lundi 29 septembre 2008

Close to paradise

Patrick Watson me chuchote à l'oreille que je suis près du paradis. Assise près du lac, les cheveux dans le vent, un chandail de laine me tenant au chaud, un moka délicieux et le coeur plus léger, j'y crois un peu.

Ce lundi gris aura été l'occasion pour moi de me botter le derrière. Enfin sortir de ma tête et foncer, cette dernière la première, vers les projets qui m'attendent, des petits et des grands, futiles ou importants.

Pour atteindre le 7e ciel, j'imagine qu'il faut apprendre à naviguer à travers les nuages.

dimanche 28 septembre 2008

Mes blues passent plus dans porte

Soirée de déprime. L'automne me pousse à l'hibernation. Quand on est seule, faut s'y prendre plus tôt pour hiberner, question de rester au chaud.

Solution pour la soirée...Bières et pizza. Le film Closer. Juste pour me convaincre qu'il y a des avantages à ne pas être mêlée à des histoires amoureuses. Dodo tôt, juste assez engourdie.

mercredi 24 septembre 2008

Quessé qu'on ferait pas...

Pour l'Art, celui avec un grand (faire la liaison: t')«A», celui qui nous fait angoisser, nous fait passer des journées dehors et manger beaucoup trop souvent des pâtes.

Cette semaine, j'ai vaincu ma gêne, presque maîtrisée totalement. Oui, oui! C'est qu'avec la nouvelle troupe de théâtre à laquelle je participe, nous avons effectué notre premier shooting photo pour la campagne «web» (si je suis satisfaite du résultat, je vous indiquerai le lien). Il s'agissait de former un «tas» humain. Le tout, en sous-vêtements. Oui, oui! tous empilés en bobettes! Quand je vous dis que j'ai maîtrisé ma gêne... J'y suis même allé de la petite culotte beige. Oui, oui! celle qui donne l'impression de ne rien avoir du tout. Par contre, au moment de l'acheter, je n'ai pas vaincu ma honte et je me suis procuré un pyjama, juste pour avoir quelque chose pour la cacher le temps de me rendre à la caisse...il me reste encore du chemin à faire!

Le pire dans tout ça ne fût pas l'expérience d'être en sous-vêtements devant pleins de gens (nous étions presque tous dans cette situation). Non, le pire, ça a été la macabre découverte du chat mort traînant au fond de la cave où nous venions juste de nous étendre. Poe aurait été fier.

Quessé qu'on ferait pas pour l'Art, celui avec un grand «tas».!?

vendredi 12 septembre 2008

Meilleur avant:

Je suis pas mal expirée, pas dans le sens de verte et moisie, mais plutôt dans le sens de «il-y-avait-tant-de-choses-que-je-voulais-faire-cet-été-et-que-je-n'ai-pas-faites». Mais coudonc, ça ne me tente pas de m'apitoyer alors, ce sera pour l'an prochain! No problemo!

Je dois vous avouer franchement que j'écris ce matin, plutôt pour des raisons d'«hygiène de blogue». Je n'ai pas particulièrement grand chose à dire, mais le site est dû. Je vous fait donc part des nouvelles images qui font partie de ma vie de résidente de l'est de la ville (en fait, je me situe à la frontière entre le centre-ville et l'est, bon!).

En bref, vie de quartier...
- Mon voisin en diagonal est là, tous les matins, à dresser son pitbull. Il ne jappe presque jamais (le chien, pas le voisin). Bravo voisin!
- De ma fenêtre où est installé mon bureau, j'ai une vue sur la salle de bain de mes voisins, je crois, à en juger par les grosses bouteilles de shampoing.
- Mon deuxième voisin à droite est toujours assis sur son balcon. Je me demande ce qu'il adviendra de lui l'hiver venu.
- On voit beaucoup moins les étoiles qu'à mon ancienne maison...tristesse...
- On entend quand il y a des feux d'artifices au parc ou des spectacles au cégep.
- En rentrant à pied, tard, un soir de sortie au centre-villle, j'ai eu peur...une moufette me barrait le passage. C'était elle ou moi. On s'est longuement regardées dans les yeux et elle a flanché. Elle est allée se cacher dans les herbes hautes, se disant que la fuite vallait mieux que de finir en casque de poil! Je suis la reine du quartier maintenant, c'est certain!

Désolée pour ce blogue peu constructif. Je reviendrai avec une critique de tous les shows que j'ai vu cet été. Faut juste que je rapatrie mes souvenirs.