Ce matin, je vous écris sans frontières, sans trop penser à hier. Les deux mains devant, j'écris. Je combat l'envie de crier et j'écris. Sans trop m'en aller, sans me dispercer, en essayant de maintenir le tempo, j'écris. Pour libérer la douleur, pour envier la chaleur, j'écris. Pour constater l'ampleur, sans fondre en pleurs, j'écris. Comme si demain allait chercher à me comprendre, à m'ouvrir les bras sans attendre. J'essaie sans rimer, mais à me déprimer, je rime quand j'écris. Se sentir à destination sans arriver où l'on voulait. Se sentir prête pour un nouveau départ, mais sans direction à prendre. Se sentir dépassée par la vie qui passe à mes côtés. J'ai dans les mains une envie de demain, un vouloir trop grand, prête à exploser je regarde devant. Je ne veux pas fermer les yeux et manquer le cirque. En attendant, je ne sais où me lancer.
Un trop plein qui déborde. Des vêtements sur la corde. Le quotidien qui s'en vient à grands pas. Un café noir au matin et un ciel noir au coucher, mais le soleil semble toujours se relever.
2 commentaires:
J'espere que la sangria taura fait du bien :)
Bien sûr ma chère! Ça et les plans de défiguration, ahahahhah!
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