Un autre texte dépoussièré, début 2010.
La lumière s'immisce dans mon lit ce matin et il n'y a personne pour lui bloquer le chemin. Le soleil pervers veut me tirer des couvertures et m'entraîner à l'extérieur, là où il fait froid, là où parfois j'ai peur. Je remonte les draps encourageant la noirceur. Ce matin, je ne veux pas être froidure, ce sera le soleil ou moi. Il me tire du lit et m'appelle comme la dernière fois, mais le café et le foyer l'ont battu, m'ont réchauffée un peu plus. Le soleil, par la fenêtre, est jaloux et pense à quitter l'hiver. Il rêve d'aller voir ailleurs si les filles sortent de leur lit pour lui.
En attendant, commençons à emmagasiner un peu de chaleur pour l'automne.
2 commentaires:
C'est beau. J'aime ca.
:o)
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