mardi 30 décembre 2008

À l'heure des bilans

La fin de l'année approche et à chaque fois, j'ai peur d'exploser. J'attends la catastrophe, le grand bouleversement, mais finalement il ne se passe jamais rien de spécial au moment du décompte. Alors, en attendant le compte à rebours, un petit bilan culturel. Car oui, malgré le fait que j'ai cumulé 5 emplois différents au cours de l'année (parfois dans la même semaine) en plus d'un mémoire à porter à terme, j'ai pu me nourrir de sorties culturelles.

Théâtre:
Après avoir vu En attendant Godot, Jacques et son maître, Le revolver porte une brassière, Élisabeth, roi d'Angleterre, Forêts, Si tu veux être mon amie, les pièces du Double Signe et Caribou, voilà mon top 3:
3. En attendant Godot, car j'ai bien aimé réfléchir à l'attente
2. Forêts, car ce fût une magnifique expérience de mettre en scène cette pièce riche
1. L'Abattoir, pas tant pour leur première pièce, mais pour l'expérience que je vis avec cette troupe présentement, ça promet pour le mois de mars!

Cinéma:
Il semble que je n'ai pas eu ben ben le temps d'aller m'asseoir dans une salle sombre et surtout que je n'ai pas noté tous les films que j'ai vu. Il y a eu La Brunante, Continental, un film sans fusil, Le Banquet, le Festival du film d'aventure, Babine, Batman, C'est pas moi je le jure et pour le top 3:
3. Batman
2. Le Banquet
1. C'est pas moi je le jure (ça faisait longtemps que je n'avais pas autant ri et autant été touchée)

Musique:
Là, il y en aurait des choses à dire...à écrire plutôt. Allons-y d'abord avec les spectacles. À part le fait d'avoir manqué 2 fois l'hommage à Johnny Cash, j'ai vu de très bons spectacles cette année. Misteur Valaire, Philippe B, Navet confit, Dumas, Bran Van 3000, l'orchestre de musique de films, Yelle, Devotchka, La Patère rose, The Killers, Iggy Pop and the stooges, Karkwa. Alors le top 3 des meilleurs shows:
3. Osheaga, pour l'ensemble du festival
2. Misteur Valaire, au téléphone rouge
1. Karkwa et Dumas, ex-eaquo...c'était vibrant!

Deuxième catégorie musicale, mes découvertes...Il y a eu Devotchka (trame sonore de little miss sunshine), The National Parcs, Chris Garneau, Coeur de pirate, Jake and the leprechauns, Navet confit, La Patère rose et Richard Desjardins (je sais que c'est un vieux de la veille, mais je l'ai découvert cette année). alors pour le dernier top 3:
3. La Patère rose, que j'ai vu 3 fois en spectacle, très bon!
2. Devotchka, pour le son original
1. Jake and the leprechauns, touchant et sherbrookois!

Alors, on se souhaite une autre belle année 2009 pour le théâtre, le ciné, la musique et dans tous les autres domaines également! peut-être un hommage à Johnny Cash que je ne manquerai pas cette fois....

J'ai survécu

Fini les chansons de noël (me suis pas sauvé de dégénération), la dinde, les cadeaux (merci!), les verts sapins (clin d'oeil à matante ju) et le boulot de lutin!!!

N'empêche, ce fût un magnifique Noël. Voir les enfants qui allaient exploser de bonheur à l'arrivée du Père Noël qui est descendu en rappel de la salle à manger, priceless! Et je n'ai jamais déballé autant de cadeaux de ma vie. Et puis, passer mes matinées et mes après-midi à jouer au ballon-balai, à faire des biscuits, des chasses au trésor et des feux de camps m'a fait adorer la vie de lutin. Je me demande si le Père Noël engage...un petit voyage dans le grand nord, ce s'rait bien!

mercredi 24 décembre 2008

Fin prête!

Je devrais survivre à Noël encore une autre année. Ma playlist de tounes trad est faite (mais j'en ai d'autres qui m'aideront à survivre si je ne suis plus capable d'entendre dégénération). Tous mes cadeaux sont achetés, emballés (mais je dois avouer que j'ai tout cr-/er ça dans des sacs). Ma robe de party est prête (quoiqu'imbibée d'alcool du dernier party, mais rien n'y paraît). Il y a de la vodka, du triple sec dans le congélo et du vin blanc dans le fridge (manque le jus de canneberge, le clamato et les convives...faudrait ben que j'organise un 5 à 7). Mes patins, mon hockey, mes raquettes traînent dans l'entrée, prêts à être utilisés pour faire passer le trop plein de bouffe. Il n'y a plus rien dans le frigo (je mangerai pas mal à jouvence, sinon je compte sur les doggybag de party ;) Mes pantalons de neige, mon déguisement de lutin et mon énergie sont aussi fin prêts pour aller...travailler!

JOYEUX TEMPS DES FÊTES!!!!

jeudi 4 décembre 2008

Hibernation

Wo! Le mois de décembre est là...Novembre est presque passé incognito (oui, oui, comme Céline!) Mais non! son mal s'est doucement glissé sous la peau. Cette maladie annuelle qui est marquée par une lassitude constante, une préférence pour les pyjamas et un allongement des siestes.

December rain. Ce n'est guère mieux. Je préfère la nuit au jour, trop gris. Me sens blême, blanche, grise, verdâtre. Envie de rien. En phase d'hibernation, c'est certain. Heureusement, quelques party de Noël viendront bientôt me fouetter. D'ailleurs, faudrait bien que je sorte faire quelques emplettes (et pas en pyjama!)

mardi 18 novembre 2008

La falaise

Ça faisait cinq mois que j'hésitais. Que je regardais en bas, puis que je m'éloignais du bord de la falaise. Cinq mois. C'est long cinq mois, quand tu sais qu'au fond, faudra te jeter en bas, de toutes façons. Mais pendant ces cinq mois, j'avais pleins de choses à faire qui m'éloignaient de la falaise, pleins de projets, de sorties, de boulots qui me faisaient même oublier la falaise.

Depuis quelques semaines, elle me hantait à nouveau. Je me forçais à m'en approcher et à aller regarder en bas, mais l'envie de sauter n'y était toujours pas. Est-ce qu'il allait falloir que quelqu'un me pousse? Non. Certainement pas. J'ai de la volonté.

