, she likes to do it in the bed

Paul and Mary go back to school.

mercredi 1 septembre 2010

écrire automatiquement...

Ce matin, je vous écris sans frontières, sans trop penser à hier. Les deux mains devant, j'écris. Je combat l'envie de crier et j'écris. Sans trop m'en aller, sans me dispercer, en essayant de maintenir le tempo, j'écris. Pour libérer la douleur, pour envier la chaleur, j'écris. Pour constater l'ampleur, sans fondre en pleurs, j'écris. Comme si demain allait chercher à me comprendre, à m'ouvrir les bras sans attendre. J'essaie sans rimer, mais à me déprimer, je rime quand j'écris. Se sentir à destination sans arriver où l'on voulait. Se sentir prête pour un nouveau départ, mais sans direction à prendre. Se sentir dépassée par la vie qui passe à mes côtés. J'ai dans les mains une envie de demain, un vouloir trop grand, prête à exploser je regarde devant. Je ne veux pas fermer les yeux et manquer le cirque. En attendant, je ne sais où me lancer.

Un trop plein qui déborde. Des vêtements sur la corde. Le quotidien qui s'en vient à grands pas. Un café noir au matin et un ciel noir au coucher, mais le soleil semble toujours se relever.