(à lire sur un rythme syncopé, en mettant l'accent sur les rimes)
Moi aussi, je peux parler de l'actualitÉ en punchant sur des rimes en «É». Je peux discourir longtemps, sans prendre mon souffle un instant. Seulement parler du négatif comme un pauvre enfant naïf à qui on a appris que gueuler c'était parler. Je déteste les slammeurs qui n'ont aucune chaleur. Ils me donnent mal au coeur, d'autant plus que la bière au Boquébière n'est pas la meilleure! J'aurais envie de leur dire de retourner écrire, de trouver encore plus d'images et des contenus qui valent ces pages. La grippe, le suicide et les deux tours tombées sont des sujets que j'ose presque dire sans intérêt. Les slammeurs ont des gueules d'enfants d'école à qui on aurait interdit la télévision. Ils gueulent comme un métronome, mais n'ont pas réchauffé ma nuit d'automne ni rempli mes visions.
3 commentaires:
Mais peut-être n'as-tu - absolument pas entendu - un slammeur - qui ouvre son coeur - et qui demeure - épatant sans être imposteur.
En tout cas - c'est clair que c'est pas moi - car j'écris vraiment d'importe quoi.
Je suis tellement crampÉe. Sti que vous me divertissÉe. Moi too, les slammeurs que j'ai vu valaient pas chERs. Pis la putain de grippe H1N1 va me faire pogner les nERfs. Pis amen pour la biÈRE du BoquébiÈRE.
Aye Caro, c'est quoi la différence entre un slammeur et un devoir de poésie écrit par un semi chilleux anarchiste de secondaire 4 ?
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