Après une semaine de face à face. Je n'avais plus que ça à faire; m'asseoir, les pieds dans le vide en haut de la falaise. Après une semaine, j'ai sauté. Un bon matin, comme ça, sans raison. Sans même me donner d'élan, je me suis lancée dans le vide.

J'ai recommencé à écrire mon mémoire, cinq mois plus tard. Je suis retournée dans Word, créer un nouveau fichier, dans un nouveau dossier. C'est reparti! Une fois lancée, on ne peut pas arrêter. La descente sera longue, mais j'imagine qu'à un moment, je pourrai ouvrir mon parachute.

dimanche 9 novembre 2008

Retour sur la résolution

Comme je l'indiquais dans le billet précédent, j'ai pris une résolution avant le nouvel an et je l'ai commencée en tentant une semaine sans alcool. Voici les tentations auxquelles j'ai été soumises...

1. Du vin apporté dans un resto africain où finalement on ne peut pas apporter notre vin (exception faite de nous, ce soir là)
2. Une bière dans un bar, après le souper au resto africain.
3. Une bière autour de laquelle discuter, après avoir vue la dernière pièce des Turcs Gobeurs d'Opium.
4. Une bière, au match de foot.
5. Du vin, au souper de fête d'une amie.
6. Une bière, avec une amie descendue de Québec.

J'ai flanché. Je n'ai pas réussie une semaine sans alcool. Par contre, j'ai beaucoup réfléchi et discuter (c'est quand même drôle au fond d'avoir à expliquer pourquoi on ne prend pas d'alcool) sur la consommation d'alcool. Au fond, il y a beaucoup d'occasions d'en prendre. Et il n'y a pas de mal à en prendre à toutes ces occasions. Toutefois, cela devient machinal et il est bon de se requestionner sur nos motifs à prendre de l'alcool. J'ai réalisé que dans mon cas, prendre un verre est synonyme de sociabilisation.

Vendredi soir, après avoir tenue tête aux tentations 1, 2 et 3, j'ai réalisé qu'au fond, il s'agissait tout simplement de choisir les occasions, quand il y en a trop. Cette conclusion me satisfaisant amplement, je ne voyais plus l'intérêt de poursuivre l'exercice. ;) . J'ai finalement choisi parmi les tentations et j'ai succombé aux 5 et 6.

Quoi de mieux qu'un bon souper entre amis, avec une bouteille de rouge? Une jasette avec une amie de loin, autour d'une bière et d'une game de hockey plate?

lundi 3 novembre 2008

Résolution avant le temps

J'entame aujourd'hui une semaine de nettoyage. Pas de ménage pour l'appart, non, nettoyage du système. Comme on s'enligne pour une période de noirceur (hier, 17h30, la nuit tombait), je veux me donner toutes les chances de survie. J'aimerais maintenir un esprit sain dans un corps sain pour passer à travers l'hiver et les chansons de Noël qui se font déjà entendre. Alors, une résolution avant le nouvel an: une semaine sans alcool, sans fumée, suivie pour le reste de l'année d'une bonne alimentation et d'exercices à tous les jours. Une sorte de défi 5/30 home-made, sans le bonhomme bleu. Je me donne jusqu'au premier party de Noël avant de retomber dans l'excès.

mercredi 29 octobre 2008

Première neige

Pas particulièrement une adepte de l'hiver, j'adore toutefois la première tombée de neige. Elle rend tout plus léger. Elle ajoute une couche de poésie à la réalité.

Pour autre couche de poésie, Alessandro Baricco, son Océan mer et sa Soie.

lundi 27 octobre 2008

Plus ça change...

...plus c'est pareil!

Cette semaine, je suis revenue plus de 10 ans en arrière, alors que nous avons fait une game de «kick la canne». Oui oui, une dizaine de jeunes adultes qui se roulent par terre, camouflés en plus (j'ai personnellement opté pour le long manteau de fourrure, du genre de ceux où on s'endormait à la fin des party de Noël, sur le lit de matante où trônent les manteaux de la visite). De nouveau, j'avais 10 ans et la compétition montait, tellement que je n'avais plus peur d'avoir mal, plus peur d'avoir l'air folle (et j'ai eu mal et j'ai sans doute eu l'air folle). J'avais seulement peur d'être retrouvée, cachée en boule, me faisant aussi petite qu'à 10 ans. C'était du sérieux ce match, comme lorsque j'avais 10 ans. C'est ce qui déterminait les gagnants des perdants, les forts des faibles. Kick la canne et le ballon-chasseur. C'était si simple au fond.

Plus ça change, moins c'est pareil. C'est plus compliqué maintenant.

lundi 20 octobre 2008

retour en arrière

Je viens tellement de vivre un après-midi d'ado...Dîner au nachos, à la soupe et à la pizza. Se cacher des voisins dans la descente de cave d'un ami pour fumer un joint avant d'aller écouter un film d'Adam Sandler. Boire du jus de raisin en ayant trop peur d'en renverser sur le beau divan en cuir. Je comprends maintenant pourquoi ce matin, je me demandais ce que je ferai quand je serai grande.

mercredi 15 octobre 2008

Citation du jour....

Je change la musique dans le lecteur en disant à ma coloc: «Ah non, je feel tellement je-bois-du-vin-et-la-vie-c'est-donc-ben-d'la-marde». fermer les guillemets.

vendredi 10 octobre 2008

Gigi l'amorosoooooo

Une ballade en ponton sur un lac étoilé. Un feu qui frémissait depuis 5 heures. Des bières dans le ruisseau, du vin dans les chaudières. Deux guitares, une flûte et plusieurs voix. En rafale, de vieux succès, chantés à la lueur des flammes, à mémoire tatonnante. Tout le monde qui danse autour du feu en chantant «Gigi l'amorosoooo», gravé au couteau dans ma mémoire, précieusement.
Un sauna amérindien, un lac qui nous redonne vie soudainement. J'ai gelé toute la nuit, mais je me suis levée le coeur au chaud, face au soleil. Il y a de ces soirées qui nous rendent meilleurs.

lundi 29 septembre 2008

Close to paradise

Patrick Watson me chuchote à l'oreille que je suis près du paradis. Assise près du lac, les cheveux dans le vent, un chandail de laine me tenant au chaud, un moka délicieux et le coeur plus léger, j'y crois un peu.

Ce lundi gris aura été l'occasion pour moi de me botter le derrière. Enfin sortir de ma tête et foncer, cette dernière la première, vers les projets qui m'attendent, des petits et des grands, futiles ou importants.

Pour atteindre le 7e ciel, j'imagine qu'il faut apprendre à naviguer à travers les nuages.

dimanche 28 septembre 2008

Mes blues passent plus dans porte

Soirée de déprime. L'automne me pousse à l'hibernation. Quand on est seule, faut s'y prendre plus tôt pour hiberner, question de rester au chaud.

Solution pour la soirée...Bières et pizza. Le film Closer. Juste pour me convaincre qu'il y a des avantages à ne pas être mêlée à des histoires amoureuses. Dodo tôt, juste assez engourdie.

mercredi 24 septembre 2008

Quessé qu'on ferait pas...

Pour l'Art, celui avec un grand (faire la liaison: t')«A», celui qui nous fait angoisser, nous fait passer des journées dehors et manger beaucoup trop souvent des pâtes.

Cette semaine, j'ai vaincu ma gêne, presque maîtrisée totalement. Oui, oui! C'est qu'avec la nouvelle troupe de théâtre à laquelle je participe, nous avons effectué notre premier shooting photo pour la campagne «web» (si je suis satisfaite du résultat, je vous indiquerai le lien). Il s'agissait de former un «tas» humain. Le tout, en sous-vêtements. Oui, oui! tous empilés en bobettes! Quand je vous dis que j'ai maîtrisé ma gêne... J'y suis même allé de la petite culotte beige. Oui, oui! celle qui donne l'impression de ne rien avoir du tout. Par contre, au moment de l'acheter, je n'ai pas vaincu ma honte et je me suis procuré un pyjama, juste pour avoir quelque chose pour la cacher le temps de me rendre à la caisse...il me reste encore du chemin à faire!

Le pire dans tout ça ne fût pas l'expérience d'être en sous-vêtements devant pleins de gens (nous étions presque tous dans cette situation). Non, le pire, ça a été la macabre découverte du chat mort traînant au fond de la cave où nous venions juste de nous étendre. Poe aurait été fier.

Quessé qu'on ferait pas pour l'Art, celui avec un grand «tas».!?

vendredi 12 septembre 2008

Meilleur avant:

Je suis pas mal expirée, pas dans le sens de verte et moisie, mais plutôt dans le sens de «il-y-avait-tant-de-choses-que-je-voulais-faire-cet-été-et-que-je-n'ai-pas-faites». Mais coudonc, ça ne me tente pas de m'apitoyer alors, ce sera pour l'an prochain! No problemo!

Je dois vous avouer franchement que j'écris ce matin, plutôt pour des raisons d'«hygiène de blogue». Je n'ai pas particulièrement grand chose à dire, mais le site est dû. Je vous fait donc part des nouvelles images qui font partie de ma vie de résidente de l'est de la ville (en fait, je me situe à la frontière entre le centre-ville et l'est, bon!).

En bref, vie de quartier...
- Mon voisin en diagonal est là, tous les matins, à dresser son pitbull. Il ne jappe presque jamais (le chien, pas le voisin). Bravo voisin!
- De ma fenêtre où est installé mon bureau, j'ai une vue sur la salle de bain de mes voisins, je crois, à en juger par les grosses bouteilles de shampoing.
- Mon deuxième voisin à droite est toujours assis sur son balcon. Je me demande ce qu'il adviendra de lui l'hiver venu.
- On voit beaucoup moins les étoiles qu'à mon ancienne maison...tristesse...
- On entend quand il y a des feux d'artifices au parc ou des spectacles au cégep.
- En rentrant à pied, tard, un soir de sortie au centre-villle, j'ai eu peur...une moufette me barrait le passage. C'était elle ou moi. On s'est longuement regardées dans les yeux et elle a flanché. Elle est allée se cacher dans les herbes hautes, se disant que la fuite vallait mieux que de finir en casque de poil! Je suis la reine du quartier maintenant, c'est certain!

Désolée pour ce blogue peu constructif. Je reviendrai avec une critique de tous les shows que j'ai vu cet été. Faut juste que je rapatrie mes souvenirs.

mardi 29 juillet 2008

Travail vs Congé

Oufff. Je sais, je sais. Il s'est passé un moment depuis mon dernier message. Voilà, encore en résumé, ma vie des dernières semaines. En bref, je travaille une semaine et suis en congé l'autre.

Le travail, c'est:
- s'appeler Carpette
- se maquiller et se costumer PLUSIEURS fois par jour
- s'occuper d'enfants de 3-4 ans qui nous adorent, qui piquent des crises quand leurs parents s'en vont et qui ont toujours envie de pipi au mauvais moment.
- perdre en beauté lors de la finale de volley-ball
- manger toujours au restaurant
- chanter constamment la chanson des grenouilles
- à peine 30 minutes de pause par journée (d'une durée variant de 8h à 15h)
- le soleil même quand il pleut
- la folie des vacances!

Le congé, c'est:
- faire la grasse matinée, même l'après-midi
- écouter la télévision (les séries télé et ciné fraîcheur l'après-midi)
- aller voir des spectacles
- faire du ménage
- se dire constamment qu'on prendrait bien du rosé ou une bière (mais ne rien concrétiser, étant donné les antiobiotiques)
- aller sur les terrasses à l'improviste
- se botter les fesses pour aller jogger
- discuter trop souvent du travail
- se faire à manger
- le repos.

Dans les deux cas, je m'amuse bien. Je vous reviens à la fin de l'été...ou avant si j'ai le temps.

samedi 28 juin 2008

Vitesse du son

Le mois de juin est presque terminé. Je ne l'ai pas vu passer. Si ce n'avait pas été de la Saint-Jean, je l'aurais sans doute manqué.

Mois de juin en rafale (juste pour être certaine que ce n'était pas un rêve): Tournage Rock détente - Classdes Nature - Théâtre, théâtre, théâtre - Défense du projet de mémoire (no comments.) - Party (s) de début d'été -Saint-Jean Baptiste autour d'un feu quelconque - Maîtriser ma peur du trampoline -Pluie, pluie, pluie - Shut up and dance!

Vivement le déménagement et le soleil!!!

jeudi 29 mai 2008

Ça y est!

Le bruit de l'imprimante retentit doucement à mon oreille. 5 mois, 1 déraillement, plusieurs versions (je ne les compte même plus) plus tard, une 30taine de livres et 51 pages plus tard, le voici enfin terminé. Mon projet de mémoire.

Il s'imprime à l'instant, en trois copies, pour les membres du jury. Il partira tout bientôt. Bravo! Et puis? Qu'est-ce que ça donne? Ce ne sont que des mots, des concepts, des idées, des questions, rien de plus. En fait, cinq mois et 51 pages plus tard, j'en ressors avec la fierté du travail accompli...C'est toujours ben ça!

mardi 13 mai 2008

Un jour à la fois

Ça y est, j'ai cheminé. Je me maîtrise de plus en plus et je stresse de moins en moins. Enfin, je crois bien. J'ai réussi pendant deux mois consécutifs à avoir de 3 à 5 emplois en même temps, sans péter une crise de nerfs ou une coche ou les plombs. J'ai presque terminé mon projet de mémoire (manque que l'introduction et la conclusion). Je respire un peu mieux qu'avant, un peu plus profondément. Je veux encore tout contrôler, mais je me laisse un peu plus aller. J'ai presque réussi à me faire kidnapper sans paniquer, hihihihi. Le printemps a été des plus intense et l'été s'annonce captivant également.

Prendre du recul et dresser un bilan positif jusqu'à maintenant, ça me va. One day at a time. Il n'y a rien d'autre à dire.

vendredi 25 avril 2008

Les yeux grands fermés

Misteur Valaire Téléphone rouge hier.

J'avais si hâte d'aller voir ce groupe originaire de Sherbrooke qui est dans ma playlist depuis l'année passée. Je devrais plutôt dire entendre, car mes yeux se sont fermés toute la soirée. Pas que j'étais fatiguée, pas que la lumière était trop aveuglante, pas que les gens étaient laids.

Les yeux fermés pour mieux entendre.
Un retour sur soi, une petit transe.
Les yeux fermés pour déguster la musique.

Je propage la bonne nouvelle: misteurvalaire.ca Une musique envoûtante qui ne se prend pas au sérieux. De la joie tout plein. Les Canadiens ont gagné en plus!

lundi 21 avril 2008

Merci à tout le monde...

...pour les beaux cadeaux de fête:

- un kidnapping en bonne et due forme (bandeau sur les yeux pendant plus d'une heure, oui oui!)
- une soirée des plus cocasse avec des jeunes hommes qui jouent aux bûcherons, aux pompiers, aux policiers (j'imagine que vous devinez où le kidnapping nous a mené)
- une belle surprise manquée de 2 minutes
- un t-shirt de Kovalev que mes petits frères ont magasiné eux-mêmes (c'est ce soir que je vais savoir si je l'utiliserai pour brailler dedans!)
- des sous tout pleins parce que je suis une pauvre pigiste paumée qui tentera tout bientôt de vivre de ses propres ailes
- un cadeau surprise qui a passé la soirée dans un petit sac à cause d'un rendez-vous manqué
- une citation de Vincent Vallières dans une carte de fête qui fait du bien

Merci encore et toujours! ;)

samedi 12 avril 2008

L'alignement des astres

Quand tu sens que ça fitte. Que ta vie est presqu'en équilibre. Quand tu sens que t'es à la bonne place, au bon moment. Quand tu sens que les amitiés sont savoureuses et que tu crois encore que l'amour va se pointer un jour. Quand la musique est douce. Quand tu sens que tout se met en place tranquillement pas vite.

Dans le lecteur, un nouveau cd. Un souper entre amis. De la sangria, sans compter. Un digestif entre amis. Un shooter à ne pas réessayer. Un spectacle dans un endroit où je sens un peu que je fitte.

Ce soir, les étoiles étaient vraiment alignées!

jeudi 10 avril 2008

Le défiiiiii

Le défi pour les prochains mois, si je l'accepte, faire fitter cinq emplois dans mon horaire et ce, sans me taper une crise de nerfs. Ah oui! et défendre un projet de mémoire à soumettre sous peu.

Je me sens d'attaque, la période d'hibernation est terminée!

Pic-bois

C'est le printemps qui se fait sentir...et entendre! Le chant des oiseaux et des enfants qui jouent au hockey dans la rue.

Il y a également un pic-bois dans ma cour-arrière et il pioche très fort sur un arbre. Une mitraillette! Aujourd'hui, j'ai réalisé que le bruit de mes doigts sur le clavier, absorbés depuis quelques jours par la nécessité de terminer au plus vite mon projet de mémoire, font le même bruit de mitraillette.

C'est le printemps et je joue au pic-bois. En espérant que je récolte mieux que quelques peites bibittes fraîchement décongelées!

mercredi 2 avril 2008

Le marathon de mars est terminé

Je pensais qu'il n'allait jamais finir ce satané mois de mars... Mais le voilà, le poisson d'avril que j'attendais tant. Le mois où il ne faut pas se découvrir d'un fil est enfin arrivé, avec ma fête, les deadlines de projet de mémoire et le printemps, pour vrai!

Je suis passée à travers: 2 tournois d'improvisation, une dizaine de jours de tournage extérieurs, une relâche avec des 3-4 ans, une pièce de théâtre, une présentation de l'avancement du projet de mémoire et une vilaine grippe. Je me sens comme le marathonien qui vient de terminer la course. Quoi faire maintenant? Maintenant que l'adrénaline est encore là, mais que le corps veut seulement dormir, maintenant que l'objectif est atteint, maintenant que la fatigue se fait sentir dans les muscles, maintenant qu'on se rend compte qu'il n'y avait rien d'extraordinaire là-dedans au fond. Que faire?

Stop...ou...encore?

Je me redresse les manches, me fixe un nouvel objectif (dépôt du fatal projet de mémoire) et recommence à courir!

lundi 24 mars 2008

Réconciliation

Maintenant que je reprends vie, je redécouvre les petits bonheurs (ou bien c'est parce que les médicaments font encore trop effet). Une bonne douche chaude. Des gauffres avec tout plein de sirop d'érable. Une sieste en plein après-midi. Un chandail de laine. Une soupe Lipton jaune fluo. Hier, la famille et le chocolat, les fous rires et les mimosas (le drink, évidemment!). Aujourd'hui, une randonnée en raquettes, la vue sur un lac, un chocolat chaud et avoir sa chanson préférée sur un cd. Fin de semaine de réconciliation avec l'hiver qui tarde à déguerpir.
Joyeuses Pâques à tous!

vendredi 21 mars 2008

Le corps a ses limites, que la raison ne devrait pas ignorer

J'ai échoué. Je croyais être capable de maîtriser mon horaire de fou du mois de mars. Cet horaire se résumait (et se résume toujours) à : 2 tournois d'impro (je suis coach), une dizaine de jours de tournage (extérieurs, la plupart du temps), la pré/production de ce film, une relâche avec des enfants de 3-4 ans, une pièce de théâtre (pour laquelle je fais la mise en scène), un projet de mémoire à remettre incessamment et la vie qui continue. Je croyais y arriver vivante à ce 31 mars. Mais non... je n'ai pas su maîtriser tout ça et je n'ai surtout pas écouté les signes de fatigue que le tit body m'envoyait. Résultat: je suis malade depuis 3 jours.

Mon lit sent le vicks. Les kleenex s'empilent un peu partout. Mes yeux s'embuent à force d'éternuer. Mon nez s'enfle à la seule idée de me moucher. Mes bronches se décollent tranquillement. Le virus semble vouloir rester indéfiniment. Le tournage se déroule sans moi aujourd'hui: congé forcé.

Note à moi-même: Ne plus titiller le printemps dans un post et ne plus varger sur le centre Jean Besré, les conséquences peuvent être tragiques!

mardi 18 mars 2008

Le fantasme de certains...

Une soirée impossible, après une fin de semaine intense de tournage et un aller-retour à Québec. Je ne me contrôlais presque plus.

Failli me mettre à crier dans l'épicerie quand j'ai appris qu'il n'y avait rien de chaud à manger (j'arrivais de Québec et j'étais déjà en retard pour ma répet de théâtre...horaire de vie non-maîtrisé). Failli faire comme les enfants qui piquent des crises et entrent en convulsions. Je me contiens du mieux que je peux, les larmes aux yeux et me dis qu'une poutine de Chez Louis, c'est bon, réconfortant et chaud, et puis, tant qu'à être en retard! Arrive à la répet de théâtre, ma poutine dans les mains, pas de manteau (trop pressée). Les portes sont barrées. Résultat: moi et ma poutine on gèlent dehors, les larmes aux yeux. Voir si quelqu'un aurait l'idée d'aller poser une bombe dans un centre de théâtreux où il n'y a rien pantoute à voler!!! Je fais de mon possible pour que quelqu'un m'entende.

Voici donc ce qui m'amena à réaliser le fantasme de certains: varger à grands coups de pied et coups de poing sur le Centre des Arts Jean Besré. (qui en plus de ne pas être aussi beau qu'on l'aurait voulu, se barre trop facilement)

jeudi 13 mars 2008

Ça sent...

Ça sent bon ces temps-ci...

Ça sent les séries, ça sent la coupe! (à lire: Ça sent la coupe de Matthieu Simard)
Ça sent les chandails de laine et les foulards, le vent quand on n'a pas de manteau, les espadrilles qui prennent l'eau, la slush, la bouette, le jour de la marmotte.
Ça sent le soleil et la pluie en même temps.
Ça sent la première bière sur la terrasse, la première sangria au grand air.
Ça sent les longues marches de fin de journée.
Ça sent mon déménagement.
Ça sent la décision à prendre pour ce qui est de comment je passerai l'été.
Ça sent les cris des enfants, un peu plus souvent et le soleil, un peu plus longtemps.
Ça sent la voiture fenêtres baissées, Sam Roberts ou Charlebois dans la radio; le retour des musiques d'occasion.

Ça sent le printemps!

Taguée

Je sais, j'ai du retard pour continuer à propager la tague, mais coudonc! Donc voilà. Ka la gaffe m'a taguée.

Le principe de cette tague de blog est simple.
- Écrire le lien de la personne qui nous a tagué
- Préciser le règlement sur son blogue
- Mentionner six choses sans importance sur soi
- Taguer six autres personnes en mettant leur lien
- Prévenir ces personnes sur leur blogue respectif

Hmm, comment chosir les six choses inutiles à dire sur mon sujet, il y en a tellement!

1. J'ai un côté assez superstitieuse. Je tiens à cogner toutes les coupes autour de la table. Je fais un voeu quand je lis sur le cadran 2:22 ou 4:44 ou si je dis la même chose en même temps que quelqu'un d'autre. Je lève les pieds en voiture si je passe sur une track de chemin de fer. Mais, ne vous inquiétez pas, je sortirai de chez moi le prochain vendredi 13. Je crois que je fais toutes ces petites choses comme un jeu. Ça me divertit.

2. Je suis déréglée. Eh oui! Je ne maîtrise pas la notion du temps. Je suis toujours 5 minutes en retard, maximum 10 minutes. Peu importe les circonstances. Je m'excuse à tout le monde.

3. Mon humeur dépend beaucoup de la température. J'ai tendance à faire des déprimes saisonnières. Quand il mouille, je suis triste. Quand il fait soleil, je suis contente. C'est tellement pas compliqué au fond!

4. Quand je rentre à la maison le soir, je regarde toujours le ciel en sortant de la voiture. J'aime regarder les étoiles.

5. J'aime bien les chansons avec un prénom dedans. Il y en a quelques unes avec le mien. Sweet Caroline! J'ai découvert récemment une chanson avec mon nom de famille, oui oui! The Car song (The Cat Empire). While sitting next to Fontaine, I want to ask her on a date! Encore plus cocasse!

6. Finalement, je réfléchis beaucoup trop. Je suranalyse les actions et réactions de mon entourage et les miennes évidemment(!). Ça doit être la control freak en moi. Je travaille fort pour laisser ces choses aller.

Donc, voilà les six choses que vous ne saviez peut-être pas sur moi et qui sont, en somme, assez inutiles à savoir. Je donne la tague à Sophie, la seule bloggeuse de mon entourage qui ne l'a pas eu...je crois.

samedi 8 mars 2008

I'm not happy when it rains!

Si seulement...!

Si seulement je pouvais maîtriser la température. Je serais sans doute très riche!...mais j'aurais surtout empêché l'épouventable journée de pluie que nous avons eu aujourd'hui, durant notre tournage le plus difficile techniquement.

La pluie vient avec la déprime, avec les larmes et les mitaines mouillées. Elle se pointe les journées de coeur gros et de souvenirs trop frais. Elle le sait, la pluie, le bon moment pour une entrée remarquée. Ce midi, après que la fenêtre de notre fabuleuse van brune ait éclatée en mille morceaux, la pluie s'est montré le bout du nez. D'abord timidement, puis en torrent. Elle n'a pas cessé de nous éclabousser, toute la journée. Difficile un tournage sous la pluie, et déprimant aussi.

Les bottes qui prennent l'eau comme un coeur sur la flotte. Journée grise. Un gris à boire debout.

Si seulement Dame Nature aimait le cinéma!

dimanche 2 mars 2008

À quoi bon...?

J'ai les doigts (de pieds et de mains) qui dégèlent douloureusement. Le visage brûlé par le vent (froid) et le soleil. Je suis fatiguée de m'être levée à 5h30 ce matin et d'avoir passé 20 heures dehors cette fin de semaine. Pourquoi ne suis-je pas devenue comptable au lieu de tourner des courts-métrage hivernaux?

Dans mon bain, je dégèle. Une coupe de vin blanc déposée sur le rebord, je ressens les picotements, les tensions, les courbatures, la fatigue.

Dans mon bain, qui n'est pas aussi chaud que je l'aurais voulu, je pense au film qu'on fera et je me dis que j'ai bien fait de ne pas devenir comptable.

(post dédié à tous ceux et celles qui m'encouragent dans mon travail et qui viennent aider de temps en temps)

jeudi 21 février 2008

Facebook: à quand la «get a life» application???

Non, mais sérieusement, je vais tenter de maîtriser mon exaspération. Oufff....

Je ne suis plus capable de passer ma journée à ouvrir mon compte de courriel pour y découvrir que 53 personnes m'ont envoyé le même vidéo stupide qui ne fera PAS de moi une meilleure personne.

Au début, je trouvais Facebook intéressant et cocasse. Grâce à ça, j'ai su que si j'étais un fruit, je serais une pomme grenade, que je serais la petite sirène, Carrie dans Sex and the city, Homer dans les Simpson et que ma couleur est le jaune. Je ne sais pas pour vous, mais avec du recul, tout ça me fait penser aux tests d'orientation qu'on a passés au secondaire et qui étaient sensés déterminer notre futur. Vous souvenez-vous des questions...? Ça ressemblait à:

Je préfère...
a) laver les cheveux de quelqu'un.
b) construire un pont.
c) planifier une sortie en kayak.

Dans cette suite d'idées, je me dis donc que Facebook devrait créer l'application «get a life». À chaque jour (ou même plus d'une fois dans la journée, pour les accros), il serait possible de cliquer sur cette application et on nous indiquerait une suggestion d'activité «pertinente» à faire. Exemple: J'ouvre mon Facebook. Je clique. Pop-up. Va te faire à dîner. Pop-up. Va prendre ta douche. Pop-up. Avance ton projet de mémoire. Pop-up. Va prendre une marche. Pop-up. Planifies ta prochaine sortie en kayak.

Pop-up! Get a life!...ok, j'essaierai.

samedi 16 février 2008

Après-midi de canicule

Sur la route. Dylan chante ses meilleurs succès. J'ai enfilé mon bikini et mes lunettes de soleil. Je roule dans cette canicule hivernale. Je me sens Forever young. Il y a la 10 qui s'étend et, au kilomètre 123, la vue est belle. Je chante avec Dylan en pensant à son show (Portland, il y a déjà 5 ans). J'aime chanter en voiture, just like a woman. Il y a le soleil et les montagnes. Sortie 106, I'm knocking on heaven's door, et j'arrive au spa. Un après-midi à relaxer, à jaser, à rire. Rien de prémédité, un coup de tête. Don't think twice, it's alright.
Merci pour la sortie improvisée! I found a shelter from the storm.

Friterday night (dixit Misteur Valaire)

Ce soir, vendredi. King Hall. Salle de bain des femmes. Sur la distributrice à condoms, je lis: Testés électroniquement. Trop d'images me viennent en tête...

vendredi 15 février 2008

«Ennuyage» en ce lendemain de coeurs en papier

Je m'ennuie. De la grand' ville. Je m'en ennuie quand j'ai envie d'aller prendre un café avec mes amies pigistes. Quand j'ai envie de ne pas calculer mes consommations pendant une soirée, parce que anyway je prendrai le métro. Quand j'ai envie de marcher jusqu'à la fruiterie où les avocats sont toujours mûrs. Quand j'ai envie d'écouter un film loué gratuitement à la bibli de l'Uqam dans mon salon fushia et vert lime. Quand il y a des spectacles, de l'impro et du théâtre intéressants. Quand je reçois des offres d'emploi. Je m'ennuie des sushis ou des paninis attrapés en vitesse entre deux cours. Je m'ennuie quand j'ai envie d'assister à un des fameux cours de Stéphane. Quand j'ai envie d'aller voir un band pas connu qui le sera sans doute un jour (The Arcade Fire, au Club Soda, il y a 4 ans). Quand je pense à Pop Montréal ou au mois de la photo. Quand je pense au 2e étage du Judith-Jasmin ou au karaoke l'Astral 2000. Quand j'ai envie d'une crêpe de chez Juliette et chocolat. Je m'ennuie de la chaleur de l'appart, même en hiver.

Je m'ennuie de la grand' ville où je me sentais si petite. C'est peut-être parce que je me sens un peu trop grande maintenant.

jeudi 14 février 2008

Je n'ai pas résisté...

Je n'ai pas suivi mes propres conseils. Satanée Saint-Valentin !!!(oui, je la nomme maintenant que tout le monde me l'a souhaitée...)
Premièrement, j'aurais dû prendre plus qu'un café.
J'aurais dû aller marcher pour m'aérer les idées au lieu d'aller suer dans un gym.
Ensuite, je n'avais même pas faim pour souper. Trop mangé de chocolat et de coeurs à la canelle.
Pour la musique, à la radio étudiante, John Lennon chantait Stand by me.
J'ai opté pour une soirée swing...qui était en fait une soirée blues (maudite musique qu'on écouterait en couple devant un feu de foyer et une bouteille de vin).
Me voilà donc, victime de cet affreux jeudi qui se termine dans 2 minutes. Ouf, j'ai survécu...jusqu'à l'année prochaine.

Comment survivre au 14 février...pour les célibataires

Voici une petite liste improvisée des choses à faire et à ne pas faire aujourd'hui:

1. Ne jamais, au grand jamais, nommer cette journée fatidique autrement que «le 14 février» ou encore «jeudi».
2. Préparer vous une quantité illimitée de chocolat et de vin rouge. Ils pourront toujours être utiles en cas de crise.
3. Commencer par prendre un grand café. Sentez-vous bien à l'aise d'y ajouter cognac et/ou bailey's (ils seront vous amis aujourd'hui)
4. Mettez vous belle (ou beau), comme à l'habitude, pas plus pas moins. (Ce point est pour éviter le pathétisme de vous qui vous morfondez en jogging ou pire, en pyjama, toute la journée)
5. Allez prendre un marche main dans la main (ben quoi!? vous avez deux mains!) parmi les bancs de neige. Vous allez vite réaliser que ce n'est PAS du tout romantique comme activité par le froid qu'il fait.
6. Le moment fatidique du souper arrivé, faites-vous plaisir. Cuisinez un repas que vous aimez en écoutant de la musique (certaines musiques sont évidemment à proscrire si vous voulez être vivante en soirée. Pas de Coldplay ou de Sexual healing. Optez pour Madonna ou Metallica.)
7. Pour éviter de manger seule, soyez originale et combinez votre souper avec une autre activité. Mangez en jouant à Guitar Hero, en prenant votre bain, en prenant des photos de vous avec votre webcam, etc. (évitez de jouer à solitaire sur votre ordi ou d'écouter les nouvelles)
8. Finalement, prenez tout le chocolat et le vin qui vous reste et installez-vous devant un bon film romantique. TOUTEFOIS, arrêtez le film avant le happy ending. ;)

L'autre chose que vous pouvez aussi faire est d'écrire une note dans votre (ou mon) blogue afin de dédramatiser cette journée. Après tout, on survit à chaque année! Joyeux jeudi, donc!!!

dimanche 10 février 2008

Lindy hoppeuse et control freak...tout un mélange!

Hier, j'assistais à une formation en danse Lindy Hop. En résumé, cette danse est caractérisée par le swing out: le fait que le gars swing la fille où il veut (très résumé comme explication, je sais). Au fond, le problème (dans mon cas) est qu'il faut offrir une constante connexion (avec le dos ou la main) et se laisser mener en même temps. C'est assez difficile pour moi de me laisser aller (tout en offrant une résistance...connexion oblige) et de faire confiance à n'importe qui pour qu'il me swing un peu partout.

Résultat de la journée: courbatures, fatigue et réaliser que la danse c'est comme dans la vie (on aime qu'un gars nous indique la voie, mais on résiste avant d'y aller!)

mercredi 6 février 2008

Avec des «si»

S’il y avait un film sur ma vie…Qui jouerait mon rôle?

Voilà une discussion que j’ai eue avec mon frère et ses amis l’autre soir, devant une (bonne!) bière du Siboire. Ils y avaient tous déjà réfléchi, alors moi d’y aller de mon : Moi ‘si! Moi ‘si, je veux savoir!! Qui? Qui vous choisiriez?

Pas de réponse.

3 minutes plus tard, une fille assise au bout de la table: (c’est la première fois que je la vois, me souviens même plus de son nom) J’ai trouvé!

- Ah oui…qui?
- Tsé, la fille qui joue tout le temps avec Johnny Depp dans les film de Tim Burton…
- Helena Bonham Carter!?...celle qui a l’air d’une folle dingue anorexique névrosée.
- Ouais.


Alors, ma question de la journée : Doit-on se fier à l’opinion que les gens ont de nous quand on vient juste de les rencontrer?

(Pitié, dites-moi que je ne ressemble pas à la simili-folle-mariée-cadavérique! J’attends d’ailleurs vos suggestions pour les actrices qui pourraient jouer mon rôle S’IL y avait un film sur ma vie.)

vendredi 1 février 2008

Brainstorm olympien

J'ai besoin de votre aide!!!

Voilà une requête pour le travail d'animation que je ferai dans un camps de jour durant la relâche.

Chaque animateur devra se trouver un nom d'athlète et un sport dans lequel il est champion. Ça peut être un nom inventé (de préférence pas un vrai athlète connu) et un sport inventé (si vous voulez) ou un sport connu. Bref, vous serez tous des athlètes célèbres et accomplis étant donné que le thème c'est Les Olympiques. À vous de trouver le nom et le sport original. Si vous êtes capable de faire une présentation de votre talent sportif, c'est encore mieux. De cette façon, la foule pourra vous admirer encore plus.

Je lance donc l'appel aux suggestions. Merci d'avance!

mercredi 30 janvier 2008

Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux?

Paraît que la vie, c'est ce qui se passe quand on est occupé à faire autre chose. Les Beatles auraient dit cela. Je suis bien d'accord (Comment vouloir contredire les Beatles, anyway? )Mais j'ai réalisé hier que, trop souvent, cette chose qui nous occupe est l'attente. On attend d'être remis, on attend d'avoir le temps, on attend à après le souper, on attend à l'année prochaine, on attend d'avoir une job, on attend qu'il rappelle, on attend l'autobus. Et pendant ces moments, nous sommes tournés vers l'attente, incapables de faire autre chose, convaincus qu'une fois l'attente terminée, nous pourrons vivre enfin. C'est fou quand même, car c'est le sort de plusieurs qui en est ainsi. À plus grande échelle, on attend même que les choses se règlent d'elles-mêmes, que la guerre se termine, que la planète aille mieux, on attend tout ça pour être heureux.

Ne pensez pas que je déraille souvent comme ça. C'est que je suis allé au théâtre hier pour voir En attendant Godot. Cette pièce raconte de façon touchante l'histoire de Vladimir et d'Estragon, deux vieux compagnons de route, qui attendent Godot. Godot qu'ils connaissent à peine, Godot qui ne vient pas. Ils attendent et tuent le temps...pendant que ce dernier les tue aussi. En attendant. Cette pièce m'a simplement rappelé de cesser de m'engluer dans l'espoir de jours meilleurs et de vivre pleinement ce qui se passe, ici et maintenant. Je tenais à vous partager cette idée, pour ceux et celles qui n'ont pas encore pris de résolution cette année! ;)

lundi 28 janvier 2008

Domptage devant la bibliothèque

Il y en a des plus freak du contrôle que moi. Cet après-midi, je marchais pour me rendre à la bibliothèque de l'Université (déraillement oblige) quand j'ai vu un homme tenter d'apprendre à son chien (un genre de huskies) à se coucher...devant la bibliothèque! Le pire est que l'absurdité entière de la vie a fait que je n'ai même pas été surprise face à cette situation.

Une heure et demie plus tard (je déteste travailler dans une bibliothèque, pas le moyen d'y siroter un café), je suis sortie, 9 livres en plus (bouquins, s'entend!). Je suis passée au gym. Pour perdre ces livres en trop? Non. Pour évacuer le stress et maîtriser ma respiration en temps de crise (lire: jogging)? Oui.

samedi 26 janvier 2008

Pas sans mon café

Ce matin, papa y est allé d'une bonne blague.

C'est qu'il me semble que les pneus de ma voiture sont mous (ceux qui me connaissent savent à quel point je ne connais rien à (et je n'adore pas) la mécanique automobile. Il me dit donc: Ben, va mettre de l'air dedans!!!
- Mais là, je sais pas trop comment, où, combien... (suppliante pour qu'il le fasse à ma place)
- Ouin, ben, va falloir que tu te fasses un chum ben vite toé là!

Grrr!!! Pas drôle la blague. Oser me rappeler à quel point je suis seuuuuuuuule et pathétique, et même pas foutue de mettre de l'air dans ses pneus...

Surtout que je n'avais pas encore pris mon café.

(à noter qu'il est finalement allé mettre de l'air dans mes pneus...Pour se faire pardonner de la blague sans doute...)

Priceless...

- Quelques drinks et frites au Liverpool: 12$
- Entrée aux Marches (incluant 3 consommations gratuites. Eh oui! les vendredi avant minuit et demie, pour les filles): 3$
- Passer une soirée avec mes amies à oublier le déraillement: Priceless!

vendredi 25 janvier 2008

Le déraillement

Ça va être dur, Caroline, me dit mon directeur de recherche. Ça y est, j’ai déraillé, c’est sûr...

Eh oui! Quelques wagons de ma locomotive ont quitté les rails. Pas l’accident du siècle, mais disons juste assez pour être un peu découragée. C’est que j’ai perdu le contrôle et je déteste ça. Il me faudra travailler pas mal pour remettre tout ça sur la track.

Des formulations alambiquées (j’ai même eu droit à l’étymologie du mot, pas que je ne comprenais pas!), une intro qui en dit trop, une problématique qui ne va pas là du tout, un contexte mince. Disons que je m’y attendais! Mais la tâche à laquelle je dois m’atteler pour le moment est, disons, immense (pour un projet de mémoire, s’entend! Je lui ai dit, au directeur : Mais là, c’est un projet!! [il fait déjà 20 pages, pas terminé, quand même])

Donc, me voilà, de retour à la maison, avec 6-7 livres en plus (des bouquins, je veux dire, mais la pression supplémentaire aussi). Le massage que je me suis payé hier a perdu tout effet de bien-être. En attendant d’apprendre à être zen et à laisser aller les choses, je me sers une bière et me fait un nachos. Je vais voir les amies ce soir, ça fera du bien.

Y a de ces incontournables qui vous remontent!

jeudi 24 janvier 2008

Au hasard

Cet après-midi, en voiture, au hasard d'une lumière rouge, j'ai changé le cd dans mon lecteur. J'ai fait vite et glissé ma main dans la pile de cd pour en choisir un, au hasard.

La lumière devient verte. Play. Cat Stevens, au hasard. Hmmmm, faudrait bien que je déniche Harold et Maude... pour Harold, pour Maude et pour la trame sonore de M. Stevens.

CN n'a qu'à bien se tenir!

Ai croisé mon directeur de recherche tantôt.
Paraît que j'avance à la vitesse d'un train.
Vais savoir demain si j'ai déraillé.

mercredi 23 janvier 2008

Quelques heures plus tôt...dans le Pacifique!

Il faut croire que malgré mon exploration du comment-faire-un-blog-en-deux-temps-trois-mouvements, je ne maîtrise pas toute cette technologie. J'avais oublié de changer le fuseau horaire qui était fixé à l'heure du Pacifique. Désolée. Alala!
Voilà une première situation de rétablie. Un pas vers le succès, Youppi!

Je ne sais pas respirer

J’ai récemment réalisé que je ne sais pas respirer. Oui, oui, vous avez bien lu! Une action pourtant si simple qu’inspirer, laisser entre l’air, puis le faire ressortir m’est assez difficile. Surtout en période de stress, d’angoisse, de joie, de colère, de tristesse! Bref, un peu tout le temps.

Ce sont les cours de yoga qui m’ont permis de faire cette constatation. À tous les mercredi soirs (ou presque. Il ne s’agit encore que du début de ma résolution, va-t-elle tenir?), donc, je vais inspirer et expirer dans des postures pas toujours confortables. (Vous essaierez de prendre une grande puff d'air en faisant le «cobra»!) Le tout dans le but de relaxer et de rétablir l’énergie dans mon dedans. Mais je me concentre trop pour synchroniser ma respiration avec le mouvement que j’en oublie parfois que j’inspire tellement que mes poumons veulent éclater ou encore que j’ai tout expirer et qu’ils se collent l’un sur l’autre rendant la prochaine inspiration ardue.

Une chose aussi simple peut devenir tellement complexe quand on y pense. Allez, faites l’exercice! Inspirez, expirez, inspirez, expirez, mais n’oubliez pas de ne pas trop y penser. Cela pourrait résulter en un poumon foulé ou encore en hyperventilation éternelle. Bonne chance!

Première tentive de maîtrise

Voilà. Je me lance. Je bloggue, donc je suis, un peu plus.

J'ai tout essayé: modifié les polices, les couleurs, le titre, me décrire. Je tente de maîtriser ce nouveau médium qui me permettra d'étendre mes états d'âme et mes histoires rocambolesques sur la toile. Bon, ce ne sera peut-être si palpitant, mais j'essaie tout de même de vous vendre ma salade!

Il s'agit ici d'un blog sur mon incapacité de maîtriser quoi que ce soit. Je me débrouille dans pleins de choses, mais je ne maîtrise rien de particulier. Pour la control freak que je suis, ce n'est pas facile à admettre. Mais là! je fais une maîtrise, dont le but est justement de maîtriser une méthode de recherche et un sujet. Vais-jy y arriver?

Je vous ferai donc part, au cours de mes publications, de toutes ces petites choses qui m'échappent. De tout mon cheminement vers ce laisser-aller qui est sensé nous permettre de vivre pleinement le moment présent...ou pas.

Donc, me voilà! En noir sur blanc, en tentative de me maîtriser un peu plus.